open Menu secondaire

Élections Canada Rapport financier trimestriel 2018-2019
Pour le trimestre terminé le 30 septembre 2018

Compte rendu soulignant les résultats, les risques et les changements importants quant au fonctionnement, au personnel et aux programmes

Introduction

Le présent rapport financier trimestriel a été préparé par la direction, comme l'exige l'article 65.1 de la Loi sur la gestion des finances publiques, et selon les modalités prescrites par le Conseil du Trésor. Il devrait être lu de concert avec le Budget principal des dépenses. Le présent rapport n'a pas fait l'objet d'une vérification externe ni d'un examen.

Le Bureau du directeur général des élections, communément appelé Élections Canada, est un organisme indépendant et non partisan qui relève directement du Parlement. Son mandat consiste à :

  • être prêt à mener une élection générale ou partielle ou un référendum fédéral;
  • administrer le régime de financement politique prévu par la Loi électorale du Canada;
  • surveiller l'observation de la législation électorale;
  • mener des campagnes d'information du public sur l'inscription des électeurs, le vote et la façon de devenir candidat;
  • mener des programmes d'éducation pour les élèves sur le processus électoral;
  • appuyer les commissions indépendantes chargées de réviser les limites des circonscriptions fédérales après chaque recensement décennal;
  • mener des études sur d'autres méthodes de vote et, sous réserve de l'approbation des parlementaires, mettre à l'essai de nouveaux processus de vote en vue de scrutins futurs;
  • fournir aux organismes électoraux d'autres pays ou à des organisations internationales, son aide et sa colloboration en matière électorale.

Pour une description sommaire des programmes d'Élections Canada, consultez le lien suivant : www.elections.ca/content.aspx?section=res&dir=rep/rpp/dp2017&document=p2&lang=f.

Méthode de présentation

Ce rapport financier trimestriel a été préparé par la direction en utilisant une comptabilité axée sur les dépenses. L'état des autorisations joint à ce rapport (voir le Tableau A.1, ci-dessous) inclut les autorisations de dépenser accordées à Élections Canada par le Parlement et celles utilisées par l'organisme, de manière cohérente avec le budget principal des dépenses pour l'exercice 2018-2019. Ce rapport financier trimestriel a été préparé en utilisant un référentiel à usage particulier conçu pour répondre aux besoins d'information financière à l'égard de l'utilisation des autorisations de dépenser.

Le gouvernement ne peut dépenser sans l'autorisation préalable du Parlement. Les autorisations sont accordées par l'entremise de lois de crédits, sous forme de limites annuelles, ou par l'entremise de lois sous forme de pouvoirs législatifs de dépenser à des fins déterminées. En ce qui concerne Élections Canada, la Loi électorale du Canada, la Loi sur la révision des limites des circonscriptions électorales et la Loi référendaire prévoient toutes les dépenses à l'exception des salaires des employés nommés pour une période indéterminée, pour lesquels un crédit annuel est accordé. Les montants des autorisations législatives budgétaires présentés dans les tableaux ci-dessous correspondent aux dépenses engagées depuis le début de l'exercice seulement, puisque les autorisations législatives sont accordées à mesure que les dépenses sont engagées.

Lorsque le Parlement est dissous pour la tenue d'une élection générale, l'article 30 de la Loi sur la gestion des finances publiques autorise le gouverneur général, sous certaines conditions, à émettre un mandat spécial autorisant le gouvernement à retirer des fonds du Trésor. Un mandat spécial est considéré comme un crédit relatif à l'exercice au cours duquel il a été établi.

Élections Canada utilise la méthode de la comptabilité d'exercice intégrale pour préparer et présenter ses états financiers annuels, qui font partie du processus de rapport sur les résultats ministériels. Toutefois, les pouvoirs de dépenser votés par le Parlement sont encore établis en fonction d'une comptabilité axée sur les dépenses.

Faits saillants des résultats trimestriels et cumulatifs

Au cours des deux premiers trimestres de 2018-2019, Élections Canada a poursuivi ses activités de préparation pour l'élection générale de 2019 et son processus de renouvellement des biens et de modernisation des services électoraux.

Écart d'une année à l'autre pour les deux premiers trimestres

Au cours des deux premiers trimestres de 2018-2019, les dépenses budgétaires se sont élevées à 70,0 millions de dollars, comparativement à 55,8 millions de dollars pour la même période en 2017-2018. Cette augmentation nette de 14,2 millions de dollars s'explique par :

  • une augmentation nette de 15,5 millions de dollars au titre des dépenses électorales et des régimes d'avantages sociaux des employés (voir le tableau A.1), qui est principalement attribuable à une augmentation de 8,4 millions de dollars des dépenses liées aux activités de préparation pour l'élection générale de 2019, une augmentation de 9,7 millions de dollars d'investissements dans le renouvellement des biens et dans la modernisation des services électoraux, une réduction de 1,3 million de dollars associée à un écart temporaire dans le paiement du loyer de bureaux, une réduction de 1,3 million de dollars attribuable à la conduite d'une seule élection partielle (au lieu de cinq lors de la même période en 2017-2018);
  • une réduction de 1,3 million de dollars dans les dépenses de programme (voir le tableau A.1) qui est principalement attribuable au versement de salaires rétroactifs aux employés indéterminés suivant la signature de conventions collectives lors du deuxième trimestre de 2017-2018.

Écart d'une année à l'autre pour le deuxième trimestre

Au cours du deuxième trimestre de 2018-2019, les dépenses budgétaires se sont élevées à 40,9 millions de dollars, comparativement à 31,6 millions de dollars pour la même période en 2017-2018. Cette augmentation nette de 9,3 millions de dollars s'explique par :

  • une augmentation nette de 10,8 millions de dollars au titre des dépenses électorales et des régimes d'avantages sociaux des employés (voir le tableau A.1), qui est principalement attribuable à une augmentation de 4,4 millions de dollars des dépenses liées aux activités de préparation pour l'élection générale de 2019, une augmentation de 7,9 millions de dollars d'investissements dans le renouvellement des biens et dans la modernisation des services électoraux, une réduction de 1,5 million de dollars associée à un écart temporaire dans le paiement du loyer de bureaux;
  • une réduction de 1,5 million de dollars au titre des dépenses de programme (voir le tableau A.1) qui est principalement attribuable au versement de salaires rétroactifs aux employés indéterminés suivant la signature de conventions collectives lors du deuxième trimestre de 2017-2018.

Figure 1 – Comparaison des dépenses engagées au cours des deux premiers trimestres avec les autorisations annuelles (crédit parlementaire et autorisation législative)

Figure 1 – Comparaison des dépenses engagées au cours des deux premiers trimestres avec les autorisations annuelles (crédit parlementaire et autorisation législative)

Description en texte de la Figure 1 – Comparaison des dépenses engagées au cours des deux
premiers trimestres avec les autorisations annuelles (crédit parlementaire et autorisation législative)

*Les autorisations annuelles de nature législative correspondent aux dépenses du premier et deuxième trimestres, les autorisations législatives étant accordées à mesure que les dépenses sont engagées. Veuillez consulter les tableaux A.1 et A.2 pour plus de détails.

Risques et incertitudes

Les dépenses d'Élections Canada sont influencées par la fréquence, la durée et le nombre de scrutins (élections générales et partielles) et par des exercices peu fréquents comme la révision des limites des circonscriptions et les référendums. Les dépenses peuvent ainsi varier grandement d'un exercice à l'autre.

Pour l'exercice 2018-2019, Élections Canada a cerné deux risques organisationnels qui pourraient nuire à sa capacité de produire les résultats attendus, ou ternir sa réputation quant à l'intégrité de l'élection générale de 2019.

  • Il y a un risque que le cadre régulatoire pour l'élection générale de 2019 ne soit pas terminé dans les délais fixés, ce qui nécessiterait la mise en œuvre de changements dans une période beaucoup plus courte que prévu.
  • Il y a un risque que les enjeux d'intégrité électorale compromettent la réputation d'Élections Canada, la protection des renseignements personnels des Canadiens et leur confiance dans le processus électoral, et la capacité de ces derniers d'y participer.

Changements importants quant au fonctionnement, au personnel et aux programmes

Il n'y a pas eu de changements importants quant au fonctionnement, au personnel ou aux programmes au cours du second trimestre de 2018-2019.

Approbation des cadres supérieurs

Stéphane Perrault
Directeur général des élections

Gatineau, Canada
Le 29 novembre 2018

Hughes St-Pierre, CPA, CMA
Dirigeant principal des finances


Tableau A.1
Élections Canada
Rapport financier trimestriel
Pour le trimestre terminé le 30 septembre 2018

État des autorisations (non vérifié)

Exercice 2017-2018 (en milliers de dollars)
  Crédits totaux disponibles pour l'exercice se terminant le 31 mars 2018note 1 Crédits utilisés pendant le trimestre terminé le 30 septembre 2017 Cumul des crédits utilisés à la fin du trimestre
Crédit 1 – Dépenses de programmenote 2 30 714 8 849 16 127
Autorisations législatives      
Dépenses électoralesnote 3 36 294 21 007 36 294
Contributions aux régimes d'avantages sociaux des employés 3 393 1 697 3 393
Traitement du directeur général des élections - - -
Droits des agences de recouvrement en vertu de l'article 17.1 de la Loi sur la gestion des finances publiques - - -
Total des autorisations législatives 39 687 22 704 39 687
Total des autorisations 70 401 31 553 55 814

État des autorisations (non vérifié) (suite)

Exercice 2018-2019 (en milliers de dollars)
  Crédits totaux disponibles pour l'exercice se terminant le 31 mars 2019note 1 Crédits utilisés pendant le trimestre terminé le 30 septembre 2018 Cumul des crédits utilisés à la fin du trimestre
Crédit 1 – Dépenses de programmenote 2 31 951 7 351 14 814
Autorisations législatives      
Dépenses électoralesnote 3 50 743 31 240 50 743
Contributions aux régimes d'avantages sociaux des employés 4 291 2 146 4 291
Traitement du directeur général des élections 181 126 181
Droits des agences de recouvrement en vertu de l'article 17.1 de la Loi sur la gestion des finances publiques 1 - 1
Total des autorisations législatives 55 216 33 512 55 216
Total des autorisations 87 167 40 863 70 030

Plus de détails sont fournis dans le Tableau A.2

note 1 Les montants des autorisations législatives budgétaires indiqués dans la colonne « Crédits totaux disponibles pour l'exercice se terminant le 31 mars 201x » correspondent aux dépenses des deux premiers trimestres, les autorisations législatives étant accordées à mesure que les dépenses sont engagées.

note 2 Les dépenses de programme sont couvertes par un crédit parlementaire annuel qui finance le salaire des employés indéterminés d'Élections Canada.

note 3Dépenses électorales sous l'autorisation législative finance les dépenses d'opérations de l'organisme ainsi que celles encourues pour la préparation et la conduite d'élections, le remboursement des dépenses d'élection des candidats et des partis éligibles, et la surveillance de l'observation de la Loi électorale du Canada.



Tableau A.2
Élections Canada
Rapport financier trimestriel
Pour le trimestre terminé le 30 septembre 2018

Dépenses budgétaires par article courant (non vérifié)

Exercice 2017-2018 (en milliers de dollars)
  Dépenses prévues pour l'exercice se terminant le 31 mars 2018note 1 Sommes dépensées pendant le trimestre terminé le 30 septembre 2017 Cumul des crédits utilisés à la fin du trimestre
Dépenses
Personnelnote 2 46 639 16 862 32 052
Transports et communications 2 106 1 255 2 106
Information 1 017 543 1 017
Services professionnels et spéciaux 11 427 7 443 11 427
Location 6 148 2 914 6 148
Réparation et entretien 65 (86) 65
Services publics, fournitures et approvisionnements 636 24 636
Acquisition de terrains, de bâtiments et travaux 4 - 4
Acquisition de machines et de matériel 594 335 594
Paiements de transfert 1 728 2 249 1 728
Frais de la dette publique - - -
Autres subventions et paiements 37 14 37
Total des dépenses budgétaires brutes 70 401 31 553 55 814
Moins les revenus affectés aux dépenses
Revenus - - -
Total des revenus affectés aux dépenses - - -
Total net des dépenses budgétaires 70 401 31 553 55 814


Dépenses budgétaires par article courant (non vérifié) (suite)

Exercice 2018-2019 (en milliers de dollars)
  Dépenses prévues pour l'exercice se terminant le 31 mars 2019note 1 Sommes dépensées pendant le trimestre terminé le 30 septembre 2018 Cumul des crédits utilisés à la fin du trimestre
Dépenses
Personnelnote 2 51 638 17 692 34 501
Transports et communications 2 762 1 415 2 762
Information 1 240 795 1 240
Services professionnels et spéciaux 23 325 17 294 23 325
Location 5 581 2 304 5 581
Réparation et entretien 267 14 267
Services publics, fournitures et approvisionnements 531 310 531
Acquisition de terrains, de bâtiments et travaux - - -
Acquisition de machines et de matériel 832 664 832
Paiements de transfert 970 366 970
Frais de la dette publique - - -
Autres subventions et paiements 21 9 21
Total des dépenses budgétaires brutes 87 167 40 863 70 030
Moins les revenus affectés aux dépenses
Revenus - - -
Total des revenus affectés aux dépenses - - -
Total net des dépenses budgétaires 87 167 40 863 70 030

note 1 Les dépenses législatives indiquées dans la colonne « Dépenses prévues pour l'exercice se terminant le 31 mars 201x » correspondent aux dépenses des deux premiers trimestres, les autorisations législatives étant accordées à mesure que les dépenses sont engagées.

note 2 Les frais de personnel sont couverts à la fois par le crédit 1 (Dépenses de programme) et des autorisations législatives budgétaires; toutes les autres catégories de dépenses ne sont couvertes que par des autorisations législatives budgétaires.