open Menu secondaire

Participation électorale des jeunes au Canada

Résumé

La participation électorale des jeunes au Canada est en diminution. Toutefois, les causes de cette diminution sont mal connues.

À l'aide des données de recensement, nous traçons dans ce rapport un profil des jeunes au Canada. Nous soulignons les principales différences entre les Canadiens de 30 ans et moins et ceux de plus de 30 ans. Nous nous penchons aussi sur l'impact de divers facteurs sur la décision, pour les jeunes Canadiens, de voter. Nous effectuons ensuite une analyse par cohorte afin d'illustrer la façon dont la participation électorale des jeunes a évolué au fil du temps. Dans ces analyses, nous distinguons deux groupes de jeunes, les jeunes de 18 à 24 ans et ceux de 25 à 30 ans, que nous comparons avec tous les autres groupes d'âge. Enfin, nous examinons les facteurs qui semblent influer sur la décision des jeunes Canadiens de voter ou non. Nous présentons également un résumé des recherches dans ce domaine, particulièrement au Canada, mais aussi à l'étranger, afin de cerner l'état des connaissances actuelles et les principales lacunes, et de déterminer les meilleures voies à suivre pour la recherche future.

Nous avons constaté que les jeunes Canadiens étaient différents des Canadiens plus âgés. Ils sont moins susceptibles d'être mariés, sont un peu plus instruits et un peu moins croyants. Leur revenu est moins élevé. Mais ils sont plus susceptibles d'être nés au Canada.

De ces facteurs sociodémographiques, l'instruction et l'origine (le fait d'être né au Canada) sont ceux qui ont le plus d'incidence sur la participation électorale. Les déterminants les plus importants sont toutefois l'intérêt pour la politique et le degré d'information au sujet de la politique. Notre analyse par cohorte nous permet de suggérer que la diminution de la participation électorale en général est principalement attribuable à la diminution de la participation électorale des jeunes. Au terme de l'examen des connaissances actuelles sur les causes de cette diminution chez les jeunes, nous proposons que des études supplémentaires soient effectuées afin de déterminer les solutions qui permettraient de renverser la tendance.