Aperçu de l'évaluation postélectorale sur l'élection générale de 2000
1. Électeurs
1.1 Renseignements à l'intention des électeurs
Tout au long de la période électorale, Élections Canada a utilisé divers moyens pour informer l'électorat sur le processus du vote. Un dépliant contenant de l'information sur l'élection générale à venir, la marche à suivre pour s'inscrire et les divers moyens d'exercer le droit de vote a été envoyé dans chaque foyer canadien. Après la diffusion de ce dépliant, Élections Canada a posté une carte d'information de l'électeur à chaque personne dont le nom figurait sur les listes électorales préliminaires. Cette carte avait pour objet de confirmer l'exactitude des renseignements sur les électeurs inscrits et de leur fournir des renseignements précis sur les heures et les lieux de vote. Une campagne publicitaire télévisée communiquait des renseignements sur la procédure d'inscription, alors qu'une campagne de publicité multimédia ciblait divers publics précis. De l'information a été fournie par l'entremise du site Web d'–lections Canada, et une ligne téléphonique sans frais (1 800 INFO-VOTE) a permis de répondre aux demandes de renseignements des électeurs.
Dépliant d'information
Au total, 35 pour cent des électeurs se rappelaient clairement avoir vu le dépliant qui leur avait été envoyé avant l'élection. Ce taux est plus bas chez les jeunes (c'est-à-dire chez les électeurs de 18 à 34 ans) et chez les Autochtones, soit de 28 pour cent et de 31 pour cent respectivement. Les universitaires qui se souvenaient d'avoir vu le dépliant (soit 95 pour cent) ont estimé que les renseignements fournis étaient très utiles, voire essentiels.
Carte d'information de l'électeur
Selon l'EEC 2000, 83 pour cent des électeurs ont affirmé avoir reçu une carte d'information de l'électeur qui leur était adressée correctement (79 pour cent selon Ipsos-Reid). Cependant, les taux de pénétration sont inférieurs chez les Autochtones (68 pour cent) et chez les jeunes (64 pour cent).
Les électeurs ont dit que la carte d'information de l'électeur était la principale source d'information sur les processus du vote. La télévision, les journaux et la radio ont ensuite été mentionnés le plus souvent (dans cet ordre). Chez les sous-groupes ciblés de l'électorat, les jeunes et les Autochtones ont répondu que la télévision constituait leur principale source d'information, les représentants d'associations de personnes ayant des besoins spéciaux ont pour leur part mentionné le dépliant d'information et les brochures d'Élections Canada, et les représentants d'associations ethnoculturelles ont répondu que les journaux étaient la principale source d'information de leurs membres.
Service 1 800 INFO-VOTE
Huit pour cent des électeurs ont dit avoir utilisé le service d'information téléphonique sans frais d'Élections Canada. Ils ont exprimé une grande satisfaction à l'égard de l'information et des services reçus dans leurs communications avec Élections Canada. Un pourcentage légèrement plus élevé de jeunes et d'Autochtones ont répondu avoir utilisé ce service. La majorité des représentants des tiers ont répondu qu'ils avaient eu recours au service d'information, et la plupart d'entre eux s'en sont dits satisfaits.
D'après des commentaires qu'ils ont reçus, les directeurs du scrutin ont toutefois exprimé l'avis que le service 1 800 n'avait pas répondu à leurs attentes. Ainsi, 71 pour cent d'entre eux ont déclaré avoir reçu des demandes de renseignements d'électeurs qu'ils considéraient indûment dirigés vers leurs bureaux par le personnel du service INFO-VOTE.
Campagne de publicité
Chez les électeurs, 86 pour cent ont répondu avoir vu l'annonce d'Élections Canada dans laquelle on demandait : « Êtes-vous sur la liste? » Le même pourcentage de jeunes, mais une proportion plus faible d'Autochtones, ont aussi dit l'avoir vue. Tous les universitaires ayant participé au sondage se rappelaient l'avoir vue.
Dans l'ensemble, les réactions des électeurs et des universitaires à la campagne électorale ont été positives. Les électeurs ont affirmé que l'information fournie par Élections Canada était claire et facile à comprendre. Les universitaires ont trouvé la campagne claire et efficace, mais certains d'entre eux ont déclaré qu'elle n'était pas assez claire en ce qui concerne la possibilité de faire ajouter son nom à la liste le jour du scrutin et la façon de le faire. Les candidats, les partis et les directeurs du scrutin ont exprimé de l'insatisfaction au sujet de l'information fournie aux électeurs. Seulement quelques-uns d'entre eux ont trouvé que les communications d'Élections Canada avec les électeurs avaient été efficaces et efficientes.
Services aux associations de personnes ayant des besoins spéciaux
Les trois quarts des représentants d'associations de personnes ayant des besoins spéciaux étaient satisfaits des services fournis à leurs membres par Élections Canada. Environ 60 pour cent d'entre eux ont affirmé que l'information spéciale qui leur avait été fournie répondait aux besoins particuliers de leurs membres. La vaste majorité d'entre eux ont aussi répondu qu'ils avaient une perception favorable du rôle d'Élections Canada dans le déroulement de l'élection. La plupart des représentants ont déclaré connaître les services spéciaux offerts à leurs membres par Élections Canada.
Services aux associations ethnoculturelles
Cinquante-quatre pour cent des représentants d'associations ethnoculturelles ont dit être au courant des initiatives spéciales prises par Élections Canada pour les néo-Canadiens. Environ 40 pour cent ont commandé de l'information complémentaire comme des affiches, des dépliants, de l'information sur le jour du scrutin, la marche à suivre pour voter et d'autres documents traduits dans des langues autres que les deux langues officielles. Ceux qui ont dit ne pas en avoir commandé ont expliqué pour la plupart que leurs membres n'en avaient pas besoin ou n'en avaient pas fait la demande. Parmi ceux qui ont commandé cette information supplémentaire, 65 pour cent se sont dits très satisfaits de la qualité des documents fournis dans les langues non officielles. Bien que seulement 40 pour cent aient été satisfaits de l'ensemble des services spéciaux reçus d'Élections Canada pour leurs membres, le taux de satisfaction a atteint 54 pour cent chez les représentants qui étaient au courant des services spéciaux mis à la disposition de leurs membres.
Site Web d'Élections Canada
Selon les universitaires, l'avènement d'Internet n'a pas changé sensiblement la façon dont les électeurs ont obtenu de l'information sur les élections, en grande partie parce qu'un bon nombre d'électeurs n'y avaient pas accès. D'après l'enquête Ipsos-Reid, 70 pour cent des électeurs (82 pour cent des jeunes et 60 pour cent des Autochtones) avaient accès à Internet. Parmi les électeurs qui avaient accès à Internet, 13 pour cent ont dit avoir recherché de l'information sur l'élection sur Internet et 10 pour cent avoir visité le site Web d'Élections Canada. Au total, le taux de pénétration du site Web d'Élections Canada dans l'électorat a été d'environ 2 pour cent (3 pour cent chez les jeunes, mais moins de 2 pour cent chez les Autochtones).
La plupart de ceux qui ont répondu à l'enquête sur le site Web d'Élections Canada ont eu une réaction très positive au site. En effet, 60 pour cent se sont dits satisfaits de l'information fournie et de la facilité d'utilisation. Cependant, les taux de satisfaction étaient plus bas en ce qui concerne la fonctionnalité générale du site, la navigation dans le site et la vitesse de téléchargement.
Les répondants de l'enquête sur le site Web ont estimé que le site avait réussi à renforcer leur confiance dans le rôle d'Élections Canada et qu'il avait un effet positif sur l'image de l'organisme.
Les universitaires ont dit que la section donnant les résultats des élections passées et celle des lois et politiques électorales étaient les plus utiles pour eux. Malgré leur satisfaction générale à l'égard du site Web, certains ont estimé qu'il était trop spécialisé pour la plupart des électeurs.
Suggestions pour améliorer l'efficacité de l'information fournie aux électeurs | Formulées par les électeurs et associations | Formulées par les candidats et partis politiques | Formulées par les directeurs du scrutin | Formulées par les universitaires |
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Améliorer le service 1 800 INFO-VOTE | x | x | x | |
Clarifier la publicité sur la procédure d'inscription | x | x | x | |
Améliorer le dépliant pour qu'il attire davantage l'attention | x | x | ||
Améliorer la fonctionnalité et la vitesse du site Web | x | x | ||
Mieux faire connaître le site Web | x |
1.2 Inscription des électeurs
L'élection générale de 2000 est la première élection pour laquelle les listes électorales préliminaires ont été produites à partir du Registre national des électeurs plutôt qu'en ayant recours à un recensement porte-à-porte. Étant donné les changements démographiques qui surviennent chaque année dans la population électorale et les déplacements des électeursnote 1, Élections Canada visait un taux d'inscription de 97 pour cent sur les listes électorales préliminaires et comptait que l'information soit exacte dans 80 pour cent des cas. Selon les estimations faites après l'élection, 83 pour cent des électeurs étaient inscrits correctement sur les listes préliminaires.
Listes électorales préliminaires
L'EEC 2000 a révélé que 83 pour cent des électeurs avaient reçu leur carte d'information de l'électeur, signe que leur nom était sur les listes électorales préliminaires. Toutefois, 16 pour cent des électeurs ont déclaré n'avoir jamais reçu leur carte (24 pour cent des Autochtones et 26 pour cent des jeunes, selon Ipsos-Reid).
Malgré les objectifs de fiabilité et de qualité mentionnés plus haut, la majorité des candidats et des représentants des partis politiques se sont dits peu satisfaits des listes électorales préliminaires. Les directeurs du scrutin ont déclaré avoir reçu des plaintes nombreuses ou importantes au sujet des listes électorales préliminaires, ajoutant que le degré d'exactitude de ces listes ne répondait pas à leurs attentes.
Par ailleurs, les directeurs du scrutin et les universitaires ont constaté une certaine confusion découlant de l'utilisation du terme « ou à l'occupant », qui figurait à côté du nom de l'électeur sur la carte d'information de l'électeur, c'est-à-dire lorsque le nom qui figurait sur la carte n'était pas celui de l'électeur.
Processus de révision et listes révisées
La révision des listes électorales nécessite l'ajout, la correction et la radiation de noms. Moins de 6 pour cent des répondants (10 pour cent chez les jeunes et 5 pour cent chez les Autochtones) ont reçu une carte d'information de l'électeur erronée : les renseignements sur l'électeur étaient inexacts ou le nom figurant sur la carte n'était pas celui de l'électeur. De ces répondants, 70 pour cent ont décidé de faire corriger l'information; et parmi eux, 82 pour cent ont affirmé que le processus était très facile ou assez facile. Les jeunes ont trouvé la procédure d'inscription légèrement plus difficile que ne l'ont trouvée les autres électeurs.
Les universitaires ont jugé la procédure d'inscription assez facile. Certains d'entre eux ont toutefois signalé que le processus plaçait indûment le fardeau sur les électeurs et qu'il exigeait trop d'initiative de la part de ceux-ci, surtout des électeurs qui participaient moins ou que l'élection n'intéressait pas à prime abord.
On a examiné dans le cadre de l'EEC 2000 la principale raison pour laquelle certains électeurs n'ont pas essayé de s'inscrire ou de faire corriger les renseignements inexacts à leur sujet. Quarante-huit pour cent (51 pour cent des jeunes) ont donné une raison d'ordre politique, comme le manque d'intérêt, le cynisme, le mécontentement ou l'incapacité de faire un choix parmi les candidats ou les partis. Par ailleurs, 15 pour cent (16 pour cent des jeunes) ont donné une raison personnelle, comme la non-disponibilité ou l'incapacité d'être présent, ou encore ont répondu que l'exercice du droit de vote allait à l'encontre de leurs croyances personnelles. Enfin, 28 pour cent (23 pour cent des jeunes) ont invoqué des raisons d'ordre administratif, affirmant que le bureau de scrutin était situé trop loin ou qu'il n'était pas accessible, ont soulevé un problème de changement d'adresse, un manque d'information sur les procédures de vote ou d'inscription ou une carte d'information de l'électeur manquante.
Les candidats et les partis politiques sont généralement restés neutres sur la plupart des aspects de l'inscription des électeurs. Lorsqu'ils ont exprimé une opinion, ils ont toutefois déclaré un faible degré de satisfaction, surtout à l'égard de l'inscription aux bureaux de vote par anticipation et le jour du scrutin, du processus de révision ciblée et de l'exactitude des listes électorales révisées. Lorsqu'on leur a demandé s'ils étaient satisfaits de certains programmes précis visant à favoriser l'inscription de groupes d'électeurs ciblés, les candidats ont exprimé leur insatisfaction quant au processus d'inscription en vertu des Règles électorales spéciales et à l'aide à l'inscription pour les électeurs ayant des besoins spéciaux, tandis que les partis politiques étaient davantage insatisfaits de la procédure d'inscription pour les électeurs sans abri.
Les directeurs du scrutin ont exprimé eux aussi de faibles niveaux de satisfaction quant au processus de révision ciblée et face au système RÉVISE, système informatisé utilisé pour mettre à jour et pour produire les listes électorales révisées.
Registre national des électeurs
Tant les candidats que les partis politiques étaient en désaccord sur l'énoncé selon lequel le Registre national des électeurs a permis de réduire le nombre de demandes de renseignements de la part des électeurs qu'ils ont dû traiter, par rapport au nombre de demandes reçues sous l'ancien système de recensement. Des candidats et des universitaires se sont aussi dits insatisfaits du registre, estimant que l'ancien système de recensement était plus efficace.
Suggestions pour améliorer le taux d'inscription des électeurs | Formulées par les candidats | Formulées par les partis politiques | Formulées par les directeurs du scrutin | Formulées par les universitaires |
---|---|---|---|---|
Augmenter l'information sur les procédures d'inscription | x | x | x | x |
Accroître l'exactitude des listes électorales | x | x | x | x |
Améliorer le programme de la carte d'information de l'électeur | x | x | ||
Améliorer le processus de révision et RÉVISE | x | x |
1.3 Participation électorale
La participation des électeurs à la 37e élection générale a été légèrement supérieure à 61 pour cent. Toutefois, l'EEC 2000 révèle que 83 pour cent des électeurs avaient déclaré avoir voté (82 pour cent selon Ipsos-Reid). Il est généralement reconnu que certains éléments de la méthodologie des études sur les élections, combinés à la tendance des répondants à surestimer dans leurs réponses leur participation électorale, mènent à la surestimation des taux de participationnote 2.
Électeurs
La vaste majorité des électeurs (92 pour cent) qui ont participé aux études ont dit avoir voté dans un bureau de scrutin ordinaire le jour du scrutin, 7 pour cent dans un bureau de vote par anticipation et moins de 1 pour cent, au bureau du directeur du scrutin, dans un bureau de scrutin itinérant le jour du scrutin ou par bulletin spécial. Près de 90 pour cent des répondants ont dit qu'ils connaissaient très bien ou assez bien la procédure de vote et 95 pour cent l'ont trouvée facile. Le vote par anticipation a été considéré comme légèrement moins facile que le vote à un bureau de scrutin le jour du scrutin.
L'EEC 2000 avait pour objectif de déterminer la raison principale des électeurs pour ne pas voter. Parmi les répondants qui n'ont pas voté, 44 pour cent ont donné une raison politique, comme le manque d'intérêt, le cynisme, le mécontentement ou l'incapacité de choisir parmi les candidats ou les partis. Quarante-trois pour cent ont invoqué des raisons personnelles, comme la non-disponibilité ou l'incapacité d'être présent ou ont dit que l'exercice du droit de vote allait à l'encontre de leurs croyances personnelles. Enfin, 13 pour cent ont donné une raison d'ordre administratif liée à l'inscription ou à l'emplacement et à l'accessibilité du bureau de scrutin.
En général, les personnes qui n'ont pas voté trouvaient qu'il n'est pas important de voter aux élections, étaient peu souvent engagées socialement et politiquement et ne considéraient pas que leur vote avait de l'importance. Elles étaient aussi moins susceptibles de penser que le gouvernement et les partis répondent à leurs besoins.
Jeunes
Soixante-huit pour cent des jeunes de moins de 35 ans ont dit avoir voté. La plupart des jeunes électeurs ont répondu qu'ils connaissaient assez ou très bien les procédures de vote et plus de la moitié des jeunes ont déclaré qu'ils avaient suivi le déroulement de l'élection d'assez près ou de très près.
Parmi les jeunes n'ayant pas voté, 27 pour cent ont dit n'avoir pas eu assez de temps pour voter et 23 pour cent ont affirmé que l'élection ne les préoccupait pas vraiment.
Autochtones
Chez les répondants autochtones, 70 pour cent ont affirmé avoir voté. Parmi eux, 89 pour cent ont voté dans un bureau de scrutin ordinaire et 6 pour cent, dans un bureau de vote par anticipation. La plupart des Autochtones ont dit qu'ils connaissaient très bien ou assez bien les procédures de vote et plus de la moitié d'entre eux ont affirmé avoir suivi l'élection d'assez près ou de très près.
Les Autochtones qui n'ont pas voté ont allégué le manque de temps (17 pour cent) comme première raison pour ne pas avoir exercé leur droit de vote, mais ils ont été presque aussi nombreux (16 pour cent) à dire que le bureau de scrutin était trop loin ou qu'ils n'ont pu s'y rendre.
Associations de personnes ayant des besoins spéciaux
Selon 62 pour cent des représentants d'associations de personnes ayant des besoins spéciaux, le mode de scrutin préféré de leurs membres était le vote le jour du scrutin et 29 pour cent le vote dans un bureau de vote par anticipation. Ils ont dit aussi que leurs membres étaient plus nombreux que tout autre groupe à voter le jour du scrutin dans un bureau de scrutin itinérant, à utiliser le bulletin de vote spécial ou à voter au bureau de leur directeur du scrutin.
Vingt-huit pour cent des associations de personnes ayant des besoins spéciaux étaient satisfaites de la disponibilité des bureaux de scrutin itinérants, tandis que 22 pour cent d'entre elles étaient insatisfaites. Elles étaient aussi d'accord (dans une moins forte proportion) pour dire que des interprètes étaient disponibles sur les lieux pour aider leurs membres ayant des besoins spéciaux.
Associations ethnoculturelles
D'après 64 pour cent des associations ethnoculturelles ayant participé aux études, le mode de scrutin préféré de leurs membres était le vote dans un bureau de scrutin le jour du scrutin. Chez les autres, 22 pour cent préfèrent le bureau de vote par anticipation et 14 pour cent le vote par bulletin spécial.
Suggestions pour augmenter le taux de participation électorale | Formulées par les candidats | Formulées par les partis politiques | Formulées par les directeurs du scrutin | Formulées par les universitaires |
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Améliorer l'éducation et l'information des électeurs | x | x | x | x |
Instaurer le vote obligatoire | x | x | x | |
Mieux choisir l'emplacement des bureaux de scrutin | x | x | ||
Tenir les élections à date fixe | x | x | ||
Adopter la représentation proportionnelle | x | |||
Instaurer un congé national le jour du scrutin | x | x | ||
Prolonger la période de scrutin en y ajoutant la fin de semaine | x | x |
1.4 Inscription et vote par Internet
Entre 68 pour cent et 79 pour cent des électeurs, le pourcentage variant en grande partie selon l'âge, ont dit que, si la technologie le permettait, ils appuieraient l'utilisation d'Internet dans le processus électoral. Certaines applications d'Internet ont reçu un soutien important, comme la vérification du nom et de l'adresse en direct, la vérification du bureau de scrutin, l'obtention d'information sur les candidats et les partis politiques et la communication avec les représentants locaux d'Élections Canada. Les jeunes, les Autochtones, les universitaires, les associations de personnes ayant des besoins spéciaux et les associations ethnoculturelles se sont tous montrés largement en faveur de ces utilisations.
Cependant, ceux qui ont répondu au sondage portant sur le site Web d'Élections Canada sont ceux qui ont appuyé le plus vigoureusement l'utilisation d'Internet pour vérifier où se trouvait leur bureau de scrutin (96 pour cent) et l'information sur l'électeur en ligne (94 pour cent). Dans cet échantillon, 95 pour cent des répondants ont dit passer plus d'une heure par jour en ligne.
Environ les trois quarts des électeurs ont dit qu'ils s'inscriraient en direct dans l'avenir, si la technologie le permettait. Certains universitaires n'étaient toutefois pas d'accord sur l'inscription en direct, principalement parce qu'ils craignaient pour l'accessibilité, la sécurité et le secret du vote.
Le soutien des électeurs pour le vote en direct (47 pour cent) était nettement plus faible que pour les autres services en direct. Toutefois, 56 pour cent des électeurs ont dit que le vote électronique devrait être permis une fois la sécurité des systèmes établie. L'appui au vote par Internet a été fort chez les Autochtones, les jeunes et les associations de personnes ayant des besoins spéciaux et faible chez les associations ethnoculturelles et les universitaires. Les candidats et les représentants des partis politiques ont dit ne pas avoir confiance que leur droit de surveiller et d'examiner le déroulement du vote en direct pouvait être protégé avec de tels systèmes.
D'après l'EEC 2000, 64 pour cent des répondants qui n'ont pas voté l'auraient fait s'il avait été possible de voter par téléphone ou par Internet.
Suggestions pour de nouvelles initiatives utilisant Internet | Formulées par les électeurs | Formulées par les candidats | Formulées par les partis politiques | Formulées par les universitaires |
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Offrir l'information sur les bureaux de scrutin en direct | x | |||
Permettre l'inscription en direct des électeurs | x | x | ||
Assurer le secret et la confidentialité du vote et prévenir les fraudes | x | x | ||
Protéger le droit des candidats et des partis politiques de surveiller et d'examiner le processus de vote | x | x | ||
Mettre à l'essai le vote électronique dans des groupes cibles comme les jeunes | x | |||
Promouvoir l'accessibilité, la simplicité et la disponibilité | x |
Retour à la Note 1 Pour de plus amples détails, voir le Rapport du directeur général des élections du Canada sur la 37e élection générale tenue le 27 novembre 2000.
Retour à la Note 2 Pour de plus amples renseignements sur la question, voir notamment ANDERSON, Barbara A. et Brian D. SILVER. « Measurement and Mismeasurement of the Validity of the Self-Reported Vote », dans American Journal of Political Sciences 30 (novembre), 1986, p. 771-785.