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Sondage d'opinion publique réalisé après les élections partielles du 25 novembre 2013

Résumé

Les conclusions tirées de l'enquête réalisée après les élections partielles du 25 novembre 2014 montrent que les électeurs étaient généralement satisfaits du travail d'Élections Canada : le personnel a fourni des services satisfaisants (86 % des votants se sont dits très satisfaits; 12 %, assez satisfaits), il a été facile de voter (72 % ont dit très facile; 23 %, plutôt facile), et Élections Canada a été perçu comme ayant géré les élections partielles de façon équitable (58 % ont dit de façon très équitable; 22 %, plutôt équitable).

La connaissance de la tenue d'élections partielles, des procédures de vote et des exigences relatives au vote était bonne dans les 4 circonscriptions (93 %). Généralement, les électeurs ont appris que des élections partielles auraient lieu de sources médiatiques traditionnelles (la télévision, 44 %; les journaux, 38 %; et la radio, 30 %), et ont été informés du moment et de l'endroit du scrutin par leur carte d'information de l'électeur; carte que la plupart des électeurs ont indiqué avoir reçu (87 %). La majorité des répondants ont obtenu des renseignements précis sur les procédures de vote de leur carte d'information de l'électeur (59 %).

Les exigences en matière d'identification étaient aussi bien connues (95 % étaient au courant des exigences en matière d'identification et 87 %, des exigences en matière de preuve d'adresse). Pratiquement tous les votants ont été en mesure de répondre aux exigences en matière d'identification (97 %). Parmi les rares qui n'avaient pas les documents nécessaires, la plupart ont demandé à un autre électeur de les identifier grâce à une déclaration sous serment (50 %), ou sont retournés chercher les documents manquants (23 %).

Moins d'électeurs étaient conscients des publicités d'Élections Canada que de la tenue d'élections partielles. Un tiers des électeurs (36 %) se rappelait avoir vu ou entendu une publicité d'Élections Canada au cours de la campagne menant aux élections partielles, et la moitié de ce nombre a indiqué avoir reçu un appel d'Élections Canada (18 %). Il devrait être noté qu'Élections Canada n'a appelé aucun électeur pendant la campagne électorale, et qu'il s'agit ici probablement d'erreurs de mémoire de la part des répondants (c.-à-d. confusion de communications de candidats avec des communications d'Élections Canada). Ceux qui ont dit avoir reçu un appel d'Élections Canada n'ont pas été moins susceptibles de voter aux élections partielles que ceux qui n'ont pas dit avoir reçu un appel.

Presque tous les votants ont qualifié d'accessible l'immeuble où se trouvait le bureau de scrutin (89 %), et ont jugé que celui-ci se trouvait à une distance raisonnable de leur domicile ou de leur lieu de travail (97 %). La signalisation indiquant l'accessibilité pour les fauteuils roulants a été peu remarquée, avec environ deux tiers des votants répondant ne pas avoir vu (41 %) ou ne pouvant pas se souvenir s'ils avaient vu (23 %) des affiches indiquant que l'immeuble permettait l'accès de plain-pied pour les fauteuils roulants.

La satisfaction relative à d'autres aspects du vote a aussi été élevée : pratiquement tous les votants (97 %) ont jugé raisonnables les temps d'attente aux bureaux de scrutin, et la plupart des électeurs qui ont communiqué avec Élections Canada avant de voter ont été en mesure d'obtenir tous les renseignements voulus (78 % ont dit avoir reçu tous les renseignements voulus, et 15 %, une partie des renseignements).

L'enquête a aussi montré que les raisons pour lesquelles les gens vont voter sont généralement non politiques. Parmi les raisons les plus fréquemment mentionnées, notons un sens du devoir et l'habitude (63 %), alors qu'à l'inverse, les gens s'abstiennent le plus souvent de voter à cause du travail (16 %) ou parce qu'ils sont en voyage (15 %) ou autrement occupés (13 %). La plupart des non-votants ont dit qu'ils auraient voté s'il avait été possible de le faire en ligne (62 %).

Comme l'indiquera en détail le présent rapport, les résultats ont été significativement différents d'une circonscription à l'autre. Bon nombre de ces différences montrent un clivage entre les deux circonscriptions rurales au Manitoba et les deux circonscriptions urbaines. Par exemple, les votants au Manitoba étaient plus susceptibles de juger que les élections partielles avaient été gérées de façon équitable (62 % ont dit de façon très équitable; 20 %, plutôt équitable), de trouver qu'il avait été facile de voter (88 % ont dit très facile; 9 %, plutôt facile) et d'indiquer qu'ils avaient été satisfaits du travail effectué par le personnel d'Élections Canada (93 % se sont dits très satisfaits; 7 %, assez satisfaits). Les expériences vécues avec Élections Canada ailleurs qu'aux bureaux de scrutin ont aussi semblé avoir été quelque peu différentes. Les électeurs de Brandon–Souris ont été significativement plus enclins à remarquer les publicités d'Élections Canada (44 %), alors que ceux de Bourassa ont été plus susceptibles d'indiquer qu'ils avaient reçu un appel d'Élections Canada (30 %). Les électeurs de Toronto-Centre ont eu moins tendance à indiquer avoir reçu leur carte d'information de l'électeur (80 %).

Le rapport montre aussi que certains groupes sociodémographiques ont des perceptions et des expériences différentes relativement aux élections partielles, celles-ci variant particulièrement par tranche d'âge. Les électeurs plus âgés étaient plus susceptibles d'aller voter (72 % des électeurs de 55 ans et plus) et plus enclins à avoir profité du vote par anticipation (17 %). Ils ont aussi eu davantage tendance à indiquer avoir voté par habitude (16 %) et avoir déjà été au courant des procédures de vote et des exigences en matière d'identification (35 %). Les jeunes ont souvent indiqué avoir été trop occupés avec le travail ou autre chose pour voter (73 % des non-votants âgés de 18 à 34 ans), et ont, aussi, été plus susceptibles de dire que des changements apportés au processus électoral, comme donner plus de temps pour voter, les encourageraient à aller voter à l'avenir (31 %). Les jeunes non-votants se sont aussi montrés significativement plus réceptifs à la possibilité de voter en ligne que les non-votants plus âgés (72 % des jeunes non-votants et 69 % des non-votants âgés de 35 à 54 ans, mais seulement 36 % des non-votants plus âgés). Comme l'âge et la situation d'emploi sont étroitement liés, il est probable que les différences observées entre les étudiants et les retraités reposent en fait sur l'âge. Toutefois, l'âge pourrait ne pas expliquer toutes les différences démographiques. Il a aussi été déterminé que le sexe et le revenu sont des facteurs significatifs dans la perception et l'expérience pour bon nombre des questions posées.

En tout et pour tout, malgré certains résultats suggérant à Élections Canada des domaines d'amélioration possibles – comme une meilleure sensibilisation à l'option de vote par courrier et l'amélioration de la visibilité de la signalisation indiquant l'accessibilité aux fauteuils roulants – les résultats confirment que les électeurs aux âges, antécédents et besoins variés ont reçu les renseignements et les services dont ils ont eu besoin pour se prévaloir de leurs droits démocratiques.