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Rapport financier trimestriel 2013-2014 d'Élections Canada – Pour le trimestre terminé le 30 juin 2013

Compte rendu soulignant les résultats, les risques et les changements importants quant au fonctionnement, au personnel et aux programmes

Introduction

Le présent rapport trimestriel a été préparé par la direction tel qu'exigé par l'article 65.1 de la Loi sur la gestion des finances publiques, et selon les modalités prescrites par le Conseil du Trésor. Il devrait être lu de concert avec le Budget principal des dépenses de même qu'avec le Plan d'action économique 2012 du Canada (Budget 2012). Le présent rapport n'a pas fait l'objet d'une vérification externe ou d'un examen.

Le Bureau du directeur général des élections, communément appelé Élections Canada, est un organisme indépendant et non partisan qui relève directement du Parlement. Son mandat consiste à :

  • être prêt à conduire une élection générale ou partielle ou un référendum fédéral;
  • administrer le régime de financement politique prévu par la Loi électorale du Canada;
  • surveiller l’observation de la législation électorale et la faire appliquer;
  • enquêter sur des allégations qui pourraient révéler des infractions à la Loi;
  • exécuter des programmes d’information et d’éducation de l’électorat;
  • appuyer les commissions de délimitation indépendantes chargées de réviser les limites des circonscriptions fédérales après chaque recensement décennal;
  • mener des études sur d’autres méthodes de vote et, sous réserve de l’approbation des parlementaires, mettre à l’essai des processus de vote électroniques en vue de scrutins futurs.

Une description sommaire des programmes d’Élections Canada se trouve à www.elections.ca/content.aspx?section=res&dir=rep/rpp/rpp2013&document=p2&lang=f.

Méthode de présentation

Ce rapport trimestriel a été préparé par la direction en utilisant une comptabilité axée sur les dépenses. L'état des autorisations joint à ce rapport inclut les autorisations de dépenser accordées à Élections Canada par le Parlement et utilisées par l'organisme, de manière cohérente avec le Budget principal des dépenses pour l'exercice 2013-2014, de même qu'avec le Plan d'action économique 2012 du Canada (Budget 2012). Ce rapport financier trimestriel a été préparé en utilisant un référentiel à usage particulier conçu pour répondre aux besoins d'information financière à l'égard de l'utilisation des autorisations de dépenser.

Le gouvernement ne peut dépenser sans l'autorisation préalable du Parlement. Les autorisations sont accordées par l'entremise de lois de crédits, sous forme de limites annuelles, ou par l'entremise de lois sous forme de pouvoirs législatifs de dépenser à des fins déterminées. En ce qui concerne Élections Canada, la Loi électorale du Canada, la Loi sur la révision des limites des circonscriptions électorales et la Loi référendaire prévoient toutes les dépenses à l'exception des salaires des employés nommés pour une période indéterminée, pour lesquels un crédit annuel est accordé. Les montants des autorisations législatives budgétaires présentés dans les tableaux ci-dessous correspondent aux dépenses engagées depuis le début de l'exercice seulement, les autorisations législatives étant accordées à mesure que les dépenses sont engagées.

Lorsque le Parlement est dissous pour la tenue d'une élection générale, l'article 30 de la Loi sur la gestion des finances publiques autorise le gouverneur général, sous certaines conditions, à lancer un mandat spécial autorisant le gouvernement à retirer des fonds du Trésor. Un mandat spécial est considéré comme un crédit relatif à l'exercice au cours duquel il a été établi.

Élections Canada utilise la méthode de la comptabilité d’exercice intégrale pour la préparation de ses états financiers annuels vérifiés qui font partie du processus de rapport sur le rendement ministériel. Toutefois, les pouvoirs de dépenser votés par le Parlement sont encore en fonction de la méthode de comptabilité axée sur les dépenses.

Dans le cadre des travaux des subsides du Parlement, le Budget principal des dépenses doit être déposé au Parlement le ou avant le 1er mars précédant le début du nouvel exercice. Le Budget 2012 a été déposé au Parlement le 29 mars 2012, après le dépôt du Budget principal des dépenses le 28 février 2012. Par conséquent, les mesures annoncées dans le Budget 2012 ne figurent pas dans le Budget principal des dépenses 2012-2013.

Pour l'exercice 2012-2013, des affectations bloquées dans les crédits ministériels ont été établies par le Conseil du Trésor en vue d'empêcher que les fonds déjà réservés pour des mesures d'économies dans le Budget 2012 ne soient dépensés. En 2013-2014, les modifications aux autorisations ministérielles ont été reflétées dans le Budget principal des dépenses de 2013-2014 déposé au Parlement.

Faits saillants des résultats trimestriels et cumulatifs

Au cours du premier trimestre de l'exercice 2013-2014, Élections Canada a conduit une élection partielle dans la circonscription de Labrador et a continué d'apporter un soutien administratif et technique aux commissions chargées de réviser les limites des circonscriptions fédérales.

Écart d'une année à l'autre pour le premier trimestre

Au cours du premier trimestre de 2013-2014, les dépenses budgétaires ont totalisé 24,2 millions de dollars, comparativement à 19,0 millions de dollars en 2012-2013, pour la même période (voir la figure 1). Cette augmentation de 5,2 millions de dollars est principalement attribuable au moment où les allocations trimestrielles ont été versées aux partis politiques (le versement du premier trimestre a été comptabilisé au deuxième trimestre de 2012-2013).

Figure 1 – Comparaison des dépenses engagées au premier trimestre avec les autorisations annuelles (crédit parlementaire et autorisation législative)

Figure 1

* Les autorisations annuelles de nature législative correspondent aux dépenses du premier trimestre seulement, les autorisations législatives étant accordées à mesure que les dépenses sont engagées.

Cliquez ici pour une description en texte de la Figure 1.

Risques et incertitudes

Les risques découlant des mesures de limitation des coûts issues du budget fédéral de mars 2010 ont accru la pression sur le crédit accordé à Élections Canada. L'organisme a donc mené un exercice de budgétisation à base zéro en 2012-2013 et a subséquemment réaffecté des ressources à ses priorités les plus importantes. Il a aussi mis en œuvre des mesures de réaménagement des effectifs pour éliminer 32 postes permanents pourvus, afin d'être en mesure de gérer ses activités dans les limites de son crédit annuel dans un avenir rapproché.

Les dépenses législatives globales d'Élections Canada sont orientées par les activités de préparation requises en vue de l'élection générale de 2015. Le travail découlant des deux rapports récemment publiés pour renforcer l'intégrité du système électoral et de son administration entraînera des dépenses supplémentaires. À cet égard, l'adoption par le gouvernement de mesures de réforme électorale sera un facteur important, puisqu'elle obligera sans doute Élections Canada à revoir son budget de fonctionnement, dont son crédit, au cours des prochaines années.

Les dépenses d'Élections Canada sont influencées par la fréquence des scrutins (élections générales et partielles) et par des exercices peu fréquents comme la révision des limites des circonscriptions et les référendums. Les dépenses peuvent ainsi varier grandement d'un exercice à l'autre.

Changements importants quant au fonctionnement, au personnel et aux programmes

Comme il est mentionné ci-dessus, Élections Canada a pris des mesures de réaménagement des effectifs pour éliminer 32 postes permanents. Tout au long du processus, la priorité absolue de l'agence était de limiter les conséquences des mesures de réaménagement des effectifs en maximisant les possibilités d'emploi continu pour les employés touchés.

Depuis le 1er avril 2013, le dirigeant principal de la vérification et la fonction de vérification interne ne relèvent plus du dirigeant principal des finances, mais de la chef de cabinet du directeur général des élections, Mme Vivian Cousineau.

Le 27 juin 2013, M. Hughes St-Pierre a été nommé dirigeant principal des finances par intérim, succédant ainsi à Mme Helen Bélanger qui a accepté un poste dans un autre ministère.

Élections Canada a conduit une élection partielle dans Labrador (Terre-Neuve-et-Labrador). Le bref a été délivré le 7 avril 2013, et le scrutin a eu lieu le 13 mai 2013.

Mise en œuvre du Budget 2012

La présente section donne un aperçu des mesures d’économie annoncées dans le Budget 2012 et qui seront mises en œuvre dans le but de recentrer le gouvernement et les programmes, de faciliter les rapports des Canadiens et des entreprises avec leur gouvernement ainsi que de moderniser et de rationaliser les services administratifs.

Élections Canada a pris des mesures en réponse aux principes du plan d'action du gouvernement fédéral pour la réduction du déficit. L'organisme réduit son budget de fonctionnement annuel de 7,5 millions de dollars, soit 8 %, à compter de l'exercice 2012-2013. En effectuant ces réductions, il a exclu les dépenses qui ne sont pas comprises dans son budget de fonctionnement annuel, notamment celles liées aux paiements de transfert requis par la loi, à la tenue des scrutins, à la révision des limites des circonscriptions et à son déménagement à Gatineau prévu au cours du présent exercice financier. Comme seul le budget de fonctionnement est touché, on ne voit pas clairement que les autorisations et les dépenses ont diminué d'une année à l'autre, en raison de la fluctuation des autres dépenses (mentionnées ci-dessus), des décalages et de l'évolution des dépenses liées au cycle électoral (année 1 versus année 3).

Voici le détail des réductions effectuées par Élections Canada.

L'organisme a réduit le budget des programmes pour mener des initiatives à durée limitée, tel le renouvellement de l'infrastructure et les initiatives visant à améliorer l'administration des élections et les programmes. Parmi les initiatives qui ont été retardées ou reportées, notons la modernisation du processus de mise en candidature, l'élaboration d'un programme de publicité ciblant les jeunes et la préparation à la tenue de référendums.

L'organisme a également prolongé les délais d'élaboration et de mise en œuvre de divers autres programmes et initiatives.

Enfin, il a exigé que différentes mesures soient prises pour réaliser des gains d'efficience et absorber les coûts d'entretien d'applications de technologie de l'information (TI) récemment mises en place. Ainsi, Élections Canada a pu réduire ses coûts d'entretien de matériel et de logiciels – par exemple en examinant les ententes de service, en optimisant les ressources grâce à une restructuration du soutien en TI ainsi qu'en réduisant les coûts de soutien par l'établissement d'un nouveau modèle de service des TI.

Approbation des cadres supérieurs

Marc Mayrand
Directeur général des élections du Canada

Hugues St-Pierre, MA, CMA
Dirigeant principal des finances par intérim


Ottawa, Canada
le 29 août 2013

Tableau A.1
Élections Canada
Rapport financier trimestriel
Pour le trimestre terminé le 30 juin 2013

État des autorisations (non vérifié)

Exercice 2012-2013 (en milliers de dollars)
  Crédits totaux disponibles pour l'exercice se terminant le 31 mars 2013 1, 2 Crédits utilisés pendant le trimestre terminé le 30 juin 2012 Cumul des crédits utilisés à la fin du trimestre
Crédit 15 – Dépenses de programme 3 29 501 6 917 6 917
Autorisations législatives      
Dépenses électorales 4 9 487 9 487 9 487
Contributions aux régimes d'avantages sociaux des employés 1 298 1 298 1 298
Dépenses en vertu de la Loi sur révision des limites des circonscriptions électorales 1 199 1 199 1 199
Traitement du directeur général des élections 72 72 72
Total des autorisations législatives 12 056 12 056 12 056
Total des autorisations 41 557 18 973 18 973

État des autorisations (non vérifié) (suite)

Exercice 2013-2014 (en milliers de dollars)
  Crédits totaux disponibles pour l'exercice se terminant le 31 mars 2014 1 Crédits utilisés pendant le trimestre terminé le 30 juin 2013 Cumul des crédits utilisés à la fin du trimestre
Crédit 15 – Dépenses de programme 3 30 081 7 242 7 242
Autorisations législatives      
Dépenses électorales 4 15 355 15 355 15 355
Contributions aux régimes d'avantages sociaux des employés 1 104 1 104 1 104
Dépenses en vertu de la Loi sur révision des limites des circonscriptions électorales 384 384 384
Traitement du directeur général des élections 74 74 74
Total des autorisations législatives 16 917 16 917 16 917
Total des autorisations 46 998 24 159 24 159

Plus de détails sont fournis dans le Tableau A.2

1 Les montants des autorisations législatives budgétaires indiqués dans la colonne « Crédits totaux disponibles pour l'exercice se terminant le 31 mars 201x », correspondent aux dépenses du premier trimestre, les autorisations législatives étant accordées à mesure que les dépenses sont engagées.

2 Les « crédits totaux disponibles » ne tiennent pas compte des mesures annoncées dans le Budget 2012.

3 Les dépenses de programme sont couvertes par un crédit parlementaire annuel qui finance le salaire des employés permanents d'Élections Canada.

4 Les dépenses électorales sous les autorisations législatives financent les dépenses d'opération de l'organisme ainsi que les dépenses supplémentaires encourues pour la préparation et la conduite d'élections, le remboursement des dépenses d'élection des candidats et des partis éligibles, et l'application de la Loi électorale du Canada.



Tableau A.2
Élections Canada
Rapport financier trimestriel
Pour le trimestre terminé le 30 juin 2013

Dépenses budgétaires par article courant (non vérifié)

Exercice 2012-2013 (en milliers de dollars)
  Dépenses prévues pour l'exercice se terminant le 31 mars 2013 1, 2 Sommes dépensées pendant le trimestre terminé le 30 juin 2012 Cumul des crédits utilisés à la fin du trimestre
Dépenses
Personnel 3 33 598 11 014 11 014
Transports et communications 427 427 427
Information 296 296 296
Services professionnels et spéciaux 2 600 2 600 2 600
Location 712 712 712
Services de réparation et d'entretien 1 803 1 803 1 803
Services publics, fournitures et approvisionnements 70 70 70
Acquisition de terrains, de bâtiments et d'ouvrages 6 6 6
Acquisition de matériel et d'outillage 86 86 86
Paiements de transfert 1 959 1 959 1 959
Frais de la dette publique -   -   -  
Autres subventions et paiements -   -   -  
Total des dépenses budgétaires brutes 41 557 18 973 18 973
Moins les revenus affectés aux dépenses
Revenus -   -   -  
Total des revenus affectés aux dépenses -   -   -  
Total net des dépenses budgétaires 41 557 18 973 18 973


Dépenses budgétaires par article courant (non vérifié) (suite)

Exercice 2013-2014 (en milliers de dollars)
  Dépenses prévues pour l'exercice se terminant le 31 mars 2014 1 Sommes dépensées pendant le trimestre terminé le 30 juin 2013 Cumul des crédits utilisés à la fin du trimestre
Dépenses
Personnel 3 33 814 10 975 10 975
Transports et communications 452 452 452
Information 181 181 181
Services professionnels et spéciaux 3 326 3 326 3 326
Location 279 279 279
Services de réparation et d'entretien 2 403 2 403 2 403
Services publics, fournitures et approvisionnements 92 92 92
Acquisition de terrains, de bâtiments et d'ouvrages -   -   -  
Acquisition de matériel et d'outillage 80 80 80
Paiements de transfert 6 368 6 368 6 368
Frais de la dette publique -    -   -  
Autres subventions et paiements -    -   -  
Total des dépenses budgétaires brutes 46 998 24 159 24 159
Moins les revenus affectés aux dépenses
Revenus -   -   -  
Total des revenus affectés aux dépenses -   -   -  
Total net des dépenses budgétaires 46 998 24 159 24 159

1 Les dépenses législatives indiquées dans la colonne « Dépenses prévues pour l'exercice se terminent le 31 mars 201x » correspondent aux dépenses du premier trimestre, les autorisations législatives étant accordées à mesure que les dépenses sont engagées.

2 Les « Dépenses prévues » ne tiennent pas compte des mesures annoncées dans le Budget 2012.

3 Les frais de personnel sont couverts à la fois par le credit 15 (Dépenses de programme) et des autorisations législatives budgétaires; toutes les autres catégories de dépenses ne sont couvertes que par des autorisations législatives budgétaires.