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Résultats détaillésÉtude nationale auprès des électeurs pour la 43e élection générale fédérale canadienne : Rapport sur l'expérience des électeurs

1. Attitudes et comportement électoral antérieur

Cette section porte sur les résultats ayant trait à l'opinion préélectorale des électeurs sur la politique et le vote ainsi qu'à leur comportement électoral passé.

Une forte majorité de répondants sont au moins moyennement intéressés par la politique

Une grande majorité (80 %) des répondants au sondage préélectoral ont affirmé être au moins moyennement intéressés par la politique, et plus du tiers (35 %), être très intéressés. Inversement, 15 % des répondants ont dit être peu intéressés par la politique, et 5 %, n'être pas du tout intéressés.

Figure 1 : Intérêt pour la politique

Q. : En règle générale, dans quelle mesure êtes-vous intéressé(e) par la politique? Base : n = 49 993; tous les répondants. [Ne sait pas/refus : 1 %] [Vague 1]

Figure 1 : Intérêt pour la politique

[Description de la] « Figure 1 : Intérêt pour la politique »

Ce graphique à barres verticales montre la mesure dans laquelle les répondants se sont dits intéressés par la politique. La répartition est la suivante : 

  • Très intéressé(e) : 35 %
  • Moyennement intéressé(e) : 45 %
  • Peu intéressé(e) : 15 %
  • Pas du tout intéressé(e) : 5 %

Les répondants suivants étaient moins susceptibles d'être très intéressés par la politique : 

  • les femmes (28 %, par rapport à 43 % des hommes);
  • les néo-Canadiens (31 %, par rapport à 35 % des autres Canadiens);
  • les répondants âgés de 18 à 24 ans (30 %, par rapport à 36 % des Canadiens de 25 ans et plus);
  • les jeunes NEET (22 %, par rapport à 34 % des jeunes aux études et à 33 % de ceux travaillant à temps plein).

De plus, la probabilité qu'une personne soit très intéressée par la politique diminuait à mesure qu'augmentait la sévérité d'une incapacité (passant de 37 % pour les personnes n'ayant aucune incapacité à 28 % pour celles ayant une incapacité sévère ou très sévère).

Près des trois quarts des répondants ont affirmé que le vote est surtout un devoir

À la question de savoir si, pour eux personnellement, le vote était surtout un devoir ou un choix, près des trois quarts (73 %) des répondants ont dit considérer le vote davantage comme un devoir, et un quart (25 %), davantage comme un choix. Deux pour cent des répondants ont dit ne pas savoir ou se sont abstenus de répondre.

Figure 2 : Voter est-il un devoir ou un choix?

Q. : Pour vous personnellement, est-ce que voter est surtout un devoir ou un choix? Base : n = 49 993; tous les répondants. [Ne sait pas/refus : 2 %] [Vague 1] [L'échantillon a été divisé pour les questions 55 et 56.]

Figure 2 : Voter est-il un devoir ou un choix?

[Description de la] « Figure 2 : Voter est-il un devoir ou un choix? »

Ce graphique circulaire montre que 73 % des répondants ont dit considérer le vote davantage comme un devoir, et 25 %, davantage comme un choix.

Les répondants suivants étaient moins susceptibles de considérer le vote comme un devoir plutôt qu'un choix : 

  • les électeurs autochtones (61 %, par rapport à 74 % des électeurs non autochtones);
  • les électeurs âgés de 18 à 24 ans (64 %, par rapport à 74 % des électeurs de 25 ans et plus);
  • les jeunes NEET (57 %, par rapport à 67 % des jeunes aux études et à 70 % de ceux travaillant à temps plein);
  • les répondants qui n'étaient pas intéressés par la politique (54 %, par rapport à 78 % de ceux qui s'y intéressaient).

De plus, la probabilité de considérer le vote comme un devoir plutôt qu'un choix : 

  • diminuait à mesure qu'augmentait la sévérité d'une incapacité (passant de 76 % des personnes n'ayant aucune incapacité à 62 % de celles ayant une incapacité sévère ou très sévère);
  • augmentait avec l'âge, passant de 64 % des répondants de 18 à 24 ans à 83 % de ceux de 75 ans et plus;
  • augmentait avec le niveau d'études, passant de 61 % des électeurs détenant au plus un diplôme d'études secondaires à 79 % de ceux ayant un diplôme universitaire.

Un peu plus de la moitié des répondants ont indiqué avoir voté à toutes les élections

Un peu plus de la moitié (52 %) des répondants ont dit avoir voté à chaque élection depuis qu'ils en ont le droit. Près du tiers (30 %) ont affirmé avoir voté à la plupart des élections depuis qu'ils en ont le droit, et 12 %, avoir voté à certaines élections. Un petit nombre de répondants (6 %) ont déclaré n'avoir voté à aucune élection.

Figure 3 : Participation aux élections précédentes

Q. : À chaque élection, un grand nombre de personnes ne votent pas ou ne peuvent pas voter pour diverses raisons. En pensant aux différentes élections qui ont eu lieu depuis que vous avez le droit de vote, avez-vous voté à aucune élection, certaines, la plupart ou à toutes les élections? Base : n = 49 993; tous les répondants. [Ne sait pas/refus : 1 %] [Vague 1]

Figure 3 : Participation aux élections précédentes

[Description de la] « Figure 3 : Participation aux élections précédentes »

Ce graphique à barres horizontales montre le pourcentage d'élections antérieures dans lesquelles les répondants avaient le droit de vote et auxquelles ils se souvenaient avoir voté. La répartition est la suivante : 

  • Toutes les élections : 52 %
  • La plupart des élections : 30 %
  • Certaines élections : 12 %
  • Aucune élection : 6 %

Les membres des sous-groupes suivants étaient moins susceptibles d'affirmer avoir voté à toutes les élections : 

  • les électeurs ayant une incapacité sévère/très sévère (38 %) ou une incapacité légère/modérée (48 %), par rapport aux électeurs n'ayant aucune incapacité (55 %);
  • les électeurs autochtones (38 %, par rapport à 53 % des électeurs non autochtones);
  • les immigrants qui sont devenus citoyens avant la 42e EG et ceux qui sont devenus citoyens après la 42e EG (48 % et 32 %, respectivement, par rapport à 53 % des non-immigrants);
  • les Canadiens âgés de 18 à 24 ans (43 %, par rapport à 53 % des Canadiens de 25 ans et plus);
  • les jeunes NEET (30 %, par rapport à 46 % des répondants de 18 à 34 ans travaillant à temps plein et à 43 % de ceux aux études);
  • les répondants qui n'étaient pas intéressés par la politique (32 %, par rapport à 57 % de ceux qui s'y intéressaient);
  • les répondants qui considéraient le vote surtout comme un choix (28 %, par rapport à 61 % de ceux qui considéraient le vote surtout comme un devoir).

Huit répondants sur 10 avaient voté à l'élection générale fédérale précédente

Un peu plus de 8 répondants sur 10 (83 %) ont affirmé avoir voté à l'EG fédérale précédente, qui a eu lieu le 19 octobre 2015, et près de 1 sur 10 (8 %) était un nouvel électeur en 2019 et n'avait pas le droit de vote en 2015.

Figure 4 : Vote à l'élection générale fédérale de 2015

Q. : Avez-vous voté à l'élection générale fédérale précédente qui a eu lieu le 19 octobre 2015? Base : n = 49 883; tous les répondants. [Vague 1]

Figure 4 : Vote à l'élection générale fédérale de 2015

[Description de la] « Figure 4 : Vote à l'élection générale fédérale de 2015 »

Ce graphique à barres horizontales montre le pourcentage de répondants ayant voté à l'élection générale fédérale précédente, le 19 octobre 2015. La répartition est la suivante : 

  • Oui [j'ai voté à la dernière élection fédérale] : 83 %
  • Non [je n'ai pas voté] : 8 %
  • Je n'avais pas le droit de vote en 2015 : 8 %
  • Je ne me souviens pas : 2 %

Les groupes suivants étaient moins susceptibles de déclarer avoir voté à l'EG fédérale de 2015 : 

  • les électeurs ayant une incapacité sévère/très sévère (71 %, par rapport à 85 % des électeurs n'ayant aucune incapacité et à 81 % de ceux ayant une incapacité légère/modérée);
  • les électeurs autochtones (75 %, par rapport à 83 % des électeurs non autochtones);
  • les répondants qui n'étaient pas intéressés par la politique (65 %, par rapport à 87 % de ceux qui s'y intéressaient);
  • les répondants qui considéraient le vote surtout comme un choix (67 %, par rapport à 89 % de ceux qui considéraient le vote surtout comme un devoir).

2. Inscription des électeurs

Cette section concerne l'expérience des électeurs relativement à l'inscription des électeurs avant et pendant l'EG fédérale de 2019.

Neuf électeurs sur 10 ont déclaré qu'ils étaient déjà inscrits avant l'élection

Dans le sondage préélectoral, 9 électeurs sur 10 (89 %) ont affirmé être déjà inscrits pour voter à une élection fédérale canadienne. Quatre pour cent ont dit ne pas être inscrits, et 7 % ne savaient pas.

Figure 5 : Inscription

Q. : Êtes-vous personnellement inscrit(e) pour voter lors d'une élection fédérale canadienne? Base : n = 49 993; tous les répondants. [Vague 1]

Figure 5 : Inscription

[Description de la] « Figure 5 : Inscription »

Ce graphique à barres horizontales montre le pourcentage de répondants personnellement inscrits pour voter à une élection fédérale canadienne. La répartition est la suivante : 

  • Oui [inscrit(e) pour voter] : 89 %
  • Non [pas inscrit(e) pour voter] : 4 %
  • Ne sait pas : 7 %

Les répondants suivants étaient moins susceptibles de dire qu'ils étaient inscrits : 

  • les répondants ayant une incapacité sévère ou très sévère (82 %, par rapport à 90 % des répondants n'ayant aucune incapacité et à 87 % de ceux ayant une incapacité légère ou modérée);
  • les électeurs autochtones (84 %, par rapport à 89 % des électeurs non autochtones);
  • les néo-Canadiens (60 %, par rapport à 88 % des immigrants qui sont devenus citoyens canadiens avant la 42e EG et à 90 % des non-immigrants);
  • les Canadiens âgés de 18 à 24 ans (64 %, par rapport à 92 % des Canadiens de 25 ans et plus);
  • les jeunes aux études et les jeunes NEET (70 % respectivement, par rapport à 83 % de ceux travaillant à temps plein);
  • les électeurs non binaires ou transgenres (79 %, par rapport à 89 % des hommes et à 90 % des femmes).

Les deux tiers des répondants savaient qu'ils étaient inscrits pour voter, parce qu'ils avaient voté à la dernière élection

Le plus souvent, les électeurs inscrits au moment du sondage préélectoral ont dit savoir qu'ils étaient inscrits en raison de leur expérience de la 42e EG : les deux tiers (66 %) ont affirmé le savoir parce qu'ils avaient voté à cette élection, près de la moitié (48 %) disant que l'information les concernant n'avait pas changé depuis, et 4 sur 10 (40 %) ont dit le savoir parce qu'ils avaient déjà reçu une CIE.

Un peu plus du tiers (36 %) des répondants ont affirmé savoir qu'ils avaient toujours été inscrits, ce qui laisse croire qu'ils le savaient depuis avant la 42e EG. Un autre tiers (37 %) des répondants ont dit avoir coché la case d'inscription sur leur formulaire de déclaration de revenus, ce qui est significatif quand on considère que le sondage préélectoral a été réalisé en juin, peu après la période de production des déclarations de revenus. Peu de répondants ont mentionné avoir consulté le site Web d'EC (5 %) ou avoir communiqué avec EC (2 %).

Figure 6 : Source d'information sur l'inscription

Q. : Comment savez-vous que vous êtes inscrit(e) pour voter? [Réponses multiples acceptées] Base : n = 44 559; répondants qui savaient qu'ils étaient inscrits. [Ne sait pas/refus : 2 %] [Vague 1]

Figure 6 : Source d'information sur l'inscription

[Description de la] « Figure 6 : Source d'information sur l'inscription »

Ce graphique à barres horizontales montre les sources d'information citées par les répondants pour préciser comment ils savaient qu'ils étaient inscrits pour voter. La répartition est la suivante : 

  • J'ai voté lors de la dernière élection fédérale : 66 %
  • Mes renseignements n'ont pas changé depuis la dernière élection fédérale : 48 %
  • J'ai reçu la CIE par la poste : 40 %
  • J'ai coché la case d'inscription sur mon formulaire de déclaration de revenus : 37 %
  • J'ai toujours été inscrit(e) : 36 %
  • J'ai utilisé le site Web d'Élections Canada : 5 %
  • J'ai communiqué avec Élections Canada : 2 %
  • Autre : 2 %

Une majorité se rappelait avoir reçu une CIE, et pratiquement tous ont affirmé que l'adresse et le nom étaient exacts

Après l'élection, environ 9 répondants sur 10 (93 %) qui savaient qu'une EG fédérale venait d'avoir lieu ont dit avoir reçu par la poste une CIE qui leur était adressée personnellement et qui sert à aviser les électeurs de leur inscription. Cette proportion est légèrement plus élevée que celle du Sondage auprès des électeurs de 2015, dans lequel 90 % des répondants se souvenaient d'avoir reçu une CIE.

Les groupes suivants étaient moins susceptibles de se souvenir d'avoir reçu une CIE : 

  • les électeurs ayant une incapacité sévère/très sévère (89 %, par rapport à 92 % de ceux ayant une incapacité légère/modérée et à 93 % des électeurs n'ayant aucune incapacité);
  • les électeurs autochtones (86 %, par rapport à 93 % des électeurs non autochtones);
  • les néo-Canadiens (89 %, par rapport à 93 % des autres Canadiens);
  • les Canadiens âgés de 18 à 24 ans (83 %, par rapport à 94 % des Canadiens de 25 ans et plus).

Pratiquement tous les répondants qui se souvenaient d'avoir reçu une CIE ont affirmé que le nom (98 %) et l'adresse (98 %) sur la carte étaient exacts. Les électeurs ayant une incapacité sévère/très sévère étaient moins susceptibles d'affirmer que leur nom (96 %) et leur adresse (97 %) étaient exacts par rapport à ceux ayant une incapacité légère/modérée ou aux électeurs n'ayant aucune incapacité (98 % dans ces deux cas pour le nom et pour l'adresse). Les Canadiens de 18 à 24 ans étaient moins susceptibles que ceux de 25 ans et plus d'affirmer que leur nom (97 %, par rapport à 98 %) ou leur adresse (96 %, par rapport à 98 %) étaient exacts.

La moitié des répondants ont dit s'être assurés qu'ils étaient correctement inscrits pour la 43e EG

Qu'ils aient reçu une CIE ou non, les répondants ont été invités à préciser ce qu'ils avaient fait, le cas échéant, pendant la période électorale pour s'assurer qu'ils étaient inscrits pour voter à la 43e EG.

La moitié (50 %) des répondants ont répondu avoir procédé à une vérification pour s'assurer qu'ils étaient bien inscrits pour voter, avec les bons renseignements. D'autres mesures ont aussi été prises, dans de faibles proportions : 7 % ont affirmé avoir mis leurs renseignements d'inscription à jour, et 3 %, s'être inscrits pour voter. Au total, 38 % des répondants ont dit n'avoir pris aucune de ces mesures.

Figure 7 : Inscription ou mise à jour des renseignements pendant l'élection

Q. : Qu'avez-vous fait pour vous assurer que vous étiez inscrit(e) pour voter à cette élection fédérale? Avez-vous…? Base : n = 21 403. [Ne sait pas/refus : 1 %] [Vague 2 + vague 3]

Figure 7 : Inscription ou mise à jour des renseignements pendant l'élection

[Description de la] « Figure 7 : Inscription ou mise à jour des renseignements pendant l'élection »

Ce graphique à barres horizontales montre les mesures prises par les répondants pour s'assurer qu'ils étaient inscrits pour voter. La répartition est la suivante : 

  • Effectué l'inscription pour voter : 3 %
  • Mis à jour les renseignements d'inscription : 7 %
  • Vérifié l'inscription et son exactitude : 50 %
  • Aucune des options ci-dessus : 38 %
  • Autre : 2 %

Les groupes suivants étaient plus susceptibles d'avoir mis à jour leurs renseignements d'inscription : 

  • les électeurs autochtones (11 %, par rapport à 7 % des électeurs non autochtones);
  • les néo-Canadiens (11 %, par rapport à 7 % des autres Canadiens);
  • les répondants de 18 à 24 ans (11 %, par rapport à 7 % des répondants de 25 ans et plus);
  • les jeunes qui travaillaient ou étaient aux études à temps plein (12 %, respectivement, par rapport à 7 % des jeunes NEET);
  • les répondants qui n'avaient pas reçu la CIE (16 %, par rapport à 7 % de ceux qui l'avaient reçue).

Les répondants suivants étaient plus susceptibles de s'être inscrits pour voter : 

  • les néo-Canadiens (15 %, par rapport à 2 % des autres Canadiens);
  • les répondants de 18 à 24 ans (11 %, par rapport à 2 % des répondants de 25 ans et plus);
  • les jeunes aux études (9 %, par rapport à 4 % de ceux travaillant à temps plein);
  • les répondants qui n'avaient pas reçu la CIE (9 %, par rapport à 2 % de ceux qui l'avaient reçue).

Les électeurs ont trouvé l'inscription plus facile qu'ils ne s'y attendaient

Parmi les répondants non inscrits au moment du sondage préélectoral, 3 sur 4 (75 %) s'attendaient à ce qu'il soit facile de s'inscrire, mais seulement environ le quart (28 %) s'attendait à ce que ce soit très facile.

Les électeurs qui ont dû s'inscrire ont trouvé qu'il était plus facile de le faire qu'ils ne l'avaient prévu. Dans le sondage postélectoral, 92 % des répondants qui s'étaient inscrits pour voter pendant l'élection ont rapporté avoir trouvé le processus facile, et plus des deux tiers (67 %), l'avoir trouvé très facile.

Figure 8 : Facilité de l'inscription pour le scrutin – attentes et expérience

Q. : Si vous vouliez aller voter, pensez-vous qu'il serait facile ou difficile pour vous de vous inscrire pour voter? Base : n = 5 434; répondants qui n'étaient pas inscrits pour voter. [Vague 1]

Q. : Dans quelle mesure était-il facile ou difficile de vous assurer que vous étiez inscrit(e)? Base : n = 459; répondants qui se sont inscrits. [Vague 2 + vague 3]

Figure 8 : Facilité de l'inscription pour le scrutin – attentes et expérience

[Description de la] « Figure 8 : Facilité de l'inscription pour le scrutin – attentes et expérience »

Ce graphique à barres verticales montre la mesure dans laquelle les répondants ont trouvé facile ou difficile de s'inscrire pour voter, en comparant leurs attentes avant d'être inscrits (barres grises), et leur appréciation de l'expérience réelle (barres bleues). La répartition est la suivante : 

Figure 8 : Facilité de l'inscription pour le scrutin – attentes et expérience
  Attentes Expérience
Très facile 28 % 67 %
Plutôt facile 47 % 25 %
Plutôt difficile 11 % 5 %
Très difficile 2 % 1 %
Ne sait pas 12 % 2 %

Les électeurs ont trouvé qu'il était très facile de s'assurer qu'ils étaient inscrits

La grande majorité (96 %) des électeurs qui se sont assurés d'être inscrits pour voter ont dit qu'il avait été facile de le faire, les trois quarts (77 %) affirmant qu'il avait été très facile de le faire.

Le degré de facilité perçu variait selon la mesure qui devait être prise : les électeurs qui devaient s'inscrire (67 %) ou mettre à jour leurs renseignements d'inscription (64 %) étaient moins susceptibles de dire qu'il avait été très facile de s'assurer qu'ils étaient inscrits pour voter à l'EG que ceux qui devaient seulement vérifier qu'ils étaient déjà inscrits, avec les bons renseignements (79 %).

Figure 9 : Facilité de l'inscription, de la mise à jour des renseignements et de la vérification de l'inscription
Facilité pour l'électeur de s'assurer qu'il était inscrit après la mesure prise Inscription Mise à jour d'inscription Vérification d'inscription Résultat global
Très facile 67 % 64 % 79 % 77 %
Plutôt facile 25 % 29 % 18 % 19 %
Plutôt difficile 5 % 5 % 1 % 2 %
Très difficile 1 % 1 % < 0,5 % < 0,5 %

Q. : Dans quelle mesure était-il facile ou difficile de vous assurer que vous étiez inscrit(e)? Base : n = 12 232; répondants qui se sont assurés d'être inscrits. [Ne sait pas/refus : 2 %] [Vague 2 + vague 3]

La majorité des répondants ont utilisé la CIE pour s'assurer qu'ils étaient correctement inscrits

La majorité (57 %) des répondants qui s'étaient assurés d'être inscrits pour voter à la 43e EG ont dit l'avoir fait en vérifiant que l'information sur leur CIE était exacte. Un peu plus de 1 répondant sur 5 (22 %) a eu recours au système d'inscription des électeurs en ligne, et 1 sur 10 (10 %) a affirmé avoir communiqué avec EC par l'intermédiaire du site Web de l'organisme.

Dans une moindre mesure, les électeurs ont aussi fait une vérification au bureau de scrutin avant de voter (6 %), fait une vérification à un bureau d'EC (4 %) ou communiqué avec EC par téléphone (3 %) ou par la poste (2 %).

Figure 10 : Méthode de vérification ou de mise à jour de l'inscription des électeurs

Q. : Comment vous êtes-vous assuré(e) que vous étiez inscrit(e) pour voter lors de l'élection fédérale? Base : n = 6 092; répondants qui se sont inscrits pour voter ou qui ont vérifié ou mis à jour leur inscription. [Ne sait pas/refus : 4 %] [Vague 3]

Figure 10 : Méthode de vérification ou de mise à jour de l'inscription des électeurs

[Description de la] « Figure 10 : Méthode de vérification ou de mise à jour de l'inscription des électeurs »

Ce graphique à barres horizontales montre le pourcentage de répondants qui ont eu recours aux différentes méthodes à leur disposition pour s'inscrire, mettre à jour leurs renseignements ou vérifier leur inscription. La répartition est la suivante : 

  • Je me suis assuré(e) que ma carte d'information de l'électeur était exacte : 57 %
  • J'ai utilisé le système d'inscription en ligne des électeurs : 22 %
  • J'ai communiqué avec Élections Canada par l'entremise du site Web : 10 %
  • Au lieu de scrutin avant de voter : 6 %
  • À un bureau local d'Élections Canada : 4 %
  • J'ai communiqué avec Élections Canada par téléphone : 3 %
  • J'ai communiqué avec Élections Canada par la poste : 2 %
  • Un agent réviseur d'Élections Canada est venu chez moi : moins de 0,5 %
  • Autre : 6 %

Les écarts significatifs suivants ont été relevés pour certains sous-groupes : 

  • les groupes suivants étaient plus susceptibles d'utiliser le système d'inscription en ligne :
    • les néo-Canadiens (37 %, par rapport à 22 % des autres Canadiens),
    • les électeurs de 18 à 24 ans (45 %, par rapport à 19 % de ceux de 25 ans et plus),
    • les jeunes aux études (44 %, par rapport à 37 % de ceux travaillant à temps plein et à 33 % des jeunes NEET);
  • les néo-Canadiens étaient plus susceptibles de communiquer avec Élections Canada en utilisant le site Web de l'organisme (21 %, par rapport à 10 % des autres Canadiens);
  • les répondants de 18 à 24 ans étaient plus susceptibles de vérifier leur inscription au bureau de scrutin avant de voter (11 %, par rapport à 5 % des répondants de 25 ans et plus).

3. Communication avec Élections Canada

Cette section porte sur les interactions des électeurs avec EC et son site Web pendant la période électorale ainsi que sur le degré de satisfaction des électeurs à l'égard du service reçu à ces occasions.

Peu de gens ont contacté Élections Canada pendant la période électorale, et la plupart de ceux qui l'ont fait ont utilisé le site Web ou le téléphone.

Un peu plus de 1 électeur sur 10 (12 %) a affirmé avoir communiqué avec EC pendant la période électorale, une hausse par rapport aux 7 % qui avaient répondu ainsi dans le Sondage auprès des électeurs à la suite de la 42e EG, en 2015.

La probabilité de communiquer avec EC était plus forte chez les électeurs autochtones (18 %, par rapport à 12 % des électeurs non autochtones), les néo-Canadiens (20 %, par rapport à 12 % des autres Canadiens) et les jeunes aux études (16 %, par rapport à 10 % des jeunes travaillant à temps plein et à 8 % des jeunes NEET). De plus, la probabilité qu'une personne communique avec EC augmentait à mesure qu'augmentait la sévérité d'une incapacité (passant de 11 % parmi les personnes n'ayant aucune incapacité à 18 % parmi celles ayant une incapacité sévère ou très sévère).

Les électeurs qui ont communiqué avec EC l'ont surtout fait au moyen d'un formulaire sur le site Web de l'organisme (39 %) ou par téléphone (36 %). Environ 1 sur 5 (21 %) s'est rendu à un bureau d'EC, et 1 sur 10 (11 %) a envoyé un courriel. Un nombre moindre a eu recours aux médias sociaux (5 %) ou à la poste (4 %).

Figure 11 : Mode de communication avec EC pendant la période électorale

Q. : Comment avez-vous communiqué avec Élections Canada? Base : n = 2 423; répondants au sondage en ligne qui ont communiqué avec EC pendant la période électorale. [Ne sait pas/refus : 2 %] [Vague 2 + vague 3]

Figure 11 : Mode de communication avec EC pendant la période électorale

[Description de la] « Figure 11 : Mode de communication avec EC pendant la période électorale »

Ce graphique à barres horizontales montre le pourcentage de répondants au sondage en ligne qui ont eu recours aux différentes méthodes à leur disposition pour communiquer avec Élections Canada pendant la période électorale. La répartition est la suivante : 

  • Formulaire Web : 39 %
  • Téléphone : 36 %
  • Bureau local d'Élections Canada : 21 %
  • Courriel : 11 %
  • Médias sociaux : 5 %
  • Poste : 4 %
  • Autre : 3 %

La vaste majorité des répondants étaient satisfaits du service reçu d'Élections Canada

La vaste majorité (89 %) des répondants qui ont communiqué avec EC pendant la période électorale ont affirmé être au moins plutôt satisfaits du service obtenu, et les deux tiers (66 %) se sont dits très satisfaits. Un électeur sur 10 a fait part d'un certain mécontentement, 5 % se disant plutôt insatisfaits, et 5 % de plus, très insatisfaits.

Figure 12 : Satisfaction à l'égard du service reçu en communiquant avec EC

Q. : Dans quelle mesure avez-vous été satisfait(e) du service que vous avez reçu lorsque vous avez communiqué avec Élections Canada? Base : n = 2 423; répondants au sondage en ligne qui ont communiqué avec EC pendant la période électorale. [Ne sait pas/refus : 1 %] [Vague 2 + vague 3]

Figure 12 : Satisfaction à l'égard du service reçu en communiquant avec EC

[Description de la] « Figure 12 : Satisfaction à l'égard du service reçu en communiquant avec EC »

Ce graphique à barres verticales montre la mesure dans laquelle les répondants au sondage en ligne ayant communiqué avec Élections Canada se sont dits satisfaits des services obtenus. La répartition est la suivante : 

  • Très satisfait(e) : 66 %
  • Plutôt satisfait(e) : 23 %
  • Plutôt insatisfait(e) : 5 %
  • Très insatisfait(e) : 5 %

Les répondants les moins susceptibles d'être très satisfaits du service reçu d'EC étaient les électeurs autochtones (59 %, par rapport à 67 % des électeurs non autochtones) et les électeurs de 18 à 24 ans (54 %, par rapport à 68 % des électeurs de 25 ans et plus). En outre, la probabilité qu'une personne soit très satisfaite diminuait à mesure qu'augmentait la sévérité d'une incapacité (passant de 69 % chez les personnes n'ayant aucune incapacité à 57 % chez celles ayant une incapacité sévère ou très sévère).

Environ le tiers des électeurs ont consulté le site Web d'Élections Canada pendant la période électorale, et ceux qui l'ont fait se sont dits satisfaits

Un peu plus du tiers (35 %) des électeurs ont affirmé avoir consulté le site Web d'EC pendant la période électorale, soit plus que les 23 % relevés dans le Sondage auprès des électeurs de 2015. La probabilité de visiter le site Web était plus forte chez les électeurs autochtones (40 %, par rapport à 35 % des électeurs non autochtones), les néo-Canadiens (56 %, par rapport à 35 % des autres Canadiens), les répondants de 18 à 24 ans (64 %, par rapport à 32 % de ceux de 25 ans et plus) et les jeunes aux études (67 %, par rapport à 50 % des jeunes travaillant à temps plein et à 46 % des jeunes NEET).

La plupart des répondants qui ont visité le site Web ont déclaré être plutôt (40 %) ou très (52 %) satisfaits de leur expérience. Aucun écart significatif n'a été relevé entre les sous-groupes quant à leur satisfaction à ce sujet.

Figure 13 : Satisfaction à l'égard du site Web d'EC

Q. : Dans quelle mesure avez-vous été satisfait(e) de votre expérience lorsque vous avez utilisé le site Web d'Élections Canada? Base : n = 6 413; répondants au sondage en ligne qui ont visité le site Web d'EC. [Ne sait pas/refus : 1 %] [Vague 2 + vague 3]

Figure 13 : Satisfaction à l'égard du site Web d'EC

[Description de la] « Figure 13 : Satisfaction à l'égard du site Web d'EC »

Ce graphique à barres verticales montre la mesure dans laquelle les répondants au sondage en ligne ayant visité le site Web d'Élections Canada se sont dits satisfaits. La répartition est la suivante : 

  • Très satisfait(e) : 52 %
  • Plutôt satisfait(e) : 40 %
  • Plutôt insatisfait(e) : 5 %
  • Très insatisfait(e) : 2 %

4. Participation électorale

Cette section porte sur des enjeux liés à la participation électorale.

Neuf répondants sur 10 ont affirmé avoir voté à l'élection générale de 2019

Parmi les répondants au sondage postélectoral qui étaient au courant de la tenue de la 43e EG, 9 sur 10 (90 %) ont dit avoir voté. Comme c'est souvent le cas, la participation électorale déclarée par les répondants dépasse la participation selon les chiffres officiels d'EC, qui a été de 67 % des électeurs inscrits 4. Le même phénomène a été constaté dans le sondage de 2015 à la suite de la 42e EG, lequel rapportait un taux de participation électorale déclarée de 90 %, alors que la participation réelle parmi les électeurs, selon les résultats officiels du scrutin publiés par EC, avait été de 68 % 5.

Figure 14 : Intentions de vote et participation à l’élection générale

Q. : Est il certain que vous irez voter, probable, improbable, ou certain que vous n'irez pas voter à l'élection fédérale de 2019? [Ne sait pas/refus : < 2 %] [Vague 1, vague 2]

Q. : Beaucoup de gens ne peuvent pas ou préfèrent ne pas voter, pour toutes sortes de raisons. Lequel des énoncés suivants vous décrit le mieux? [Ne sait pas/refus : < 2 %] [Vague 2 + vague 3]

Figure 14 : Intentions de vote et participation à l’élection générale

[Description de la] « Figure 14 : Intentions de vote et participation à l’élection générale »

Ce graphique à barres verticales montre l'intention de voter et la participation à l'élection générale indiquées par les répondants, en comparant les réponses données aux différentes phases depuis la période préélectorale jusqu'après l'élection. La répartition est la suivante : 

Figure 14 : Intentions de vote et participation à l’élection générale
  A voté à l'élection générale Certain de voter Votera probablement
Avant l'élection 80 % 14 %
Phase initiale de l'élection 0 % (omis du graphique) 82 % 12 %
Phase d'inscription moins de 0,5&nbasp;% (omis du graphique) 83 % 12 %
Phase de la CIE 1 % (omis du graphique) 83 % 10 %
Phase de voter d'avance 13 % 76 % 7 %
Phase du jour de l'élection 27 % 64 % 5 %
Après l'élection 90 %

Les électeurs suivants étaient moins susceptibles d'affirmer avoir voté : 

  • les électeurs autochtones (84 %, par rapport à 91 % des électeurs non autochtones);
  • les jeunes NEET (80 %, par rapport à 90 % des jeunes travaillant à temps plein et à 89 % des jeunes aux études);
  • les répondants qui n'avaient pas reçu de CIE pendant l'élection (73 %, par rapport à 92 % de ceux qui en avaient reçu une);
  • les répondants qui n'étaient pas intéressés par la politique (77 %, par rapport à 94 % de ceux qui s'y intéressaient;
  • les répondants qui considéraient le vote surtout comme un choix (79 %, par rapport à 95 % de ceux qui considéraient le vote surtout comme un devoir);
  • les personnes qui avaient le droit de vote, mais n'avaient pas voté à la 42e EG (57 %, par rapport à 95 % de celles qui avaient voté).

De plus, la probabilité qu'une personne affirme avoir voté diminuait à mesure qu'augmentait la sévérité d'une incapacité (passant de 92 % chez les personnes n'ayant aucune incapacité à 80 % chez celles ayant une incapacité sévère ou très sévère).

Dans le sondage préélectoral et celui en période électorale, les électeurs devaient spécifier s'il était probable ou improbable qu'ils votent à l'EG. Pendant l'étude, au moins 8 électeurs sur 10 (80 %) affirmaient soit être certains d'aller voter, soit avoir déjà voté en utilisant une méthode de voter d'avance. La dernière semaine de la période électorale, jusqu'au jour du scrutin 6, 92 % des électeurs ont affirmé soit être certains d'aller voter (64 %), soit avoir déjà voté (27 %), 5 % de plus disant qu'il était probable qu'ils votent. Ces chiffres indiquent un écart entre les intentions de participation déclarées et la participation réelle, nonobstant la forte participation déclarée par les répondants.

Dans le sondage préélectoral, les électeurs de l'Alberta et du Québec étaient plus susceptibles d'affirmer qu'il était probable ou certain qu'ils iraient voter à l'EG fédérale de 2019 (95 % dans les deux cas).

Les groupes suivants étaient moins susceptibles d'affirmer dans le sondage préélectoral qu'il était probable ou certain qu'ils iraient voter : 

  • les électeurs autochtones (88 %, par rapport à 94 % des électeurs non autochtones);
  • les répondants de 18 à 24 ans (87 %, par rapport à 95 % de ceux de 25 ans et plus);
  • les jeunes NEET (81 %, par rapport à 93 % des jeunes qui travaillaient et à 90 % de ceux aux études);
  • les répondants qui n'étaient pas intéressés par la politique (80 %, par rapport à 98 % de ceux qui s'y intéressaient);
  • les répondants qui considéraient le vote surtout comme un choix (84 %, par rapport à 99 % de ceux qui considéraient le vote surtout comme un devoir);
  • les personnes qui avaient le droit de vote, mais n'avaient pas voté en 2015 (62 %, par rapport à 98 % de celles qui avaient voté en 2015).

De plus, la probabilité que les répondants affirment qu'il était probable ou certain qu'ils votent à l'EG fédérale de 2019 : 

  • diminuait à mesure qu'augmentait la sévérité d'une incapacité (passant de 95 % chez les personnes n'ayant aucune incapacité à 84 % chez celles ayant une incapacité sévère ou très sévère);
  • augmentait en fonction du niveau d'études, passant de 87 % des répondants détenant au plus un diplôme d'études secondaires à 97 % de ceux ayant un diplôme d'études universitaires.

Nombre de non-votants ont affirmé s'être abstenus pour des raisons politiques

Pour expliquer leur abstention, les électeurs qui étaient au courant de l'élection et qui ont affirmé ne pas avoir voté (n = 1 751) ont le plus souvent cité des raisons politiques (43 %), suivis de loin par ceux qui ont invoqué des raisons liées à la vie courante ou à la santé (29 %), ou au processus électoral (12 %). Les « autres raisons » citées incluaient l'oubli de voter, les croyances religieuses ou autres, le travail et les engagements de dernière minute ainsi que les mauvaises conditions météo.

Figure 15 : Raison de ne pas voter – thèmes

Q. : Quelle est la principale raison pour laquelle vous n'avez pas voté? Base : n = 1 751; répondants au courant de l'élection, mais qui n'avaient pas voté. [Ne sait pas/refus : 2 %] [Vague 3]

Figure 15 : Raison de ne pas voter – thèmes

[Description de la] « Figure 15 : Raison de ne pas voter – thèmes »

Ce graphique à barres horizontales montre les quatre principales raisons pour lesquelles les répondants ont dit ne pas avoir voté. La répartition est la suivante : 

  • Raisons de nature politique : 43 %
  • Raisons liées à la vie courante ou à la santé : 29 %
  • Raisons liées au processus électoral : 12 %
  • Autres raisons : 16 %

Pour la 43e EG, les écarts significatifs suivants entre sous-groupes ont été relevés : 

  • Parmi ceux qui ont cité des raisons liées à la vie courante ou à la santé pour ne pas avoir voté : 
    • le fait d'être trop occupé pour voter a été mentionné plus souvent par les électeurs âgés de 18 à 54 ans (13 %) que par ceux de 55 ans et plus (4 %);
    • les problèmes de santé ou d'incapacité ont été davantage cités par les électeurs de 55 ans et plus (14 %) que par ceux de 18 à 54 ans (6 %);
    • la probabilité que les non-votants déclarent avoir été trop occupés diminuait à mesure qu'augmentait la sévérité d'une incapacité (14 % des non-votants n'ayant aucune incapacité, par rapport à 5 % de ceux ayant une incapacité sévère ou très sévère), tout comme la probabilité qu'ils affirment avoir été à l'extérieur de la ville (13 % des non-votants n'ayant aucune incapacité, par rapport à 6 % de ceux ayant une incapacité sévère ou très sévère);
    • en revanche, la probabilité de citer une maladie ou une incapacité comme raison pour ne pas avoir voté augmentait à mesure qu'augmentait la sévérité d'une incapacité (passant de 6 % chez les personnes n'ayant aucune incapacité à 13 % chez celles ayant une incapacité sévère ou très sévère).
  • Les répondants suivants étaient plus susceptibles de citer des raisons liées au processus électoral pour expliquer le fait qu'ils n'avaient pas voté : 
    • les électeurs ayant une incapacité sévère/très sévère (24 %, par rapport à 10 % de ceux ayant une incapacité légère/modérée et à 10 % des électeurs n'ayant aucune incapacité);
    • les électeurs autochtones (21 %, par rapport à 12 % des électeurs non autochtones);
    • les néo-Canadiens (30 %, par rapport à 12 % des autres Canadiens);
    • les électeurs qui n'avaient pas reçu la CIE (17 %, par rapport à 11 % de ceux qui l'avaient reçue).
  • Les répondants suivants étaient plus susceptibles de citer des raisons politiques pour expliquer le fait qu'ils n'avaient pas voté : 
    • les électeurs non autochtones (44 %, par rapport à 29 % des électeurs autochtones);
    • les non-immigrants et les immigrants qui sont devenus citoyens avant la 42e EG (43 %, par rapport à 27 % des néo-Canadiens);
    • les jeunes NEET et les jeunes travaillant à temps plein (50 % et 41 %, respectivement, par rapport à 30 % des jeunes aux études);
    • les non-votants ayant au plus un diplôme d'études secondaires et ceux ayant fait des études postsecondaires ou collégiales partielles (46 % et 45 %, respectivement, par rapport à 37 % de ceux ayant un diplôme universitaire);
    • les non-votants qui avaient le droit de vote en 2015, mais n'avaient pas voté (52 %, par rapport à 35 % des non-votants ayant voté en 2015).

Le tableau ci-dessous présente les raisons données par les répondants pour n'avoir pas voté à la 43e EG en 2019 ainsi que les raisons données dans le Sondage auprès des électeurs à la suite de la 42e EG en 2015 7. La proportion de répondants ayant cité des raisons politiques pour expliquer leur abstention est passée à 43 % en 2019, contre 37 % en 2015. Des différences notables ont été relevées dans la proportion de répondants ayant dit ne pas aimer les candidats, les partis ou la campagne (14 %) et la proportion de ceux qui ne savaient pas pour qui voter (7 %). En 2015, 10 % des non-votants avaient cité l'une ou l'autre de ces deux raisons. Inversement, la proportion de répondants qui ont cité des raisons liées à la vie courante ou à la santé a diminué, passant de 45 % à 29 %, la diminution la plus marquée étant associée aux répondants qui ont dit être trop occupés (11 %, par rapport à 25 % en 2015).

Figure 16a : Raisons de ne pas voter – ventilation – Raisons de nature politique
Raisons de ne pas voter (%) 2019
(n = 1 751)
2015
(n = 283)
Raisons de nature politique 43 37
N'aimait pas les candidats/les partis/la campagne 14 10 8
Avait le sentiment que voter ne ferait pas de différence 10 9
Pas intéressé par la politique 9 9
Ne savait pas pour qui voter 7 8
Manque d'information concernant les enjeux de la campagne et les positions des partis 4 7
Figure 16b : Raisons de ne pas voter – ventilation – Raisons liées à la vie courante ou à la santé
Raisons de ne pas voter (%) 2019
(n = 1 751)
2015
(n = 283)
Raisons liées à la vie courante ou à la santé 29 45
Trop occupé (plus de détails ci-dessous) 11 25
À l'extérieur de la ville (plus de détails ci-dessous) 10 15
Maladie ou incapacité 8 5
Figure 16c : Raisons de ne pas voter – ventilation – Raisons liées au processus électoral
Raisons de ne pas voter (%) 2019
(n = 1 751)
2015
(n = 283)
Raisons liées au processus électoral 12 11
Problème de transport/bureau de vote trop éloigné 3 2
N'était pas inscrit sur la liste électorale 2 3
Le lieu de vote n'était pas accessible 2 <1
Problèmes liés à la CIE 1 1
Ne pouvait pas prouver son identité ou son adresse 1 2
Manque d'information sur le processus de vote (p. ex., où voter, quand voter) 1 1
Files d'attente trop longues 1 2
Le processus de vote n'était pas accessible 1
Figure 16d : Raisons de ne pas voter – ventilation – Autres raisons
Raisons de ne pas voter (%) 2019
(n = 1 751)
2015
(n = 283)
Autres raisons 16 5
Croyances religieuses ou autres 2 9
A oublié de voter 2 1 10
Autres raisons 10
Ne sait pas 2 1

Les répondants qui ont affirmé avoir été trop occupés pour voter (n = 177) ont mentionné, par exemple, avoir eu d'autres priorités ce jour-là (40 %), avoir fait face à un imprévu qui les a empêchés de voter (36 %) et ne pas avoir trouvé le temps dans leur horaire (20 %).

Parmi les personnes qui n'ont pas voté parce qu'elles étaient à l'extérieur de la ville (n = 187), plus de la moitié (58 %) ont affirmé l'être pour des raisons personnelles, et environ le tiers (34 %), pour le travail. Les deux tiers (67 %) des répondants qui étaient à l'extérieur de la ville pour des raisons personnelles (n = 112) avaient planifié leur voyage.

La majorité des répondants ont voté à un bureau de scrutin le jour de l'élection

La majorité (57 %) des électeurs qui affirment avoir voté lors de l'EG fédérale tenue le 21 octobre 2019 disent l'avoir fait à un bureau de scrutin le jour de l'élection, tandis qu'un peu plus du tiers (37 %) déclarent avoir voté dans un bureau de vote par anticipation. Ces pourcentages représentent une diminution importante du vote le jour de l'élection et une augmentation du vote par anticipation par rapport au Sondage auprès des électeurs de 2015, dans le cadre duquel 73 % des répondants avaient déclaré avoir voté le jour de l'élection, et 25 %, à un bureau de vote par anticipation.

Il faut préciser que la participation au vote par anticipation déclarée par les répondants en 2019 dépasse la participation selon les résultats officiels du scrutin de la 43e EG, lesquels indiquent que 26&nbasp;% des votes valides ont été reçus aux bureaux de vote par anticipation. Néanmoins, l'augmentation du vote par anticipation déclaré concorde avec la tendance à la hausse relevée dans des sondages précédents et dans les résultats officiels de plusieurs élections antérieures.

Le graphique suivant montre que peu d'électeurs ont utilisé d'autres méthodes de vote, bien que le pourcentage de personnes qui affirment avoir voté à un bureau local d'EC soit passé de 4 %, contre 1 % dans le Sondage auprès des électeurs de 2015.

Figure 17 : Méthode de vote à l'élection générale

Q. : Quelle méthode avez-vous utilisée pour voter? Base : n = 19 426; répondants qui ont voté lors de l'élection générale fédérale. [Ne sait pas/refus : < 0,5 %] [Vague 2 + vague 3]

Figure 17 : Méthode de vote à l'élection générale

[Description de la] « Figure 17 : Méthode de vote à l'élection générale »

Ce graphique à barres horizontales montre le pourcentage de répondants qui ont eu recours aux différentes méthodes à leur disposition pour voter à l'élection générale fédérale. La répartition est la suivante : 

  • Au bureau de scrutin le jour de l'élection : 57 %
  • Au bureau de vote par anticipation : 37 %
  • À un bureau local d'Élections Canada : 4 %
  • À un bureau de vote sur campus : 1 %
  • Par la poste : moins de 0,5 %
  • À la maison : moins de 0,5 %
  • Autre : moins de 0,5 %

Les groupes suivants étaient plus susceptibles de dire qu'ils s'étaient rendus à un bureau de scrutin le jour de l'élection : 

  • les électeurs autochtones (64 %, par rapport à 57 % des électeurs non autochtones);
  • les néo-Canadiens (63 %, par rapport à 57 % des autres Canadiens);
  • les électeurs de 18 à 54 ans (62 %, par rapport à 50 % de ceux de 55 ans et plus);
  • les jeunes NEET (76 %, par rapport à 65 % de ceux qui travaillaient à temps plein et n'étaient pas aux études, et à 53 % des jeunes aux études).

Les répondants suivants étaient plus susceptibles de déclarer avoir voté à un bureau de vote par anticipation : 

  • les électeurs non autochtones (37 %, par rapport à 30 % des électeurs autochtones);
  • les électeurs n'ayant aucune incapacité ou ayant une incapacité légère/modérée (respectivement 37 % et 36 %, par rapport à 31 % de ceux ayant une incapacité sévère/très sévère);
  • les électeurs de 55 ans et plus (43 %, par rapport à 32 % de ceux de 18 à 54 ans);
  • les jeunes travaillant à temps plein (31 %, par rapport à 30 % de ceux aux études et à 21 % des jeunes NEET).

5. Se rendre au lieu de scrutin

Cette section porte sur des enjeux liés à l'expérience des votants pour se rendre et accéder au lieu de scrutin.

La plupart se sont rendus au lieu de scrutin à partir de la maison

Un peu plus des trois quarts (77 %) des répondants qui ont voté en personne (n = 19 270) ont dit s'être rendus au lieu de scrutin à partir de la maison. La plupart (16 %) des autres y sont allés à partir du travail, 3 %, à partir de l'école, et 4 %, à partir d'un autre endroit.

Figure 18 : Parti de la maison, du travail ou d'un autre endroit pour aller voter

Q. : Est-ce que vous vous êtes rendu au [bureau de scrutin/bureau de vote par anticipation/bureau local d'Élections Canada/bureau de vote sur le campus] à partir de chez vous, du travail, de l'école, ou d'ailleurs? Base : n = 19 270; répondants qui ont voté en personne. [Ne sait pas/refus : 1 %] [Vague 3]

Figure 18 : Parti de la maison, du travail ou d'un autre endroit pour aller voter

[Description de la] « Figure 18 : Parti de la maison, du travail ou d'un autre endroit pour aller voter »

Ce graphique à barres horizontales montre les lieux d’où les répondants sont partis pour voter : globalement (barres bleues); le jour de l’élection (barres grises); lors du vote par anticipation (barres rouges). La répartition est la suivante :

Figure 18 : Parti de la maison, du travail ou d'un autre endroit pour aller voter
  Globalement Jour de l'élection Vote par anticipation
Maison 77 % 72 % 87 %
Travail 16 % 22 % 6 %
École 3 % 2 % 2 %
Autre endroit 4 % 3 % 5 %

Les électeurs qui ont voté à un bureau de vote par anticipation étaient plus susceptibles de s'être rendus au bureau de scrutin à partir de la maison (87 %, par rapport à 72 % de ceux qui ont voté le jour de l'élection et à 74 % de ceux qui ont voté à un bureau local d'EC) et moins susceptibles d'être allés voter à partir du travail (6 %, par rapport à 22 % de ceux qui ont voté le jour de l'élection et à 15 % de ceux qui ont voté à un bureau local d'EC).

La moitié des répondants sont allés voter seuls, et la moitié, accompagnés

La moitié (50 %) des répondants qui ont voté en personne y sont allés seuls. Parmi les répondants de l'autre moitié, presque tous (47 %) y sont allés avec au moins une personne qui a aussi voté.

Figure 19 : Aller voter avec d'autres personnes

Q. : Quand vous êtes allé(e) voter, étiez-vous… Base : n = 19 271; tous les répondants qui ont voté en personne. [Ne sait pas/refus : <0,5 %] [Vague 3]

Figure 19 : Aller voter avec d'autres personnes

[Description de la] « Figure 19 : Aller voter avec d'autres personnes »

Ce graphique à barres horizontales montre le pourcentage de répondants ayant voté en personne qui sont allés voter seuls et le pourcentage qui sont allés avec d'autres. La répartition est la suivante : 

  • Seul(e) : 50 %
  • Avec au moins un autre votant : 47 %
  • Avec une autre personne, qui n'a pas voté : 3  

Les personnes des groupes suivants étaient plus susceptibles d'être allées voter seules : 

  • les répondants de 18 à 54 ans (53 %, par rapport à 46 % de ceux de 55 ans et plus);
  • les personnes qui avaient le droit de vote, mais qui n'avaient pas voté en 2015 (58 %, par rapport à 49 % de celles qui avaient voté en 2015);
  • les répondants qui ont voté à un bureau de vote sur campus, à un bureau local d'EC ou le jour de l'élection (respectivement 73 %, 61 % et 53 %, par rapport à 42 % de ceux qui ont voté à un bureau de vote par anticipation);
  • les personnes qui sont allées voter à partir du travail ou de l'école (respectivement 71 % et 64 %, par rapport à 45 % de celles qui sont parties de la maison).

Les personnes des groupes suivants étaient plus susceptibles d'être allées voter avec un autre électeur : 

  • les électeurs de 55 ans et plus (53 %, par rapport à 43 % de ceux de 18 à 54 ans);
  • les répondants qui avaient voté en 2015 (48 %, par rapport à 38 % des personnes qui avaient le droit de vote, mais qui n'avaient pas voté en 2015);
  • les votants par anticipation (55 %, par rapport à 44 % de ceux qui ont voté le jour de l'élection, à 36 % de ceux qui ont voté à un bureau d'EC et à 24 % de ceux qui ont voté sur campus);
  • les répondants qui sont allés voter à partir de la maison (53 %, par rapport à 27 % de ceux qui y sont allés à partir du travail et à 30 % de ceux qui y sont allés à partir de l'école).

Quatre personnes sur 10 ayant voté le jour de l'élection y sont allées le soir

Le jour de l'élection, les bureaux de vote partout au pays étaient ouverts 12 heures selon un horaire qui variait en fonction du fuseau horaire 11.

Les électeurs qui ont voté le jour de l'élection (n = 11 127) l'ont fait tout au long de la journée, la plus grande partie (42 %) entre 16 h et l'heure de fermeture des bureaux de scrutin. Trois répondants sur 10 (30 %) ont affirmé avoir voté le matin, c'est-à-dire entre l'heure d'ouverture des bureaux et midi. Un quart (26 %) des répondants ont voté entre midi et 16 h.

Figure 20 : Heure du vote, le jour de l'élection

Q. : Vous souvenez-vous vers quelle heure vous êtes allé(e) voter? Base : n = 11 127; répondants qui ont voté le jour de l'élection. [Ne sait pas/refus : 2 %] [Vague 2 + vague 3]

Figure 20 : Heure du vote, le jour de l'élection

[Description de la] « Figure 20 : Heure du vote, le jour de l'élection »

Ce graphique à barres horizontales montre l'heure où les votants sont allés voter, pour ceux qui l'ont fait le jour de l'élection. La répartition est la suivante : 

  • Avant 8 h : 1 %
  • Entre 8 h et 9 h : 3 %
  • Entre 9 h et 10 h : 8 %
  • Entre 10 h et 11 h : 10 %
  • Entre 11 h et midi : 7 %
  • Entre midi et 13 h : 5 %
  • Entre 13 h et 14 h : 7 %
  • Entre 14 h et 15 h : 7 %
  • Entre 15 h et 16 h : 7 %
  • Entre 16 h et 17 h : 10 %
  • Entre 17 h et 18 h : 13 %
  • Entre 18 h et 19 h : 11 %
  • Entre 19 h et 20 h : 6 %
  • Entre 20 h et 21 h : 2 %
  • Après 21 h : moins de 0,5 %

Au total, 30 % des répondants sont allés voter le matin (avant midi), 26 % y sont allés l'après-midi (entre midi et 16 h), et 42 % y sont allés le soir (entre 16 h et la fermeture des bureaux de scrutin).

Plus du tiers des votants par anticipation l'ont fait durant les nouvelles heures d'ouverture le matin

À la 43e EG, les heures du vote par anticipation ont été prolongées dans tout le pays, de 9 h à 21 h (heure locale) au lieu de midi à 20 h aux élections précédentes.

Parmi les votants qui sont allés à un bureau de vote par anticipation (n = 7 165), plus du tiers (37 %) ont profité du prolongement des heures de vote, déclarant être allés voter le matin, avant midi. La même proportion (37 %) a voté entre midi et 16 h. Contrairement au jour de l'élection, à peine plus de 1 votant sur 5 (22 %) est allé voter entre 16 h et la fermeture des bureaux de scrutin.

Figure 21 : Heure du vote, les jours du vote par anticipation

Q. : Vous souvenez-vous vers quelle heure vous êtes allé(e) voter? Base : n = 7 165; répondants qui ont voté à un bureau de vote par anticipation. [Ne sait pas/refus : 3 %] [Vague 2 + vague 3]

Figure 21 : Heure du vote, les jours du vote par anticipation

[Description de la] « Figure 21 : Heure du vote, les jours du vote par anticipation »

Ce graphique à barres horizontales montre l'heure où les votants sont allés voter, pour ceux qui l'ont fait lors du vote par anticipation. La répartition est la suivante : 

  • Entre 9 h et 10 h : 8 %
  • Entre 10 h et 11 h    5 %
  • Entre 11 h et midi    4 %
  • Entre midi et 13 h : 8 %
  • Entre 13 h et 14 h    2 %
  • Entre 14 h et 15 h    0 %
  • Entre 15 h et 16 h : 7 %
  • Entre 16 h et 17 h : 6 %
  • Entre 17 h et 18 h : 5 %
  • Entre 18 h et 19 h : 4 %
  • Entre 19 h et 20 h : 4 %
  • Entre 20 h et 21 h : 3 %

Au total, 37 % des répondants sont allés voter le matin (avant midi), 37 % y sont allés l'après-midi (entre midi et 16 h), et 22 % y sont allés le soir (entre 16 h et la fermeture des bureaux de scrutin).

Les deux tiers se sont rendus au lieu de scrutin en véhicule privé

Un peu plus des deux tiers (68 %) des répondants qui ont voté en personne ont affirmé s'être rendus au lieu de scrutin en véhicule privé. Un quart (26 %) disent avoir marché jusqu'au lieu de vote.

La grande majorité (96 %) des personnes ayant utilisé un véhicule privé ont déclaré avoir trouvé une place de stationnement convenable, mais les votants ayant une incapacité sévère/très sévère étaient plus susceptibles d'affirmer ne pas en avoir trouvé (5 %, par rapport à 3 % des votants n'ayant aucune incapacité).

Figure 22 : Moyen de transport utilisé pour aller voter

Q. : Quel moyen de transport avez-vous utilisé pour aller voter? Base : n = 19 271; répondants qui ont voté en personne. [Ne sait pas/refus : < 0,5 %] [Vague 3]

Figure 22 : Moyen de transport utilisé pour aller voter

[Description de la] « Figure 22 : Moyen de transport utilisé pour aller voter »

Ce graphique à barres horizontales montre les moyens de transport utilisés par les répondants qui sont allés voter en personne. La répartition est la suivante : 

  • Véhicule privé : 68 %
  • Marche : 26 %
  • Transport en commun : 3 %
  • Vélo : 1 %
  • Taxi (ou Uber, Lyft, etc.) : moins de 0,5 %
  • Autre : 1 %

Le graphique précise également que 96 % des 13 458 répondants qui se sont rendus au bureau de scrutin avec un véhicule privé ont trouvé une place de stationnement convenable.  

Les groupes suivants étaient plus susceptibles de déclarer avoir marché pour se rendre au lieu de scrutin : 

  • les répondants de 18 à 24 ans (33 %, par rapport à 26 % de ceux de 25 ans et plus);
  • les électeurs non autochtones (27 %, par rapport à 21 % des électeurs autochtones);
  • les néo-Canadiens (35 %, par rapport à 26 % des autres Canadiens);
  • les jeunes aux études (37 %, par rapport à 30 % de ceux travaillant à temps plein sans être aux études et à 29 % des jeunes NEET).

Par ailleurs, la probabilité qu'une personne ait marché jusqu'au lieu de scrutin diminuait à mesure qu'augmentait la sévérité d'une incapacité (passant de 27 % des personnes n'ayant aucune incapacité à 23 % de celles ayant une incapacité sévère/très sévère).

L'utilisation du transport en commun était plus répandue chez les répondants de 18 à 24 ans (10 %, par rapport à 2 % de ceux de 25 ans et plus) et chez les jeunes aux études (12 %, par rapport à 5 % de ceux travaillant à temps plein sans être aux études et à 2 % des jeunes NEET).

Les groupes suivants étaient plus susceptibles d'avoir utilisé un véhicule privé : 

  • les électeurs de 25 ans et plus (70 %, par rapport à 54 % de ceux de 18 à 24 ans);
  • les électeurs autochtones (73 %, par rapport à 68 % des électeurs non autochtones);
  • les non-immigrants et les immigrants qui sont devenus citoyens avant la 42e EG (69 %, par rapport à 58 % des néo-Canadiens);
  • les jeunes NEET et ceux travaillant à temps plein (respectivement 68 % et 63 %, par rapport à 47 % des jeunes aux études).

Un petit peu plus de la moitié des répondants ont déclaré n'avoir pas eu besoin de plus de 5 minutes pour se rendre au lieu de scrutin; pratiquement tous estimaient que la distance à parcourir, depuis leur domicile, était raisonnable

Dans le sondage postélectoral, plus de la moitié (54 %) des répondants ayant voté en personne ont indiqué s'être rendus au bureau de scrutin en 5 minutes ou moins, soit plus rapidement que ce à quoi ils s'attendaient; seulement 28 % d'entre eux pensaient qu'il faudrait au plus 5 minutes quand ils ont répondu au sondage préélectoral. Un quart (25 %) des votants ont déclaré avoir mis de 6 à 10 minutes pour se rendre au lieu de scrutin, et près de 1 sur 5 (19 %) a affirmé avoir eu besoin de plus de 10 minutes.

Le jour de l'élection comme les jours du vote par anticipation, la moyenne de temps qu'ont mis les électeurs à se rendre au lieu de scrutin était de 9 minutes, et la médiane, de 5 minutes. Ceux qui ont voté à un bureau local d'EC ont indiqué avoir eu besoin de plus de temps, la moyenne étant de 14 minutes et la médiane, de 10 minutes.

Figure 23 : Temps nécessaire pour se rendre au lieu de scrutin – attentes et réalité

Q. : Combien de temps pensez-vous qu'il vous faudra pour vous rendre au bureau de scrutin? Base : n = 49 993; répondants de la vague 1. [Ne sait pas/refus : 6 %]

Q. : À votre connaissance, combien de temps vous a-t-il fallu pour vous rendre au [bureau de scrutin/bureau de vote par anticipation/bureau local d'Élections Canada/bureau de vote sur le campus]? Base : n = 19 271; votants. [Ne sait pas/refus : 2 %] [Vague 3]

Figure 23 : Temps nécessaire pour se rendre au lieu de scrutin – attentes et réalité

[Description de la] « Figure 23 : Temps nécessaire pour se rendre au lieu de scrutin – attentes et réalité »

Ce graphique à barres horizontales montre le temps qu'il a fallu aux répondants pour se rendre à leur bureau de scrutin (barres bleues), en le comparant au temps qu'ils croyaient qu'il leur faudrait (barres grises). La répartition est la suivante : 

Figure 23 : Temps nécessaire pour se rendre au lieu de scrutin – attentes et réalité
  Attentes Réalité
0 à 5 minutes 28 % 54 %
6 à 10 minutes 29 % 25 %
11 à 15 minutes 17 % 9 %
16 à 20 minutes 8 % 4 %
21 à 30 minutes 8 % 3 %
Plus de 30 minutes 4 % 3 %

Les personnes des groupes suivants étaient moins susceptibles d'affirmer que le temps nécessaire pour se rendre à leur lieu de vote avait été de 5 minutes ou moins : 

  • les électeurs handicapés (52 %, par rapport à 55 % des électeurs n'ayant aucune incapacité);
  • les néo-Canadiens (47 %, par rapport à 55 % des autres Canadiens);
  • les jeunes de 18 à 34 ans qui étaient aux études à temps plein (51 %, par rapport à 59 % des jeunes NEET);
  • les électeurs de 18 à 24 ans (52 %, par rapport à 55 % des électeurs de 25 ans et plus).

Presque tous les répondants (98 %) ont affirmé que le lieu de vote était situé à une distance raisonnable de leur domicile, et 88 % ont qualifié cette distance de « très raisonnable ». Ce résultat est semblable à celui de 2015, alors que 97 % des répondants jugeaient que le lieu de scrutin se trouvait à une distance convenable de leur domicile.

Les répondants s'entendaient largement pour dire que le lieu de scrutin était situé à un endroit familier

Presque tous les répondants qui ont voté en personne (93 %) ont indiqué que le lieu de scrutin se situait à un endroit au moins « plutôt familier », et les trois quarts (73 %) ont qualifié cet endroit de « très familier ».

Figure 24 : Connaissance du lieu de scrutin

Q. : Le [bureau de scrutin/bureau de vote par anticipation/bureau local d'Élections Canada/bureau de vote sur le campus] était-il dans un emplacement qui vous est très familier, plutôt familier, pas très familier, ou pas du tout familier? Base : n = 19 271; répondants qui ont voté en personne. [Ne sait pas/refus : <0,5 %] [Vague 3]

Figure 24 : Connaissance du lieu de scrutin

[Description de la] « Figure 24 : Connaissance du lieu de scrutin »

Ce graphique à barres verticales montre la mesure dans laquelle le lieu de scrutin était familier pour les répondants ayant voté en personne. La répartition est la suivante : 

  • Très familier : 73 %
  • Plutôt familier : 20 %
  • Pas très familier : 5 %
  • Pas du tout familier : 3 %

Les groupes suivants étaient moins susceptibles de déclarer que le lieu de scrutin se trouvait dans un endroit très familier : 

  • les votants de 18 à 24 ans (65 %, par rapport à 74 % de ceux de 25 ans et plus);
  • les néo-Canadiens (65 %, par rapport à 73 % des autres Canadiens);
  • les personnes ayant une incapacité sévère/très sévère (69 %, par rapport à 73 % des personnes n'ayant aucune incapacité).

Parmi les électeurs à mobilité réduite ou avec une déficience visuelle, 1 sur 10 avait besoin d'un accès de plain-pied

Les répondants qui ont au moins un peu de difficulté à voir ou à emprunter des escaliers ou ayant des douleurs récurrentes et qui ont voté en personne (n = 7 583) ont été invités à dire s'ils avaient besoin d'un accès de plain-pied pour accéder au lieu de scrutin, ce qui était le cas de 1 de ces personnes sur 10 (12 %).

Ce besoin était plus présent parmi les personnes qui ont indiqué avoir au moins beaucoup de difficulté relativement à une seule catégorie d'incapacité 12, comme suit : 

  • 16 % de ceux qui ont beaucoup de difficulté à voir;
  • 41 % de ceux qui ont beaucoup de difficulté à emprunter des escaliers;
  • 23 % de ceux qui ont beaucoup de difficultés liées à des douleurs chroniques ou récurrentes.

Parmi tous les répondants, la nécessité d'un accès de plain-pied : 

  • augmentait avec la sévérité de l'incapacité, passant de 10 % chez ceux n'ayant pas d'incapacité fonctionnelle 13 à 24 % chez ceux ayant une incapacité sévère/très sévère;
  • augmentait avec l'âge, passant de 7 % chez les répondants de 18 à 24 ans à 19 % chez ceux de 75 ans et plus.

La plupart des votants handicapés ont affirmé qu'il était facile d'accéder au lieu de scrutin

Au début de la période électorale, les deux tiers (67 %) des électeurs handicapés ont dit s'attendre à ce qu'il soit très facile pour eux d'entrer et d'accéder au lieu de scrutin. Cette perception s'est sensiblement accrue au fil de la période électorale; dans la phase finale, la semaine menant au jour de l'élection, les trois quarts (77 %) des électeurs handicapés s'attendaient à ce qu'il soit très facile pour eux d'accéder au lieu de scrutin.

Dans le sondage postélectoral, les votants handicapés ont affirmé que la réalité avait dépassé leurs attentes. Parmi ceux qui avaient voté en personne, 85 % ont indiqué avoir trouvé l'accès au lieu de scrutin très facile, et 12 % de plus, l'avoir trouvé plutôt facile.

Figure 25 : Facilité d'accès au lieu de scrutin

Q. : Si vous votez, dans quelle mesure croyez-vous qu'il sera facile ou difficile d'accéder au bureau de vote? Base : électeurs qui ont de la difficulté à voir ou à emprunter des escaliers ou qui ont des douleurs récurrentes. [Ne sait pas/refus : 2 %] [Vague 2]

Q. : Dans quelle mesure est-ce que l'accès au [bureau de scrutin/bureau de vote par anticipation/bureau local d'Élections Canada/bureau de vote sur le campus] était difficile ou facile? Base : électeurs handicapés qui ont voté en personne. [Ne sait pas/refus : <0,5 %] [Vague 3]

Figure 25 : Facilité d'accès au lieu de scrutin

[Description de la] « Figure 25 : Facilité d'accès au lieu de scrutin »

Ce graphique à barres verticales montre les attentes des répondants avant et pendant la période électorale quant à la mesure dans laquelle les électeurs handicapés auraient de la difficulté ou de la facilité à accéder au lieu de scrutin s'ils allaient voter, comparativement à la mesure dans laquelle les votants handicapés ont eu de la difficulté ou de la facilité à entrer et accéder au lieu de scrutin, selon les réponses recueillies après l'élection. La répartition est la suivante : 

Figure 25 : Facilité d'accès au lieu de scrutin
  Très facile Plutôt facile Plutôt ou très difficile
Phase initiale de l'élection 67 % 26 % 4 %
Phase d'inscription 67 % 24 % 5 %
Phase de la CIE 75 % 19 % 4 %
Phase de voter d'avance 79 % 17 % 3 %
Phase du jour de l'élection 77 % 18 % 4 %
Après l'élection 85 % 12 % 2 %

Les votants ayant une incapacité sévère/très sévère (79 %) étaient moins susceptibles que ceux ayant une incapacité légère/modérée d'indiquer qu'ils avaient trouvé très facile d'accéder au lieu de scrutin et d'y entrer (87 %). De plus, ceux ayant indiqué avoir besoin d'un accès de plain-pied étaient moins susceptibles que les autres de dire qu'il était très facile d'entrer dans le lieu de scrutin (71 %, par rapport à 88 %).

Presque tous les répondants ont déclaré que le bâtiment où ils ont voté était convenable pour un scrutin

Pratiquement tous les votants (98 %) ont affirmé que le bâtiment où ils avaient voté était au moins assez convenable pour la tenue d'un scrutin 14, la grande majorité (83 %) d'entre eux le qualifiant de « très convenable ». Ces chiffres sont stables depuis 2015, alors que 97 % des votants avaient qualifié le bâtiment d'au moins « convenable », et 82 %, de « très convenable ». Les rares répondants qui n'ont pas jugé le bâtiment convenable pour un scrutin 15 ont le plus souvent soulevé le manque de stationnement et les problèmes d'accessibilité.

Les votants qui ont voté à un bureau de vote par anticipation ou à un bureau ordinaire le jour de l'élection étaient plus susceptibles d'affirmer que le bâtiment était convenable (respectivement 84 % et 83 %) que ceux qui ont voté dans un bureau local d'EC (72 %) ou sur le campus (74 %).

Les néo-Canadiens étaient moins susceptibles d'indiquer que le bâtiment était très convenable pour un scrutin que les autres Canadiens (77 %, par rapport à 83 %). De plus, la probabilité qu'une personne décrive un lieu de scrutin comme très convenable diminuait à mesure qu'augmentait la sévérité d'une incapacité (84 % des personnes n'ayant aucune incapacité, par rapport à 77 % de celles ayant une incapacité sévère/très sévère).

6. Expérience au lieu de scrutin

Cette section porte sur l'expérience des votants au lieu de scrutin.

La grande majorité a apporté sa CIE au lieu de scrutin

Neuf électeurs sur 10 (91 %) parmi ceux qui avaient reçu une CIE et voté en personne ont dit avoir apporté leur CIE au lieu de scrutin, ce qui permettait d'éviter le bureau d'inscription et de se rendre directement au bureau de scrutin, suivant le processus de vote simplifié de la 43e EG. La proportion de votants ayant apporté leur CIE au lieu de scrutin est semblable à celle relevée dans le sondage de 2015 (89 %).

Neuf pour cent n'ont pas apporté leur CIE au lieu de scrutin. Les votants de 18 à 24 ans étaient plus susceptibles de déclarer ne pas avoir apporté leur CIE que ceux de 25 ans et plus (21 %, par rapport à 8 %).

Figure 26 : A apporté sa CIE au lieu de scrutin

Q. : Avez-vous apporté votre carte d'information de l'électeur au [bureau de scrutin/bureau de vote par anticipation/bureau local d'Élections Canada/bureau de vote sur le campus]? Base : n = 12 900; répondants qui ont voté en personne. [Ne sait pas/refus : <0,5 %] [Vague 2 + vague 3]

Figure 26 : A apporté sa CIE au lieu de scrutin

[Description de la] « Figure 26 : A apporté sa CIE au lieu de scrutin »

Ce graphique circulaire montre que 91 % des répondants ont affirmé avoir apporté leur carte d'information de l'électeur avec eux pour voter, et 9 % ont déclaré ne pas l'avoir fait.

Près des deux tiers ont dit avoir voté en 5 minutes ou moins

Les votants ont dit qu'il avait fallu moins de temps pour voter qu'ils ne l'avaient prévu. Dans le sondage préélectoral, seulement un tiers (35 %) des électeurs avait affirmé s'attendre à ce que le vote prenne 5 minutes ou moins. Un autre tiers (32 %) s'attendait à avoir besoin de plus de 10 minutes pour voter.

Dans le sondage postélectoral, près des deux tiers (63 %) des votants ont affirmé qu'une fois arrivés au lieu de scrutin, il ne leur avait pas fallu plus de 5 minutes pour voter. Un électeur sur 5 (21 %) a dit avoir eu besoin de 6 à 10 minutes. Seulement 14 % ont affirmé qu'il avait fallu plus de 10 minutes pour voter.

Figure 27 : Temps nécessaire pour voter – attentes et réalité

Q. : Combien de temps pensez-vous qu'il vous faudra pour voter une fois arrivé au bureau de scrutin? Base : n = 49 993. [Ne sait pas/refus : 6 %] [Vague 1]

Q. : À votre connaissance, combien de temps est-ce que vous avez pris pour voter une fois que vous êtes arrivé au [bureau de scrutin/bureau de vote par anticipation/bureau local d'Élections Canada/bureau de vote sur le campus]? Base : n = 19 271; répondants qui ont voté en personne. [Ne sait pas/refus : 2 %] [Vague 2 + vague 3]

Figure 27 : Temps nécessaire pour voter – attentes et réalité

[Description de la] « Figure 27 : Temps nécessaire pour voter – attentes et réalité »

Ce graphique à barres horizontales montre le temps qu'il a fallu aux répondants pour voter une fois arrivés au bureau de scrutin (barres bleues), en le comparant au temps qu'ils croyaient qu'il leur faudrait (barres grises). La répartition est la suivante : 

Figure 27 : Temps nécessaire pour voter – attentes et réalité
  Attentes Réalité
0 à 5 minutes 35 % 63 %
6 à 10 minutes 26 % 21 %
11 à 15 minutes 15 % 7 %
16 à 20 minutes 7 % 3 %
21 à 30 minutes 7 % 2 %
Plus de 30 minutes 3 % 2 %

Le temps moyen nécessaire pour voter s'est beaucoup amélioré comparativement à 2015

Les votants au scrutin de 2019 ont rapporté qu'il leur avait fallu en moyenne 8 minutes pour voter, soit 4 minutes de moins que la moyenne de 12 minutes relevée pour l'élection de 2015. Dans le sondage préélectoral de 2019, les répondants ont estimé qu'il leur faudrait en moyenne 13 minutes pour voter après leur arrivée au bureau de scrutin, ce qui suggère que leurs attentes étaient possiblement fondées sur leur expérience de l'élection de 2015.

L'écart entre le temps requis pour voter selon les différentes méthodes de vote s'est considérablement réduit en 2019 par rapport à 2015.

  • Le temps moyen requis pour voter le jour de l'élection a été de 7 minutes, comparativement à 9 minutes en 2015.
  • Le temps moyen pour voter à un bureau vote par anticipation a été de 8 minutes, comparativement à 21 minutes en 2015.
  • Le temps moyen pour voter à un bureau local d'EC a également été de 8 minutes, comparativement à 19 minutes en 2015.

Pour toutes les méthodes de vote en personne, les votants qui avaient apporté leur CIE ont affirmé avoir pris moins de temps que les autres; en effet, ils ont eu besoin en moyenne de 7 minutes, par rapport à 8 minutes pour ceux qui avaient reçu une CIE mais ne l'avaient pas apportée. Les électeurs qui n'avaient pas reçu de CIE ont déclaré avoir eu besoin de plus de temps pour voter que la moyenne, à savoir 11 minutes.

En fin de compte, 95 % des votants ont dit que le temps qu'il leur avait fallu pour voter était raisonnable, ce qui représente une légère augmentation par rapport à 2015, alors que 92 % des répondants avaient dit que le temps d'attente avant le vote était raisonnable. Le vote aux bureaux de vote par anticipation a connu la plus grande amélioration : en 2019, 93 % des votants concernés ont dit que le temps requis pour voter était raisonnable, par rapport à 80 % en 2015.

7. Identification des électeurs

Cette section porte sur des enjeux liés à l'identification des électeurs.

La plupart ont utilisé un permis de conduire pour satisfaire aux exigences d'identification

Presque tous les votants (94 %) ont indiqué avoir utilisé une pièce d'identité avec photo délivrée par le gouvernement comme preuve d'identité et d'adresse au moment de voter, le permis de conduire ayant été utilisé dans 89 % des cas, et une carte d'identité générale avec photo délivrée par la province ou le territoire, dans 5 % des cas 16. Dans 4 % des cas, les votants ont eu besoin de deux pièces d'identité autorisées pour prouver leur identité et leur adresse. Moins de 1 % ont dû remplir une déclaration écrite confirmant leur adresse et leur identité et recourir à un autre électeur de leur bureau de scrutin qui a répondu d'eux afin qu'ils puissent voter 17. Globalement, la distribution du recours à chaque option pour répondre aux exigences d'identification a été semblable à celle de 2015 (93 % des votants avaient utilisé une pièce d'identité, 3 % avaient utilisé deux pièces, et moins de 1 % avaient demandé à quelqu'un d'attester leur adresse).

Les personnes suivantes étaient plus susceptibles d'avoir utilisé deux pièces d'identité : 

  • les votants de 18 à 24 ans, de 25 à 34 ans et de 75 ans et plus (respectivement 6 %, 5 % et 5 %, par rapport à 4 % de ceux de 35 à 74 ans);
  • les jeunes aux études (6 %, par rapport à 4 % des jeunes travaillant à temps plein);
  • les votants du Québec (11 %, par rapport à 3 % de ceux de l'Ontario et du Canada atlantique, à 2 % de ceux des autres provinces et à 1 % de ceux des territoires). La différence est notable, étant donné que le gouvernement québécois est le seul au Canada qui ne délivre pas de carte d'identité générale avec photo et adresse pour les personnes ne possédant pas de permis de conduire.

De plus, la probabilité qu'une personne utilise deux pièces d'identité augmentait avec la sévérité d'une incapacité (passant de 4 % des personnes n'ayant aucune incapacité à 9 % de celles ayant une incapacité sévère/très sévère).

Les votants qui ont utilisé deux pièces d'identité ont le plus souvent présenté la CIE comme preuve de résidence

Les votants qui ont présenté deux pièces d'identité pour répondre aux exigences d'identification du scrutin (n = 756) ont le plus souvent affirmé avoir utilisé : 

  • une carte d'assurance-maladie (53 % des votants ayant présenté deux pièces d'identité, soit 2 % de tous les votants);
  • la CIE (43 % des votants ayant présenté deux pièces d'identité; près de 2 % de tous les votants);
  • un passeport canadien (24 % des votants ayant présenté deux pièces d'identité; 1 % de tous les votants);
  • une facture de services publics (20&nbasp;% des votants ayant présenté deux pièces d'identité; 1&nbasp;% de tous les votants).

La carte d'assurance-maladie était donc la pièce d'identité la plus communément utilisée comme preuve d'identité 18. Pour satisfaire aux exigences de preuve d'adresse, la CIE a été la pièce la plus utilisée, ce qui est considérable compte tenu du fait qu'il s'agissait de la première EG où la CIE était acceptée comme preuve d'adresse pour voter 19.

Parmi l'ensemble des votants, la CIE était plus souvent utilisée comme preuve d'adresse par les personnes suivantes : 

  • les votants du Québec (5 %, par rapport à 1 % ou moins de ceux des autres provinces et territoires);
  • les votants sans emploi (5%) ainsi que les proches aidants et les personnes au foyer (4 %), par rapport à 2 % des personnes employées et retraitées;
  • les votants ayant au plus un diplôme d'études secondaires (3 %, par rapport à 2 % de ceux ayant au moins des études postsecondaires partielles).

De plus, la probabilité qu'une personne utilise sa CIE augmentait à mesure qu'augmentait la sévérité d'une incapacité (de 2 % des votants n'ayant aucune incapacité à 4 % de ceux ayant une incapacité sévère/très sévère).

Pratiquement tous les répondants ont dit qu'il était facile de satisfaire aux exigences d'identification

Dans le sondage en période électorale, près de 9 répondants sur 10 (87 %) ont dit s'attendre à ce qu'il soit très facile de prouver leur identité et leur adresse s'ils allaient voter, et 10 %, à ce qu'il soit plutôt facile de le faire.

Dans le sondage postélectoral, une proportion encore plus grande (94 %) des votants ont dit avoir trouvé très facile de prouver leur identité et leur adresse au moment de voter, 5 % de plus affirmant qu'il avait été plutôt facile de le faire. Ces proportions sont semblables à celles de 2015, où 92 % des répondants avaient indiqué que satisfaire aux exigences d'identification était très facile, et 7 % de plus, plutôt facile.

Figure 28 : Facilité de répondre aux exigences en matière d'identification – attentes et expérience

Q. : Si vous vouliez aller voter, pensez-vous qu'il serait facile ou difficile pour vous de prouver votre identité et votre adresse? [Ne sait pas/refus : <1 %] [Vague 2]

Q. : En général, dans quelle mesure a-t-il été facile de satisfaire aux exigences d'identification? [Ne sait pas/refus : <0,5 %] [Vague 2 + vague 3]

Figure 28 : Facilité de répondre aux exigences en matière d'identification – attentes et expérience

[Description de la] « Figure 28 : Facilité de répondre aux exigences en matière d'identification – attentes et expérience »

Ce graphique à barres verticales montre les attentes des répondants pendant la période électorale quant à la mesure dans laquelle il leur serait facile ou difficile de prouver leur identité et leur adresse s'ils allaient voter, comparativement à la mesure dans laquelle il leur a été facile ou difficile de satisfaire aux exigences d'identification, selon les réponses des votants après l'élection. La répartition est la suivante : 

Figure 28 : Facilité de répondre aux exigences en matière d'identification – attentes et expérience
  Très facile Plutôt facile Très/plutôt difficile
Phase de la CIE 87 % 11 % 1 %
Phase de voter d'avance 87 % 11 % 2 %
Phase du jour de l'élection 88 % 10 % 2 %
Après l'élection 94 % 5 % 1 %

La probabilité qu'un votant déclare qu'il était très facile de répondre aux exigences d'identification diminuait à mesure qu'augmentait la sévérité d'une incapacité (passant de 95 % chez les votants n'ayant aucune incapacité à 89 % chez ceux ayant une incapacité sévère/très sévère).

La probabilité qu'un répondant trouve qu'il était très facile de répondre aux exigences d'identification était plus faible parmi les votants autochtones (91 %, par rapport à 94 % des votants non autochtones), les néo-Canadiens (89 %, par rapport à 94 % des autres Canadiens) et les personnes de 18 à 24 ans (90 %, par rapport à 94 % de celles de 25 ans et plus).

Les votants ayant présenté une seule pièce d'identité (94 %) étaient plus susceptibles de dire qu'il était très facile de répondre aux exigences d'identification que ceux en ayant dû en présenter deux (83 %).

Les électeurs ont eu plus de difficulté à prouver leur adresse que leur identité

Les répondants qui ont déclaré avoir eu de la difficulté à répondre aux exigences d'identification (n = 93) étaient plus susceptibles de dire qu'ils avaient eu de la difficulté à prouver leur adresse que leur identité (41 %, par rapport à 22 %), même si le quart (25 %) ont affirmé avoir eu de la difficulté à prouver les deux.

Figure 29 : Nature des difficultés relatives aux preuves d'identité ou d'adresse

Q. : Est-ce que c'est votre adresse ou bien votre identité qui a été difficile à prouver? Base : n = 93; répondants qui ont dit avoir eu de la difficulté à prouver leur identité ou leur adresse. [Refus : 4 %] [Vague 3]

Figure 29 : Nature des difficultés relatives aux preuves d'identité ou d'adresse

[Description de la] « Figure 29 : Nature des difficultés relatives aux preuves d'identité ou d'adresse »

Ce graphique à barres horizontales précise si c'est leur identité ou leur adresse que les répondants ont trouvée difficile à prouver. La répartition est la suivante : 

  • Adresse : 41 %
  • Identité : 22 %
  • Les deux [adresse et identité] : 25 %
  • Ne sait pas : 8 %

8. Services de vote accessibles

Cette section porte sur la connaissance et l'utilisation des services de vote accessibles d'EC parmi les électeurs handicapés.

La moitié des électeurs handicapés connaissaient les outils et services de vote accessibles

La moitié (50 %) des électeurs handicapés ont affirmé avoir un niveau de connaissance élevé des outils et des services d'aide au vote offerts par EC pour rendre le vote plus accessible. Cette proportion est plus élevée qu'en 2015, alors que 43 % des répondants avaient affirmé connaître ces outils et services. Les répondants ayant une incapacité sévère/très sévère (55 %) étaient plus susceptibles de connaître les outils et services offerts que ceux ayant une incapacité légère/modérée (49 %).

Figure 30 : Niveau de connaissance des outils et services accessibles

Q. : Élections Canada offre des outils et services afin de rendre le vote plus accessible, par exemple pour les Canadiens ayant une déficience. Quel est votre niveau de connaissance des outils et services accessibles offerts? Base : n = 6 694; électeurs handicapés. [Vague 3]

Figure 30 : Niveau de connaissance des outils et services accessibles

[Description de la] « Figure 30 : Niveau de connaissance des outils et services accessibles »

Ce graphique à barres verticales montre le niveau de connaissance des services et outils accessibles d'Élections Canada chez les électeurs handicapés. La répartition est la suivante : 

  • Très élevé : 15 %
  • Élevé : 36 %
  • Faible : 31 %
  • Nul : 14 %
  • Ne sait pas : 4 %

La plupart des personnes qui avaient besoin de renseignements sur l'accessibilité en ont trouvé facilement

Un nombre relativement faible d'électeurs handicapés ont affirmé avoir eu besoin de renseignements sur l'accessibilité du lieu de scrutin (15 %) ou sur les outils et services accessibles (12 %) pour cette élection 20. Les électeurs ayant une incapacité sévère/très sévère étaient plus susceptibles que ceux ayant une incapacité légère/modérée d'avoir besoin de renseignements sur l'accessibilité du lieu de scrutin (23 %, par rapport à 13 %) et sur les outils et les services de vote accessibles (20 %, par rapport à 10 %).

Plus des trois quarts (78 %) des personnes ayant eu besoin de renseignements sur l'accessibilité ont affirmé qu'il était très facile (43 %) ou plutôt facile (35 %) d'en trouver. Sept pour cent des personnes qui ont dit avoir eu besoin de renseignements ont également déclaré ne pas avoir cherché à en obtenir.

Figure 31 : Facilité de trouver des renseignements sur l'accessibilité

Q. : À quel degré était-il facile ou difficile de trouver les renseignements dont vous aviez besoin sur l'accessibilité pour l'élection? Base : n = 1 193; électeurs handicapés qui avaient besoin de renseignements. [Ne sait pas/refus : 2 %] [Vague 3]

Figure 31 : Facilité de trouver des renseignements sur l'accessibilité

[Description de la] « Figure 31 : Facilité de trouver des renseignements sur l'accessibilité »

Ce graphique à barres verticales montre à quel point il a été facile ou difficile pour les électeurs handicapés de trouver les renseignements dont ils avaient besoin sur l'accessibilité pour l'élection. La répartition est la suivante : 

  • Très facile : 43 %
  • Plutôt facile : 35 %
  • Plutôt difficile : 9 %
  • Très difficile : 4 %
  • N'a pas cherché ces renseignements : 7 %

Les listes en gros caractères ont été les outils les plus communément utilisés par les électeurs handicapés

Dans la logique de la réponse montrant que 1 électeur handicapé sur 10 (12 %) avait besoin de renseignements sur les outils et services de vote accessibles, l'utilisation de ces outils et services d'aide au vote a été relativement limitée 21 : 

  • Le seul outil utilisé avec une certaine fréquence était la liste des candidats en gros caractères, qui a servi à 1 votant sur 10 (10 %) qui avait de la difficulté à voir, des difficultés cognitives, comme des difficultés de concentration, ou un trouble du développement (n = 4 444).
  • Des services d'interprétation linguistique ou en langue des signes ont été utilisés par 5 % des votants ayant beaucoup de difficulté ou une incapacité à entendre (n = 215).
  • La liste des candidats en braille a servi à 3 % des votants ayant beaucoup de difficulté ou une incapacité à voir (n = 251).
  • D'autres outils (guides à signature, loupes, gabarits de vote en braille avec fonctions tactiles, téléphone intelligent personnel pour lire le bulletin de vote) ont été employés par 1 % à 2 % de leurs utilisateurs ciblés respectifs.

La plupart des votants qui ont reçu de l'aide pour marquer leur bulletin de vote ont été assistés par le personnel d'Élections Canada

Parmi les électeurs handicapés ayant voté en personne, 7 % ont dit avoir été aidés pour remplir leur bulletin de vote 22. Les personnes ayant une incapacité sévère/très sévère étaient plus susceptibles d'avoir besoin d'aide (10 %, par rapport à 7 % de celles ayant une incapacité légère/modérée).

Parmi les répondants ayant reçu de l'aide pour marquer leur bulletin de vote, plus de 8 sur 10 (85 %) ont affirmé avoir été aidés par le personnel d'EC, et 1 sur 10 (10 %), par une personne qu'ils connaissaient, comme un membre de la famille, un ami ou un préposé au soutien personnel. Quelques-uns (4 %) ne se souvenaient pas de la personne qui les avait aidés.

Figure 32 : Aide pour marquer le bulletin de vote

Q. : Qui est-ce qui vous a aidé à marquer votre bulletin de vote? Base : n = 375; votants handicapés qui ont eu besoin d'aide pour marquer leur bulletin de vote. [Refus : <0,5 %] [Vague 3]

Figure 32 : Aide pour marquer le bulletin de vote

[Description de la] « Figure 32 : Aide pour marquer le bulletin de vote »

Ce graphique à barres horizontales montre qui a aidé des votants handicapés à marquer leur bulletin de vote. La répartition est la suivante : 

  • Membre du personnel d'Élections Canada : 85 %
  • Personne connue de l'électeur : 10 %
  • Quelqu'un d'autre : 1 %
  • Ne se souvient pas : 4 %

Les votants ayant une incapacité sévère/très sévère (18 %) étaient plus susceptibles que ceux ayant une incapacité légère/modérée d'avoir reçu de l'aide d'une personne qu'ils connaissaient (7 %).

La plupart de ceux qui ont reçu de l'aide pour marquer leur bulletin de vote étaient satisfaits

La plupart (95 %) des répondants handicapés ayant obtenu de l'aide pour voter ont déclaré être au moins plutôt satisfaits de l'aide reçue, y compris plus des trois quarts (77 %) qui se sont dits très satisfaits.

Figure 33 : Satisfaction à l'égard de l'aide reçue au moment du vote

Q. : À quel point avez-vous été satisfait(e) de l’aide que vous avez reçue pour marquer votre bulletin de vote? Base : n = 375; électeurs handicapés qui ont eu besoin d’aide pour marquer leur bulletin de vote. [Ne sait pas/refus : 2 %] [Vague 3]

Figure 33 : Satisfaction à l'égard de l'aide reçue au moment du vote

[Description de la] « Figure 33 : Satisfaction à l’égard de l’aide reçue au moment du vote »

Ce graphique à barres verticales montre le niveau de satisfaction des électeurs handicapés relativement à l’aide reçue pour marquer leur bulletin de vote, s’ils en avaient besoin. La répartition est la suivante : 

  • Très satisfait(e) : 77 %
  • Plutôt satisfait(e) : 18 %
  • Plutôt insatisfait(e) : 3 %
  • Très insatisfait(e) : 1 %

La probabilité qu’une personne soit très satisfaite de l’aide reçue était plus élevée parmi les votants de 55 ans et plus (88 %) que parmi ceux de 18 à 54 ans (73 %).

Huit répondants sur 10 ont déclaré que le personnel d’Élections Canada avait été sensible à leurs besoins au moment du vote

Environ 8 votants handicapés sur 10 (82 %) ont estimé que le personnel d’EC avait été au moins plutôt sensible à leurs besoins au moment du vote, la majorité (56 %) affirmant que le personnel avait été très sensible à leurs besoins. Ceux qui n’ont pas déclaré que le personnel d’EC avait été sensible à leurs besoins étaient plus susceptibles de ne pas répondre à cette question (13 %) que d’indiquer que le personnel s’était montré insensible à leurs besoins (5 %).

Figure 34 : Sensibilité du personnel d’EC à l’égard du handicap de l’électeur

Q. : Dans l’ensemble, au moment où vous avez voté, dans quelle mesure diriez-vous que le personnel d’Élections Canada a-t-il été sensible à vos besoins? Base : n = 5 743; électeurs handicapés qui ont voté en personne. [Refus : <0,5 %] [Vague 3]

Figure 34 : Sensibilité du personnel d’EC à l’égard du handicap de l’électeur

[Description de la] « Figure 34 : Sensibilité du personnel d’EC à l’égard du handicap de l’électeur »

Ce graphique à barres verticales montre les perceptions des votants handicapés quant à la mesure dans laquelle le personnel d’Élections Canada a été sensible à leurs besoins quand ils ont voté. La répartition est la suivante : 

  • Très sensible : 56 %
  • Plutôt sensible : 26 %
  • Plutôt insensible : 4 %
  • Tout à fait insensible : 1 %
  • Ne sait pas : 13 %

La probabilité que les votants handicapés déclarent que le personnel d’EC avait été très sensible à leurs besoins augmentait avec l’âge, passant de 50 % des personnes de 18 à 24 ans à 70 % de celles de 75 ans et plus, et était plus élevée parmi les femmes (58 %, par rapport à 55 % des hommes).

9. Satisfaction à l’égard du processus de vote

Cette section porte sur la satisfaction concernant le processus de vote.

Grande satisfaction largement partagée à l’égard des services du personnel d’Élections Canada

La presque totalité (98 %) des répondants ayant voté en personne ont dit être au moins plutôt satisfaits des services fournis par le personnel d’EC, la grande majorité (85 %) s’en disant très satisfaits. Ces proportions sont semblables à celles de 2015, où 97 % des répondants s’étaient dits au moins satisfaits, et 86 %, très satisfaits des services fournis.

Figure 35 : Satisfaction à l’égard des services fournis par le personnel d’EC au moment du vote

Q. : Dans l’ensemble, dans quelle mesure avez-vous été satisfait(e) des services fournis par le personnel d’Élections Canada lorsque vous avez voté? Diriez-vous que vous avez été… Base : n = 19 299; répondants qui ont voté en personne. [Ne sait pas/refus : <0,5 %] [Vague 3]

Figure 35 : Satisfaction à l’égard des services fournis par le personnel d’EC au moment du vote

[Description de la] « Figure 35 : Satisfaction à l’égard des services fournis par le personnel d’EC au moment du vote »

Ce graphique à barres verticales montre le niveau de satisfaction des répondants ayant voté en personne relativement aux services fournis par le personnel d’Élections Canada. La répartition est la suivante : 

  • Très satisfait(e) : 85 %
  • Plutôt satisfait(e) : 13 %
  • Plutôt insatisfait(e) : 2 %
  • Très insatisfait(e) : 1 %

La probabilité qu’un répondant soit très satisfait diminuait à mesure qu’augmentait la sévérité d’une incapacité (passant de 86 % des répondants n’ayant aucune incapacité à 79 % de ceux ayant une incapacité sévère/très sévère).

La majorité s’est fait servir en anglais; tous étaient satisfaits de la langue officielle dans laquelle ils ont été servis

Plus des trois quarts (76 %) des répondants ayant voté en personne ont affirmé s’être fait servir en anglais, 1 sur 5 (20 %) en français, et 3 %, dans les deux langues officielles 23. Comme en 2015, pratiquement tous les votants de l’EG de 2019 (99 %) étaient satisfaits de la langue officielle dans laquelle ils ont été servis 24.

Presque tous les répondants trouvaient qu’il était facile de voter en général, et cette perception s’est accentuée au cours de la période électorale

Dans le sondage préélectoral, 7 électeurs sur 10 (71 %) ont dit s’attendre à ce qu’il soit très facile pour eux de voter au lieu de scrutin s’ils voulaient voter. L’idée selon laquelle il serait facile de voter s’est sensiblement accentuée au cours de la période électorale : au moment de la distribution des CIE, 80 % des électeurs s’attendaient à ce qu’il soit très facile de voter, tandis que la semaine menant au jour de l’élection, cette proportion était passée à 83 %.

Dans le sondage postélectoral, l’expérience des votants était conforme à leurs attentes finales : 85 % d’entre eux ont trouvé qu’il était très facile de voter, et 13 % de plus ont décrit le processus comme plutôt facile.

Figure 36 : Facilité de voter – attentes et expérience

Q. : Si vous vouliez aller voter, pensez-vous qu’il serait facile ou difficile pour vous de voter, une fois arrivé au bureau de vote? [Ne sait pas/refus : 1 %] [Vague 1, vague 2]

Q. : Dans l’ensemble, à quel point était-il facile de voter? Diriez-vous que cela a été… [Ne sait pas/refus : <0,5 %] [Vague 3]

Figure 36 : Facilité de voter – attentes et expérience

[Description de la] « Figure 36 : Facilité de voter – attentes et expérience »

Ce graphique à barres verticales montre les attentes des répondants avant et pendant la période électorale quant à la mesure dans laquelle il leur serait facile ou difficile de voter une fois arrivés au bureau de scrutin, comparativement à la mesure dans laquelle il leur a été facile ou difficile de voter, selon les réponses des votants après l’élection. La répartition est la suivante : 

Figure 36 : Facilité de voter – attentes et expérience
  Très facile Plutôt facile Très/plutôt difficile
Avant l’élection 71 % 25 % 3 %
Phase de la CIE 80 % 16 % 2 %
Phase de voter d’avance 82 % 16 % 1 %
Phase du jour de l’élection 83 % 14 % 2 %
Après l’élection 85 % 13 % 2 %

Les sous-groupes suivants étaient moins susceptibles d’affirmer qu’il avait été très facile de voter : 

  • les votants autochtones (82 %, par rapport à 85 % des votants non autochtones);
  • les néo-Canadiens (81 %, par rapport à 85 % des autres Canadiens);
  • les répondants de 18 à 24 ans (77 %, par rapport à 86 % des Canadiens de 25 ans et plus);
  • les jeunes aux études (76 %, par rapport à 81 % de ceux travaillant à temps plein);
  • les votants qui n’avaient pas reçu leur CIE (71 %, par rapport à 86 % de ceux qui l’avaient reçue);
  • les répondants qui avaient voté à un bureau local d’EC ou le jour de l’élection (respectivement 84 % et 85 %, par rapport à 87 % de ceux qui avaient voté à un bureau de vote par anticipation).

De plus, la probabilité qu’une personne trouve qu’il était très facile de voter diminuait à mesure qu’augmentait la sévérité d’une incapacité (passant de 87 % des personnes n’ayant aucune incapacité à 78 % de celles ayant une incapacité sévère/très sévère).

Grande satisfaction largement partagée à l’égard de l’expérience de vote

La plupart des votants (97 %) ont dit être au moins plutôt satisfaits de leur expérience de vote, dont une grande majorité (80 %) s’en disant très satisfaits. Ces proportions sont semblables à celles de 2015, où 96 % des répondants s’étaient dits au moins satisfaits, et 81 %, très satisfaits de leur expérience.

Figure 37 : Satisfaction à l’égard de l’expérience de vote globale

Q. : En général, dans quelle mesure êtes-vous satisfait(e) de votre expérience de vote? Diriez-vous que vous êtes… Base : n = 19 426; votants. [Ne sait pas/refus : <0,5 %] [Vague 3]

Figure 37 : Satisfaction à l’égard de l’expérience de vote globale

[Description de la] « Figure 37 : Satisfaction à l’égard de l’expérience de vote globale »

Ce graphique à barres verticales montre le niveau de satisfaction des votants relativement à leur expérience de vote. La répartition est la suivante : 

  • Très satisfait(e) : 80 %
  • Plutôt satisfait(e) : 17 %
  • Plutôt insatisfait(e) : 2 %
  • Très insatisfait(e) : 1 %

Les sous-groupes suivants étaient moins susceptibles d’affirmer être très satisfaits de leur expérience de vote : 

  • les votants autochtones (73 %, par rapport à 81 % des votants non autochtones);
  • les Canadiens de 18 à 24 ans (76 %, par rapport à 81 % de ceux de 25 ans et plus);
  • les votants qui n’avaient pas reçu leur CIE (67 %, par rapport à 81 % de ceux qui l’avaient reçue);
  • les personnes qui ont voté le jour de l’élection (79 %, par rapport à 82 % de celles qui ont voté à un bureau de vote par anticipation et à 84 % de celles qui ont voté à un bureau local d’EC).

De plus, la probabilité qu’une personne soit très satisfaite diminuait à mesure qu’augmentait la sévérité d’une incapacité (passant de 82 % chez les personnes n’ayant aucune incapacité à 72 % chez celles ayant une incapacité sévère/très sévère).

10. Satisfaction globale à l’égard d’Élections Canada et de l’élection

Cette section porte sur des questions liées à la satisfaction quant à l’administration du processus démocratique au Canada.

Impression généralisée qu’Élections Canada a géré l’élection de façon équitable

Neuf répondants sur 10 (90 %) ont estimé qu’EC avait géré l’élection de façon au moins plutôt équitable, 70 % considérant qu’elle l’avait gérée de façon très équitable. Ces proportions sont pratiquement les mêmes que dans le sondage de 2015, où 92 % des répondants avaient estimé qu’EC avait géré l’élection de façon équitable, et 67 %, de façon très équitable. En 2019, les autres réponses étaient divisées presque également entre celles des personnes qui jugeaient que l’élection avait été gérée de façon plutôt inéquitable ou très inéquitable (5 %) et celles des personnes qui ne savaient pas (6 %).

Figure 38 : Sentiment qu’EC a géré l’élection de façon équitable

Q. : En pensant à l’élection fédérale du 21 octobre 2019, dans quelle mesure diriez-vous qu’Élections Canada a géré l’élection de façon équitable? Base : n = 21 435; tous les répondants [Vague 3]

Figure 38 : Sentiment qu’EC a géré l’élection de façon équitable

[Description de la] « Figure 38 : Sentiment qu’EC a géré l’élection de façon équitable »

Ce graphique à barres verticales montre les perceptions quant à la mesure dans laquelle Élections Canada a géré l’élection de manière équitable. La répartition est la suivante : 

  • Très équitable : 70 %
  • Plutôt équitable : 20 %
  • Plutôt inéquitable : 3 %
  • Très inéquitable : 2 %
  • Ne sait pas : 6 %

Les personnes suivantes étaient moins susceptibles de dire que l’élection avait été gérée de façon très équitable : 

  • les électeurs autochtones (59 %, par rapport à 70 % des électeurs non autochtones);
  • les répondants âgés de 18 à 24 ans (64 %, par rapport à 70 % de ceux de 25 ans et plus);
  • les jeunes NEET (53 %, par rapport à 66 % des jeunes aux études et à 63 % de ceux travaillant à temps plein);
  • les femmes (68 %, par rapport à 72 % des hommes);
  • les personnes qui n’ont pas voté en 2019 (35 %, par rapport à 73 % des votants) 25.

De plus, la probabilité qu’un répondant affirme que l’élection avait été gérée de façon très équitable : 

  • diminuait à mesure qu’augmentait la sévérité d’une incapacité (passant de 72 % chez les personnes n’ayant aucune incapacité à 56 % chez celles ayant une incapacité sévère/très sévère);
  • augmentait en fonction du niveau d’études, passant de 59 % des répondants qui détenaient au plus un diplôme d’études secondaires à 76 % de ceux ayant un diplôme d’études universitaires.

Confiance largement répandue dans l’exactitude des résultats de l’élection dans la circonscription

On constate chez les répondants une confiance largement répandue dans l’exactitude des résultats de l’élection pour leur propre circonscription, 89 % d’entre eux disant avoir au moins une certaine confiance dans l’exactitude des résultats, et 61 %, une confiance très élevée. Ces chiffres représentent une légère diminution par rapport au Sondage auprès des électeurs de 2015, dans lequel 92 % des répondants affirmaient avoir au moins une certaine confiance, et 65 %, une confiance très élevée, dans l’exactitude des résultats.

Figure 39 : Confiance dans l’exactitude des résultats de l’élection dans la circonscription

Q. : Quel est votre niveau de confiance par rapport à l’exactitude des résultats de l’élection dans votre circonscription? Base : n = 21 435; tous les répondants. [Vague 3]

Figure 39 : Confiance dans l’exactitude des résultats de l’élection dans la circonscription

[Description de la] « Figure 39 : Confiance dans l’exactitude des résultats de l’élection dans la circonscription »

Ce graphique à barres verticales montre le niveau de confiance des répondants en l’exactitude des résultats de l’élection dans leur circonscription. La répartition est la suivante : 

  • Très élevé : 61 %
  • Plutôt élevé : 28 %
  • Plutôt bas : 4 %
  • Très bas : 2 %
  • Ne sait pas : 4 %

Les personnes suivantes étaient plus susceptibles d’avoir un niveau de confiance très élevé dans l’exactitude des résultats : 

  • les électeurs non autochtones (61 %, par rapport à 53 % des électeurs autochtones);
  • les électeurs de 25 ans et plus (62 %, par rapport à 55 % de ceux de 18 à 24 ans);
  • les jeunes aux études et les jeunes travaillant à temps plein (respectivement 57 % et 56 %, par rapport à 44 % des jeunes NEET);
  • les hommes (65 %, par rapport à 58 % des femmes);
  • les personnes ayant voté en 2019 (64 %, par rapport à 29 % des non-votants);
  • les personnes ayant voté à un bureau local d’EC (72 %, par rapport à 65 % de celles ayant voté à un bureau de vote par anticipation et à 63 % de celles ayant voté le jour de l’élection).

De plus, la probabilité qu’une personne déclare avoir une confiance très élevée dans l’exactitude des résultats : 

  • diminuait à mesure qu’augmentait la sévérité d’une incapacité (passant de 64 % des électeurs n’ayant aucune incapacité à 46 % de ceux ayant une incapacité sévère/très sévère);
  • augmentait en fonction du niveau d’études, passant de 47 % des répondants détenant au plus un diplôme d’études secondaires à 70 % de ceux ayant un diplôme d’études universitaires.

Un faible niveau de confiance dans l’exactitude des résultats était notamment plus répandu parmi les non-votants (19 %, par rapport à 5 % des votants) et les électeurs autochtones (14 %, par rapport à 6 % des électeurs non autochtones), et la proportion augmentait selon la sévérité d’une incapacité, passant de 5 % parmi les répondants n’ayant aucune incapacité à 14 % parmi ceux ayant une incapacité sévère/très sévère.

Le niveau de confiance en Élections Canada était élevé avant l’élection

Le sondage préélectoral comportait des questions sur le niveau de confiance de base en diverses institutions canadiennes, y compris EC. Le graphique ci-dessous montre que les électeurs ont déclaré avoir un niveau de confiance relativement élevé en EC. Plus précisément, plus de 8 électeurs sur 10 (85 %) ont dit avoir beaucoup ou assez de confiance en EC; venaient ensuite la police (80 %), la fonction publique (66 %), le gouvernement fédéral (56 %) et les grandes entreprises et sociétés (41 %).

Figure 40 : Confiance dans les institutions canadiennes

Q. : Dans quelle mesure faites-vous confiance, le cas échéant, aux institutions canadiennes suivantes? Base : n = 49 993; tous les répondants [Vague 1]

Figure 40 : Confiance dans les institutions canadiennes

[Description de la] « Figure 40 : Confiance dans les institutions canadiennes »

Ce graphique à barres verticales montre la mesure dans laquelle les répondants ont affirmé avoir confiance en diverses institutions canadiennes. La répartition est la suivante : 

Figure 40 : Confiance dans les institutions canadiennes
  Beaucoup de confiance Assez confiance Peu confiance Aucune confiance Ne sait pas
Élections Canada 35 % 50 % 10 % 3 % 3 %
Police 27 % 53 % 15 % 4 % 1 %
Fonction publique 13 % 53 % 24 % 5 % 5 %
Gouvernement fédéral 12 % 44 % 30 % 13 % 1 %
Grandes entreprises/sociétés 4 % 37 % 41 % 15 % 2 %

Les valeurs inférieures à 3 % ne figurent pas dans le graphique.

La confiance en Élections Canada s’est élargie et intensifiée pendant la période électorale

Au fil de l’élection, la proportion d’électeurs disant avoir confiance en EC a connu une hausse sensible, passant de 85 % dans le sondage préélectoral à 92 % dans le sondage postélectoral. En particulier, la proportion d’électeurs disant avoir beaucoup de confiance en EC est passée d’un tiers (35 %) à plus de la moitié (58 %) après la 43e EG.

Figure 41 : Confiance en Élections Canada

Q. : Dans quelle mesure faites-vous confiance, le cas échéant, à Élections Canada? Base : tous les répondants. [Vague 1 à vague 3]

Figure 41 : Confiance en Élections Canada

[Description de la] « Figure 41 : Confiance en Élections Canada »

Ce graphique à barres verticales montre la mesure dans laquelle les répondants ont affirmé avoir confiance en Élections Canada, en comparant les réponses données aux différentes phases depuis la période préélectorale jusqu’après l’élection. La répartition est la suivante : 

Figure 41 : Confiance en Élections Canada
  Beaucoup de confiance Assez confiance Peu confiance Aucune confiance
Avant l’élection 35 % 50 % 10 % 3 %
Phase initiale de l’élection 36 % 50 % 8 % 3 %
Phase d’inscription 40 % 47 % 8 % 2 %
Phase de la CIE 48 % 42 % 6 % 2 %
Phase de voter d’avance 50 % 41 % 6 % 1 %
Phase du jour de l’élection 53 % 39 % 5 % 2 %
Après l’élection 58 % 34 % 4 % 2 %

Après l’élection, la probabilité qu’un répondant affirme avoir beaucoup de confiance en EC était plus faible parmi : 

  • les électeurs ayant une incapacité sévère/très sévère (43 %, par rapport à 54 % de ceux ayant une incapacité légère/modérée et à 61 % des électeurs n’ayant aucune incapacité);
  • les électeurs autochtones (47 %, par rapport à 58 % des électeurs non autochtones);
  • les Canadiens âgés de 18 à 24 ans (51 %, par rapport à 58 % de ceux de 25 ans et plus);
  • les jeunes NEET (40 %, par rapport à 54 % des jeunes aux études et à 53 % de ceux travaillant à temps plein).

Les répondants suivants étaient plus susceptibles d’affirmer avoir beaucoup de confiance en EC : 

  • les diplômés universitaires (67 %, par rapport à 53 % des électeurs ayant des études collégiales ou des études postsecondaires partielles et à 44 % de ceux ayant au plus un diplôme d’études secondaires);
  • les hommes (62 %, par rapport à 54 % des femmes);
  • les répondants qui ont reçu leur CIE (59 %, par rapport à 39 % de ceux qui ne l’ont pas reçue);
  • les répondants qui ont voté en 2019 (61 %, par rapport à 29 % des non-votants).

Satisfaction modérée relativement à la vie démocratique au Canada

La satisfaction des électeurs relativement à la vie démocratique au Canada a augmenté entre le sondage en période électorale et le sondage postélectoral. Un peu plus des trois quarts (78 %) des répondants au sondage postélectoral ont indiqué être au moins plutôt satisfaits de la vie démocratique au Canada, y compris un tiers (33 %) se disant très satisfaits, une hausse par rapport aux 71 % et 23 %, respectivement, des répondants au sondage en période électorale. Par contre, 1 répondant sur 5 (20 %) a exprimé un certain degré d’insatisfaction à cet égard, ce qui représente une baisse par rapport aux 27 % des répondants au sondage en période électorale.

Figure 42 : Satisfaction relativement à la vie démocratique au Canada

Q. : Dans l’ensemble, dans quelle mesure êtes-vous satisfait(e) de la vie démocratique au Canada? Base : tous les répondants. [Vague 2, vague 3]

Figure 42 : Satisfaction relativement à la vie démocratique au Canada

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Ce graphique à barres verticales montre le degré de satisfaction des répondants relativement à la vie démocratique au Canada, en comparant les réponses données pendant la période électorale (barres bleues) et après l’élection (barres grises). La répartition est la suivante : 

Figure 42 : Satisfaction relativement à la vie démocratique au Canada
  Période électorale Après l’élection
Très satisfait(e) 23 % 33 %
Plutôt satisfait(e) 48 % 45 %
Pas très satisfait(e) 18 % 14 %
Pas du tout satisfait(e) 9 % 6 %

Les répondants suivants au sondage postélectoral étaient plus susceptibles de se déclarer satisfaits de la vie démocratique au Canada : 

  • les néo-Canadiens (86 %, par rapport à 78 % des autres Canadiens);
  • les électeurs du Québec (83 %), par rapport aux électeurs d’ailleurs au Canada;
  • les électeurs ayant un diplôme universitaire (83 %, par rapport à 73 % de ceux ayant au plus un diplôme d’études secondaires et à 75 % de ceux ayant un diplôme d’études collégiales ou des études postsecondaires partielles);
  • les répondants qui ont voté en 2019 (80 %, par rapport à 61 % des non-votants).

Les personnes les moins susceptibles de se déclarer satisfaites de la vie démocratique au Canada étaient notamment : 

  • les électeurs autochtones (64 %, par rapport à 79 % des électeurs non autochtones);
  • les répondants de 18 à 24 ans (70 %, par rapport à 79 % de ceux de 25 ans et plus);
  • les jeunes NEET (58 %, par rapport à 73 % des jeunes aux études et à 72 % de ceux travaillant à temps plein).

De plus, la probabilité qu’une personne affirme être satisfaite de la vie démocratique au Canada diminuait à mesure qu’augmentait la sévérité d’une incapacité (passant de 81 % des personnes n’ayant aucune incapacité à 66 % de celles ayant une incapacité sévère/très sévère).

Les non-votants étaient plus susceptibles de se dire insatisfaits de la vie démocratique au Canada (31 %, par rapport à 19 % des votants), tout comme les électeurs de l’Alberta (33 %) et des Prairies (29 %) comparativement à ceux d’ailleurs au pays. De plus, la possibilité qu’une personne affirme être insatisfaite de la vie démocratique au Canada augmentait avec la sévérité d’une incapacité (passant de 18 % des électeurs n'ayant aucune incapacité à 30 % de ceux ayant une incapacité sévère/très sévère).

Notes de bas de page

4 Résultats officiels du scrutin de la 43e élection générale : https://www.elections.ca/res/rep/off/ovr2019app/51/table4F.html

5 Voir les Remarques pour de l'information sur la surévaluation habituelle de la participation électorale dans les sondages d'opinion publique.

6 La phase du jour de l'élection (dans la vague 2) correspond à la dernière semaine de la période électorale et commence après la fermeture des bureaux de vote par anticipation.

7 Les catégories de raisons de ne pas voter, en 2019, étaient légèrement différentes de celles de 2015. Dans la mesure du possible, les résultats du sondage de 2015 ont été adaptés pour correspondre aux catégories de 2019; ils sont donc légèrement différents de ceux publiés dans le rapport de 2015. De plus, il est possible que certaines proportions ne totalisent pas 100 % parce qu'elles ont été arrondies ou que des catégories ont été exclues du tableau.

8 En 2015, la raison « n'aimait pas les candidats/les partis/la campagne » était combinée avec « ne savait pas pour qui voter » dans une même catégorie.

9 En 2015, les raisons liées aux croyances religieuses étaient incluses dans la catégorie « autres raisons ».

10 En 2015, « a oublié de voter » faisait partie de la catégorie « raisons liées à la vie courante ».

11 Les heures d'ouverture des bureaux des différents fuseaux horaires étaient les suivantes : de 8 h 30 à 20 h 30 (heure de Terre-Neuve), de 8 h 30 à 20 h 30 (heure de l'Atlantique), de 9 h 30 à 21 h 30 (heure de l'Est), de 8 h 30 à 20 h 30 (heure du Centre), de 7 h 30 à 19 h 30 (heure des Rocheuses) et de 7 h à 19 h (heure du Pacifique).

12 Est un électeur qui a au moins beaucoup de difficulté relativement à une seule catégorie d'incapacité celui qui a une incapacité modérée à sévère liée à cette seule catégorie d'incapacité.

13 Les répondants pouvaient indiquer qu'ils avaient un peu de difficulté à exercer certaines activités, comme emprunter un escalier, sans être considérés comme ayant une incapacité fonctionnelle générale, sauf s'ils avaient au moins un peu de difficulté dans un autre domaine.

14 Q. : En général, diriez-vous que l'immeuble où vous avez été voté était… Base : n = 19 270; répondants qui ont voté en personne. [Vague 3]

15 La taille de l'échantillon pour cette question de suivi est de n=52 répondants au téléphone.

16 Par souci de simplicité, ce pourcentage englobe le recours à la carte de services de la Colombie-Britannique, sur laquelle figurent le nom, l'adresse et la photo du détenteur.

17 Pour déterminer les méthodes et les pièces d'identité utilisées par les électeurs, le sondage comportait une série de questions conçues pour accepter le plus petit nombre possible de pièces d'identité nécessaires pour satisfaire aux exigences de preuve d'adresse et d'identité et minimiser les mentions excédentaires de pièces prouvant seulement l'identité, comme dans le Sondage auprès des électeurs de 2015. Les résultats obtenus avec les approches de 2019 et de 2015 sont considérés comme comparables si l'on met en parallèle les proportions dans lesquelles ont été utilisées les trois options de preuve d'identité; cependant, les proportions de l'utilisation de documents individuels ne sont pas considérées comme comparables entre 2019 et 2015. Ensemble des questions sur les pièces d'identité, base : n = 19 417; répondants qui ont voté lors de la 43e EG. [Ne sait pas/refus : 1 %] [Vague 2 + Vague 3]

18 Les cartes d'assurance-maladie du Manitoba et du Yukon peuvent aussi servir de preuve d'adresse, mais leur utilisation par les votants de ces régions a été négligeable.

19 Les cartes d'assurance-maladie du Manitoba et du Yukon peuvent aussi servir de preuve d'adresse, mais leur utilisation par les votants de ces régions a été négligeable.

20 Q. : Pour cette élection fédérale, avez-vous eu besoin de renseignements sur... l'accessibilité de votre lieu de vote? ... les outils et services accessibles offerts pour vous aider à voter? Base : n = 6 679; électeurs handicapés. [Vague 3]

21 Q. : Avez-vous utilisé un des outils ou services suivants pour vous aider à voter? Base : votants handicapés. [Ne sait pas/refus : < 2 %] [Vague 3]

22 Q. : Quand vous avez voté, est-ce que quelqu'un vous a aidé à marquer votre bulletin de vote? Base : n = 5 743; votants handicapés. [Ne sait pas : 1 %] [Vague 3]

23 Q. : Les électeurs peuvent se faire servir dans la langue officielle de leur choix, soit en français ou en anglais. Dans quelle langue officielle vous a-t-on servi(e)? Base : n = 19 300; votants. [Ne sait pas/refus : <0,5 %] [Vague 3]

24 Q. : Avez-vous été satisfait(e) de la langue officielle dans laquelle vous avez été servi(e)? Base : n = 19 250; votants. [Ne sait pas/refus : <0,5 %] [Vague 3]

25 Cet écart peut être attribué en partie à une plus forte proportion de non-votants ayant répondu « Je ne sais pas » à cette question (20 % des non-votants ont indiqué ne pas savoir dans quelle mesure EC avait géré l'élection de façon équitable, contre 4 % des votants).