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Sondage auprès des électeursà la suite de la 41e élection générale

Information à l'électeur

La présente section porte sur les sources grâce auxquelles les électeurs ont reçu de l'information au sujet de l'élection et du déroulement du vote. Les questions sur lesquelles la présente section se fonde ont été soumises à l'ensemble des répondants qui se sont dits au courant de l'élection fédérale de mai 2011.

La CIE : principale source d'information sur le déroulement du vote

L'ensemble des répondants se disant au courant de l'élection fédérale de mai 2011 devaient indiquer où ils ont obtenu l'information sur les procédures de vote pour cette élection (c.-à-d. le moment et l'endroit où aller voter, et la façon de prouver leur identité et leur adresse avant de voter). En réponse à cette question, c'est la carte d'information de l'électeur qui a été mentionnée le plus souvent, et dans une proportion considérable. En effet, les deux tiers des répondants (66 %) en ont fait mention. Par ailleurs, dans une proportion correspondant à près d'une personne sur dix (8 %), les répondants ont fait état d'une brochure ou d'un dépliant d'Élections Canada (plusieurs réponses étaient acceptées), et 3 % des personnes interrogées ont signalé le site Web d'Élections Canada.

En ce qui concerne les autres sources d'information signalées, c'est la télévision (12 %) et les journaux (11 %) que les répondants se sont révélés le plus susceptibles d'indiquer. Au nombre des autres sources d'information, figurent l'expérience personnelle ou le savoir préalable (9 %), la radio (8 %), les amis, les proches, les parents (7 %), ainsi que les sources sur Internet en dehors du site d'Élections Canada (2 %). Une foule d'autres sources d'information sont aussi signalées en faibles proportions (moins de 2 %), y compris le bouche-à-oreille, des dépliants et brochures non précisés, le travail ou l'école, les pancartes, affiches et panneaux, et les agents réviseurs, notamment.

Sources d'information sur le vote
La description texte du graphique « Sources d'information sur le vote »

Comparativement à la population en général, les Autochtones et les jeunes se sont révélés beaucoup moins susceptibles d'avoir été renseignés au sujet des procédures de vote au moyen de la carte d'information de l'électeur (41 %/43 % c. 66 %). En revanche, ces groupes se sont révélés plus susceptibles de faire état des amis, proches et parents comme sources d'information. En effet, 12 % des Autochtones et 35 % des jeunes ont répondu de cette façon, comparativement à seulement 7 % de la population en général. Il ressort du sondage que les électeurs autochtones sont aussi plus enclins à signaler la télévision (17 % c. 12 % de la population en général), tandis que les jeunes sont plus susceptibles d'indiquer l'Internet, tant pour ce qui est du site Web d'Élections Canada (8 % c. 3 %) que pour les autres sites Web (6 % c. 2 %).

Différences sociodémographiques

Les groupes suivants se sont révélés moins susceptibles d'obtenir de l'information au sujet des procédures de vote au moyen de la carte d'information de l'électeur :

  • Les électeurs nés à l'étranger (58 % c. 68 % des électeurs nés au Canada).
  • Les étudiants (51 %), de même que les personnes sans emploi (55 % c. 66 %-68 % des autres répondants).
  • Les électeurs ayant fait tout au plus des études secondaires (57 %), de même que les électeurs ayant fait des études universitaires partielles (64 % c. 70 %-72 % des autres répondants).
  • Les électeurs dont le revenu de ménage est inférieur à 40 000 $ (60 % c. 68 %-71 % des autres répondants).
  • Les anglophones (64 % c. 74 % des francophones).
  • Les hommes (63 % c. 70 % des femmes).
  • Les électeurs que la politique n'intéresse pas (57 % c. 69 % de ceux que ça intéresse).
  • Les électeurs qui n'ont pas suivi la campagne de près (57 % c. 70 % de ceux qui l'ont suivie de près).
  • Les répondants affirmant ne pas avoir voté (45 % c. 70 % de ceux disant avoir voté).

Par ailleurs, les étudiants se sont révélés les plus susceptibles d'indiquer les amis, proches ou parents (29 % c. 3 %-14 % des autres répondants) et le site Web d'Élections Canada (21 % c. 1 %-4 % des autres répondants) comme sources d'information.

La carte d'information de l'électeur est demeurée la source d'information sur les procédures de vote la plus citée en ce qui concerne les élections générales de 2006, de 2008 et de 2011. En 2011, les électeurs l'ont signalée en plus forte proportion qu'en 2008 (66 % en 2011 c. 61 % en 2008). Le résultat enregistré en 2011 est le même qu'en 2006 (66 %).

L'expérience personnelle a gagné de l'importance comme source d'information sur le déroulement du vote (9 % en 2011 c. 3 % en 2008 et 1 % en 2006). Par ailleurs, si la télévision, les journaux et la radio ont perdu de l'importance depuis 2008, ces sources d'information demeurent citées plus souvent qu'en 2006.

Sources d'information sur le vote
(au fil du temps)
Q48 : Où avez-vous obtenu l'information sur les procédures de vote pour cette élection? Par cela, j'entends le moment et l'endroit où aller voter, et la façon de prouver votre identité et votre adresse avant de voter...
  2006 2008 2011
Carte d'information de l'électeur 66 % 61 % 66 %
Télévision 10 % 19 % 12 %
Journaux 9 % 19 % 11 %
Expérience personnelle 1 % 3 % 9 %
Brochure d'EC -- 10 % 8 %
Radio 4 % 12 % 8 %
Amis/famille/parents 7 % 8 % 7 %

Une forte minorité se souvient de la publicité d'EC

Dans une proportion de quatre pour dix (40 %), les répondants ont dit avoir remarqué une publicité d'Élections Canada à propos de l'élection générale. D'autre part, la moitié des personnes interrogées ne se souvenaient pas d'avoir vu pareille publicité. Dans une proportion d'une pour dix environ (9 %), les personnes interrogées ont dit ne pas le savoir ou encore n'ont pas répondu du toutnote 9.Souvenir de la publicité d'EC au sujet de l'élection
La description texte du graphique « Souvenir de la publicité d'EC au sujet de l'élection »

Différences sociodémographiques

Les groupes suivants se sont révélés plus susceptibles de remarquer une publicité d'Élections Canada au cours de la campagne :

  • Les électeurs de 65 ans ou plus (48 % c. 36 %-41 % des électeurs plus jeunes).
  • Les anglophones (42 % c. 33 % des francophones).
  • Les femmes (44 % c. 37 % des hommes).
  • Les électeurs que la politique intéresse (43 % c. 26 % de ceux que ça n'intéresse pas).
  • Les électeurs qui ont suivi la campagne électorale de près (45 % c. 26 % de ceux qui ne l'ont pas suivie de près).
  • Les répondants disant avoir voté (42 % c. 31 % de ceux affirmant ne pas avoir voté).

La publicité remarquée dans les médias de masse, la plupart du temps

C'est dans un média de masse que les répondants ont le plus souvent remarqué une publicité d'Élections Canada. En effet, dans une proportion avoisinant la moitié (51 %), les personnes interrogées ont affirmé avoir remarqué la publicité à la télévision, tandis que 40 % l'avaient vue dans les journaux et 17 % l'avaient entendue à la radio.Lieu de diffusion de la publicité d'EC remarquée
La description texte du graphique « Lieu de diffusion de la publicité d'EC remarquée »

Par ailleurs, c'est dans une proportion inférieure à une pour dix que les personnes interrogées ont signalé des brochures ou dépliants reçus par la poste (8 %) ou encore, des pancartes, affiches ou panneaux (8 %). Les répondants étaient aussi relativement peu nombreux (4 %) à avoir remarqué la publicité sur le Web. Au nombre des autres sources signalées, dont ont fait état moins de 2 % des répondants dans chaque cas, figuraient le téléphone, le bouche-à-oreille, les proches ou amis et des candidats.

Comparativement aux membres de la population en général, les jeunes se sont révélés plus susceptibles d'avoir remarqué la publicité d'Élections Canada à la télévision (62 % c. 51 % dans la population en général) et moins susceptibles de l'avoir remarquée dans les journaux (11 % c. 40 % dans la population en général). Par ailleurs, à ce chapitre, les résultats observés chez les Autochtones ne diffèrent pas considérablement de ceux liés à la population en général.

Différences sociodémographiques

Les groupes suivants se sont révélés plus susceptibles d'avoir remarqué la publicité à la télévision :

  • Les électeurs nés au Canada (53 % c. 43 % des électeurs nés à l'étranger).
  • Les étudiants (60 % c. 51 %-53 % des autres répondants).
  • Les francophones (70 % c. 47 % des anglophones).
  • Les hommes (55 % c. 47 % des femmes).
  • Les électeurs qui n'ont pas suivi la campagne électorale de près (67 % c. 48 % de ceux qui l'ont suivie de près).
  • Les répondants affirmant ne pas avoir voté (65 % c. 50 % de ceux disant avoir voté).

Les groupes suivants se sont révélés plus susceptibles d'avoir remarqué la publicité dans un journal :

  • Les électeurs nés à l'étranger (52 % c. 39 % des électeurs nés au Canada).
  • Les électeurs qui sont à la maison à temps plein (52 % c. 13 %-37 % des autres répondants).
  • Les anglophones (45 % c. 22 % des francophones).
  • Les électeurs que la politique intéresse (42 % c. 30 % que ça n'intéresse pas).
  • Les électeurs qui ont suivi la campagne électorale de près (44 % c. 22 % de ceux qui ne l'ont pas suivie de près).
  • Les répondants disant avoir voté (43 % c. 23 % de ceux affirmant ne pas avoir voté).

Date de l'élection, rappel du vote – principaux messages retenus de la publicité

Au nombre des répondants ayant remarqué une publicité d'Élections Canada au cours de la campagne, 20 % se rappelaient que l'annonce mentionnait la date de l'élection (pour le scrutin régulier et pour le vote par anticipation). Dans une proportion presque aussi importante (18 %), les personnes interrogées à ce sujet se sont souvenues que la publicité comprenait un rappel du vote ou une incitation à voter.Teneur de la la publicité d'EC retenue
La description texte du graphique « Teneur de la la publicité d'EC retenue »

Par ailleurs, c'est dans une proportion d'une pour dix environ que les personnes interrogées se sont souvenues que la publicité précisait que les électeurs doivent prouver leur identité ou leur adresse pour voter (11 %) ou encore, qu'elle précisait où voter (10 %). En plus faibles proportions, les répondants ont indiqué que la publicité faisait état d'aspects du déroulement du vote (4 %), des heures de vote (y compris pour le vote par anticipation) (4 %), d'information sur l'élection en général (3 %), d'information sur les candidats ou les partis (3 %), ou de règles électorales spéciales (2 %). Sous la rubrique « Autre », figurent des éléments dont se souvenaient moins de 2 % des personnes interrogées, y compris les suivants : un numéro de téléphone, le site Web, de l'information sur le vote au bureau local d'Élections Canada, et la possibilité de voter par la poste.

Envion le quart (23 %) des personnes affirmant se souvenir d'une publicité d'Élections Canada diffusée au cours de la campagne n'étaient pas en mesure de se rappeler un message en particulier faisant partie de l'annonce.

Différences sociodémographiques

Les groupes suivants se sont révélés les plus susceptibles de ne pas être en mesure de se souvenir de ce dont traitait la publicité : les répondants que la politique n'intéresse pas (35 % c. 22 % de ceux que la politique intéresse), les répondants qui n'ont pas suivi la campagne de près (30 % c. 21 % de ceux qui l'ont suivie de près), et les répondants ayant fait tout au plus des études secondaires (30 % c. 16 %-23 %).

La plupart n'ont pas remarqué le slogan d'Élections Canada, « Voter, c'est choisir son monde! »

Dans une proportion s'établissant aux trois quarts environ (76 %), les répondants au courant de l'élection n'avaient pas vu ou entendu le slogan « Voter, c'est choisir son monde! ». Par ailleurs, 15 % des répondants se sont dits au courant du slogan, tandis que 9 % n'étaient pas certains.

Par rapport à la population en général, les jeunes se sont révélés plus susceptibles de se souvenir du slogan (24 % c. 15 %). D'autre part, les Autochtones se sont révélés plus susceptibles d'indiquer qu'ils n'avaient pas entendu ou vu le slogan (82 % c. 76 %).Connaissance du slogan « Voter, c'est choisir son monde! »
La description texte du graphique « Connaissance du slogan "Voter, c'est choisir son monde!" »

Par rapport à la population en général, les jeunes se sont révélés plus susceptibles de se souvenir du slogan (24 % c. 15 %). D'autre part, les Autochtones se sont révélés plus susceptibles d'indiquer qu'ils n'avaient pas entendu ou vu le slogan (82 % c. 76 %).

Différences sociodémographiques

Les groupes suivants se sont révélés plus susceptibles d'avoir vu ou entendu le slogan « Voter, c'est choisir son monde! » :

  • Les étudiants (24 % c. 13 %-19 % des autres répondants).
  • Les électeurs ayant fait tout au plus des études secondaires (18 % c. 13 %-14 % des autres répondants).
  • Les électeurs dont le revenu du ménage est inférieur à 40 000 $ (19 % c. 12 %-16 % des personnes dont le revenu est plus élevé).
  • Les francophones (20 % c. 13 % des anglophones).

Le slogan – le plus souvent remarqué dans les médias de masse

Au nombre des répondants affirmant se souvenir du slogan « Voter, c'est choisir son monde! », la plupart l'avaient entendu ou vu dans un média de masse. En effet, tandis que plus de la moitié des répondants ont indiqué l'avoir remarqué à la télévision (52 %), 18 % l'ont remarqué à la radio et 15 % dans les journaux.

En dehors des médias de masse, les pancartes, affiches ou panneaux ont été signalés par 13 % des personnes interrogées. En plus faibles proportions, les répondants ont indiqué avoir remarqué le slogan sur le Web (5 %), dans des brochures ou dépliants reçus par la poste (3 %), ou grâce au bouche-à-oreille (2 %). Les autres moyens signalés, dont ont fait état moins de 2 % des personnes interrogées, comprennent des publicités en général, des publicités électorales, et des magazines.

Moyen de diffusion du slogan d'EC remarqué
La description texte du graphique « Moyen de diffusion du slogan d'EC remarqué »

Différences sociodémographiques

Les électeurs nés au Canada (54 % c. 39 % des électeurs nés à l'étranger) et les francophones (64 % c. 46 % des anglophones) se sont révélés plus susceptibles d'avoir vu ou entendu le slogan à la télévision.

Les groupes suivants se sont révélés plus susceptibles d'avoir vu le slogan dans un journal :

  • Les électeurs de 65 ans ou plus (22 %) ou de 45 à 64 ans (19 % c. 8 %-12 % des répondants plus jeunes).
  • Les électeurs titulaires d'un grade universitaire (23 % c. 10 %-15 % des autres répondants).
  • Les hommes (20 % c. 11 % des femmes).
  • Les électeurs que la politique intéresse (18 % c. 5 % que ça n'intéresse pas).
  • Les électeurs disant avoir voté (17 % c. 7 % des répondants affirmant ne pas avoir voté).
  • Les électeurs qui ont suivi la campagne électorale de près (17 % c. 9 % qui ne l'ont pas suivie de près).

Souvenir de la brochure d'EC

Environ la moitié (53 %) des personnes au courant de l'élection ne se souvenaient pas d'avoir reçu, par la poste, une brochure d'Élections Canada au cours de la campagne. Par ailleurs, à peine plus du tiers se souvenaient de la brochure, alors que 12 % n'étaient pas certains.

Si les électeurs autochtones se sont révélés plus susceptibles que les membres de la population en général de se souvenir d'avoir reçu la brochure (46 % c. 34 %), les jeunes se sont révélés plus susceptibles de ne pas s'en rappeler (61 % c. 53 %).Souvenir de la brochure d'EC
La description texte du graphique « Souvenir de la brochure d'EC »

Différences sociodémographiques

Les groupes suivants se sont révélés plus susceptibles de se souvenir de la brochure d'Élections Canada :

  • Les électeurs de 65 ans ou plus (45 %), ainsi que ceux ayant de 45 à 64 ans (37 % c. 27 %-30 % des répondants plus jeunes).
  • Les électeurs qui sont à la maison à temps plein (43 %), ainsi que les électeurs sans emploi (40 % c. 32 % des autres).
  • Les électeurs ayant un handicap (43 % c. 34 % des autres).
  • Les électeurs ayant fait tout au plus des études secondaires (42 % c. 28 %-34 % des personnes plus scolarisées).
  • Les électeurs dont le revenu du ménage est inférieur à 60 000 $ (39 %/40 % c. 27 %-32 % de ceux dont le revenu est plus important).
  • Les électeurs vivant en région rurale (38 % c. 33 % des personnes résidant en zone urbaine).
  • Les répondants qui ont suivi la campagne électorale de près (36 % c. 30 % de ceux qui ne l'ont pas suivie de près).

Comparativement à 2008, alors qu'un peu moins de la moitié (48 %) des répondants se souvenaient de la brochurenote 10, les résultats de 2011 font ressortir un fléchissement au chapitre du souvenir de la brochure d'Élections Canada chez les électeurs.Souvenir de la brochure d'EC (au fil du temps)
La description texte du graphique « Souvenir de la brochure d'EC (au fil du temps) »

Les principaux renseignements retenus : les exigences liées à la preuve d'identité ou d'adresse et la date de l'élection

Tous les électeurs se souvenant d'avoir reçu la brochure d'Élections Canada devaient indiquer de quoi celle-ci traitait. Dans la plus forte proportion, et de loin, les personnes interrogées à ce sujet ont dit ne pas se souvenir du contenu de la brochure (51 %). En ce qui concerne les éléments remémorés, c'est dans une proportion de 16 % que les personnes interrogées ont invoqué des renseignements sur les lieux du vote, tandis que 15 % ont fait état des exigences liées aux preuves d'identité ou d'adresse pour le vote, 13 % ont signalé qu'elle précisait la date de l'élection, et 12 % qu'elle comprenait un rappel du vote ou une incitation à voter.

Les électeurs autochtones se sont révélés moins susceptibles que les membres de la population en général d'avoir remarqué l'information au sujet des preuves d'identité des électeurs (7 % c. 15 %).

Dans une proportion inférieure à un pour dix, les électeurs interrogés ont indiqué que la brochure donnait de l'information au sujet du déroulement du vote (9 %) et des heures de vote (6 %). Dans des proportions relativement faibles, des répondants ont signalé toute une gamme d'autres éléments, dont fait état le graphique présenté à la prochaine page. Au nombre des autres éléments d'information retenus, signalés par moins de 2 % des personnes interrogées, figurent de l'information au sujet du droit de suffrage démocratique, de l'information sur la façon d'avoir de l'aide pour se rendre au bureau de vote, de même que des renseignements au sujet de l'accessibilité des services en anglais et en français.

Teneur de la brochure d'EC, selon les souvenirs
La description texte du graphique « Teneur de la brochure d'EC, selon les souvenirs »

Le fait que 4 % des personnes interrogées avaient l'impression d'avoir vu sur la brochure de l'information au sujet des candidats ou des partis laisse supposer que certains confondent le matériel d'Élections Canada avec celui diffusé par les partis politiques et les candidats.

Différences sociodémographiques

Les groupes suivants se sont révélés moins susceptibles de se souvenir d'aspects précis du contenu de la brochure :

  • Les électeurs ayant fait tout au plus des études secondaires (58 % c. 44 %-50 % des autres répondants).
  • Les francophones (61 % c. 46 % des anglophones).
  • Les électeurs que la politique n'intéresse pas (62 % c. 47 % des répondants que ça intéresse).
  • Les électeurs qui ont suivi la campagne électorale de près (62 % c. 46 % des répondants qui ne l'ont pas suivie de près).
  • Les électeurs affirmant ne pas avoir voté (63 % c. 49 % de ceux disant avoir voté).

Peu disent avoir besoin de renseignements supplémentaires

Les électeurs admissibles au courant de l'élection étaient relativement peu nombreux (6 %) à dire qu'il leur manquait, avant d'aller voter, des renseignements utiles au sujet du processus de vote. À ce chapitre, certains ont signalé de plus amples renseignements sur les candidats, de l'information sur l'obligation de prouver son identité ou son adresse pour voter, les règles électorales spéciales, les lieux du vote, les heures du vote, et la date de l'élection, notamment. Dans des proportions égales (46 %, dans chaque cas), les répondants interrogés ont affirmé n'avoir eu besoin d'aucun renseignement supplémentaire ou ont dit ne pas le savoir.

Lacunes d'information au sujet du vote
La description texte du graphique « Lacunes d'information au sujet du vote »

Les Autochtones se sont révélés moins susceptibles d'indiquer qu'il n'y avait pas de lacunes sur le plan des renseignements qui auraient pu leur être utiles (37 % c. 46 % de la population en général). Par ailleurs, globalement, les résultats des jeunes se comparent avec ceux de la population en général à ce sujet.

Peu d'électeurs ont communiqué avec Élections Canada pendant la campagne

Les électeurs admissibles au courant de l'élection générale sont peu nombreux (6 %) à affirmer avoir communiqué avec Élections Canada, pour une raison ou une autre, au cours de la campagne électorale. C'est donc dans une proportion de 94 % que les personnes interrogées disent ne pas avoir communiqué avec l'organisme au cours de l'élection. Comparativement au résultat enregistré en 2008 (4 %), ce résultat témoigne d'une légère augmentation. Il est néanmoins légèrement inférieur à celui de 2006 (8 %).

Prise de contact avec Élections Canada au cours de la campagne
La description texte du graphique « Prise de contact avec Élections Canada au cours de la campagne »

Au nombre des électeurs qui ont communiqué avec Élections Canada (n = 194), la majorité (87 %) ont affirmé avoir obtenu toute l'information ou l'aide dont ils avaient besoin. Cinq pour cent de plus ont indiqué avoir obtenu en partie l'information dont ils avaient besoin, tandis que dans la même proportion (5 %), les personnes interrogées ont dit ne pas avoir obtenu ce dont elles avaient besoin. Par ailleurs, dans une proportion de 2 %, les répondants ont dit ne pas le savoir ou encore, n'ont pas répondu.

Différences sociodémographiques

Les groupes suivants se sont révélés les plus susceptibles de communiquer avec Élections Canada pendant la campagne électorale : les étudiants (15 % c. 4 %-9 % des autres répondants) et les électeurs qui ont suivi la campagne électorale de près (7 % c. 2 % des répondants qui ne l'ont pas suivie de près).


Note 9 Il n'est pas possible de comparer les résultats de 2011 avec ceux découlant des études antérieures parce que la mesure a changé en 2011. En effet, dans les versions précédentes de l'étude, la connaissance d'une publicité d'Élections Canada était évaluée séparément pour l'annonce télévisée, l'annonce radiophonique et l'annonce dans les journaux. En 2011, les répondants ont été interrogés globalement au sujet de leur souvenir d'une publicité d'Élections Canada au cours de la campagne. Les répondants ayant remarqué une publicité d'EC devaient préciser où ils l'avaient vue ou entendue.

Note 10 En 2008, l'étude évaluait aussi bien le rappel assisté que le souvenir spontané. Le résultat de 48 % représente la combinaison du souvenir spontané et du souvenir assisté.