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Sondage auprès des fonctionnaires électoraux à la suite de la 42e élection générale fédérale

Sommaire

Satisfaction générale

Globalement, 90 % des fonctionnaires électoraux ont indiqué être satisfaits du déroulement de l'élection à leur bureau de scrutin, ce qui représente une diminution de trois points de pourcentage par rapport à 2011 (93 %). La satisfaction des fonctionnaires du Manitoba (n=154) a baissé de onze points de pourcentage de 2011 (98 %) à 2015 (87 %) après avoir augmenté de quatorze points de pourcentage de 2008 (84 %) à 2011 (98 %).

Les fonctionnaires qui ont travaillé dans des bureaux de scrutin ordinaires (91 %) ou des bureaux de vote itinérants (92 %) étaient significativement plus susceptibles d'être satisfaits que ceux qui ont travaillé dans un bureau de vote par anticipation (82 %) ou à la fois dans un bureau de vote par anticipation et un bureau de vote ordinaire (84 %).

Comme en 2011, les préposés à l'information étaient plus susceptibles d'être satisfaits (94 %) que les autres fonctionnaires électoraux. Les préposés à l'information étaient aussi significativement plus susceptibles d'indiquer être « très satisfaits » (60 %), en baisse de quatre points de pourcentage par rapport à 2011 (64 %) mais en hausse d'un point de pourcentage par rapport à 2008 (59 %).

Rémunération horaire

La satisfaction relative à la rémunération horaire est demeurée stable depuis la 41e élection générale. Un peu plus de quatre fonctionnaires électoraux sur cinq (81 %) étaient satisfaits à cet égard. La satisfaction des fonctionnaires du Québec a augmenté de cinq points de 2011 à 2015, après avoir baissé de neuf points de 2008 à 2011. Bien que les fonctionnaires dans les territoires affichent le niveau de satisfaction le plus bas (69 %) relativement à la rémunération horaire, le niveau de satisfaction dans cette région a augmenté à un rythme de 10 % à chaque période d'analyse électoralenote 1.

Matériel électoral

La majorité (89 %) des fonctionnaires électoraux étaient satisfaits du matériel électoral mis à leur disposition, ce qui est similaire aux résultats de 2011 (90 %). Globalement, les principaux motifs d'insatisfaction concernaient le guide (26 %), le diagramme (14 %) et l'insuffisance ou la qualité de la formation (12 %). Le poids des problèmes liés au matériel demeure inchangé par rapport à 2011, figurant encore parmi les trois premiers motifs d'insatisfaction évoqués en 2015.

Certaines différences significatives ressortent entre les régions :

  • Les fonctionnaires qui ont travaillé dans les provinces de l'Atlantique étaient plus susceptibles d'avoir éprouvé des problèmes avec le guide (47 % contre 26 % pour l'ensemble des répondants).
  • Les fonctionnaires qui ont travaillé en Saskatchewan étaient plus susceptibles de mettre en cause la qualité de la formation (26 % contre 12 % pour l'ensemble des répondants).
  • Les fonctionnaires qui ont travaillé au Québec étaient plus susceptibles de trouver qu'il y avait trop de matériel (16 % contre 9 % pour l'ensemble des répondants).

Caractère adéquat de l'immeuble

Plus de quatre fonctionnaires électoraux sur cinq (87 %) ont estimé que l'immeuble dans lequel ils avaient travaillé était adéquat pour la tenue d'un scrutin, soit à peu près autant qu'en 2011 (89 %) et en 2008 (86 %).

Les taux de satisfaction sont demeurés stables dans les provinces de l'Atlantique, en Saskatchewan, en Ontario et en Colombie-Britannique. On observe une tendance à la baisse au Manitoba entre 2008 (96 %) et les deux élections suivantes (2011 : 88 %; 2015 : 89 %) et une tendance à la hausse en Alberta (2008 : 77 % contre 2011 : 91 % et 2015 : 91 %note 2).

Lorsqu'on leur a demandé pourquoi l'immeuble leur semblait inadéquat, la plupart des fonctionnaires estimaient soit qu'il n'y avait pas suffisamment d'espace (36 %), soit que l'immeuble était trop froid ou que le chauffage était inadéquat (29 %). Les fonctionnaires de l'Atlantique (29 %), de la Colombie-Britannique (28 %) et du Manitoba (20 %) étaient plus susceptibles de répondre que leur immeuble « n'était pas accessible pour les électeurs handicapés ».

Services offerts aux électeurs handicapés

Des questions concernant les services offerts aux électeurs handicapés étaient intégrées au sondage 2015 des fonctionnaires électoraux. Globalement, la majorité des fonctionnaires (92 %) ont dit qu'ils étaient bien préparés en vue d'offrir des services aux électeurs handicapés, et 91 % ont trouvé que les outils et les services offerts aux électeurs handicapés étaient appropriés.

Les fonctionnaires qui ont travaillé au Québec étaient moins susceptibles de déclarer être bien préparés (86 %). Ils étaient aussi moins susceptibles d'indiquer que les outils et les services à l'intention des électeurs handicapés étaient appropriés (88 %), comparativement aux autres régions.

Formation

Globalement, la satisfaction relative à la préparation et à la formation reçue était élevée durant la 42e élection générale. La majorité (96 %) des fonctionnaires se sentaient très bien préparés ou assez bien préparés à entreprendre leur travail, une augmentation de sept points par rapport à 2011.

Un peu plus de quatre fonctionnaires sur cinq (84 %) étaient satisfaits de la séance de formation fournie, un résultat similaire à celui de 2008 (83 %). Les principales améliorations proposées par les fonctionnaires sont une meilleure formation (41 %), davantage de temps (23 %, contre 12 % en 2011) et davantage de renseignements (20 %, contre 12 % en 2011).

Déroulement du vote, identification des électeurs et problèmes

La majorité (93 %) des fonctionnaires ont déclaré que la circulation des électeurs s'était très bien ou plutôt bien déroulée pendant la 42e élection générale.

Sur une échelle de 1 à 10, 1 signifiant « pas un problème du tout » et 10 signifiant « un problème généralisé », les fonctionnaires électoraux ont donné la note 3,0 à l'énoncé selon lequel « compléter les procédures requises a causé des retards dans le processus de vote », une indication que la circulation des électeurs s'était déroulée rondement. En outre, presque tous les fonctionnaires (97 %) ont indiqué que la procédure de vérification de l'identité des électeurs s'était bien déroulée, un résultat stable par rapport à 2011 (96 %). De plus, une proportion semblable de fonctionnaires ont indiqué qu'ils étaient bien préparés à appliquer les exigences d'identification des électeurs (97 %).

Un peu plus de neuf fonctionnaires électoraux sur dix (91 %) ont indiqué que les électeurs étaient très bien ou plutôt bien préparés relativement aux exigences d'identification, un résultat stable par rapport à 2011 (88 %).

La plupart des scrutateurs et des agents d'inscription ont indiqué qu'ils n'ont connu aucun problème particulier lors de la vérification de l'adresse (80 %) ou de l'identité (89 %) des électeurs. Parmi les fonctionnaires qui ont éprouvé des problèmes durant le processus de vérification de l'identité, la plupart ont indiqué soit que l'adresse de l'électeur ne correspondait pas à celle de la liste électorale (44 %), soit que l'électeur n'avait pas la preuve d'identité appropriée (37 %).

Fermeture du bureau de scrutin

Plus de quatre fonctionnaires électoraux sur cinq (84 %) ont dit que la fermeture du bureau de scrutin s'était bien déroulée. Parmi ceux qui ont indiqué que la fermeture du bureau de scrutin ne s'était pas bien déroulée, la plupart ont indiqué soit que la procédure était trop longue ou trop lente (24 %), soit que le personnel n'était pas bien formé (22 %), que les instructions n'étaient pas claires (21 %) ou qu'il y avait eu des problèmes liés au dépouillement des votes (20 %).

Globalement, presque tous (93 %) les scrutateurs, superviseurs de centre de scrutin et greffiers du scrutin ont trouvé les diagrammes très utiles ou plutôt utiles. Les scrutateurs étaient significativement plus susceptibles de trouver les diagrammes « très utiles » (64 %) que ne l'étaient les greffiers du scrutin (54 %).

Améliorations en vue des élections futures

Les fonctionnaires électoraux qui ont fait des suggestions en vue d'améliorer les élections futures ont principalement recommandé de donner une meilleure formation (17 %), en hausse de quatre points par rapport à 2011. Ils ont aussi suggéré de réduire la paperasserie (8 %) et de prévoir des pauses (6 %). Globalement, un peu moins d'un fonctionnaire électoral sur dix (8 %) ne ferait aucun changement pour simplifier son travail durant une élection.


Note 1 Dans les territoires, le taux de satisfaction a augmenté à chaque période électorale parallèlement avec la taille de l'échantillon de répondants : 2015 (n=115), 2011 (n=28), 2008 (n=8). Vu la faible taille des échantillons en 2011 et en 2008, ces résultats doivent être interprétés avec prudence.

Note 2 Vu la faible taille de l'échantillon en Alberta en 2015 (n=39), ces résultats doivent être interprétés avec prudence.