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Sondage d'opinion publique réalisé après les élections partielles du 25 novembre 2013

Section 3 : Voter dans le cadre de l'élection partielle

La présente section met l'accent sur les expériences des électeurs alors qu'ils ont voté dans le cadre de l'élection partielle. Les facteurs examinés dans la présente section comprennent les méthodes utilisées pour voter, l'accessibilité des bureaux de scrutin et des bureaux d'Élections Canada et la satisfaction ressentie relativement au travail du personnel d'Élections Canada. La plupart des votants ont marqué leur bulletin de vote le jour de l'élection, quoique environ 1 sur 7 d'entre eux ont voté par anticipation et 1 % ont voté par la poste. La satisfaction à l'égard du personnel d'Élections Canada a été très élevée, la plupart des votants rapportant avoir été très satisfaits, et presque tous les autres indiquant avoir été au moins assez satisfaits. La satisfaction a été quelque peu moins élevée dans les deux circonscriptions urbaines. Une proportion similairement élevée de votants a indiqué qu'il était très facile de voter dans le cadre d'élections et élections partielles fédérales, ce taux étant encore une fois plus élevé dans les deux circonscriptions du Manitoba.

Les principales raisons invoquées pour être allé voter ont inclus un sens du devoir, le désir d'exercer le droit de vote, l'habitude et l'importance de participer au processus politique. Les raisons principales mentionnées pour ne pas être pas allé voter ont aussi été non politiques, comme avoir été occupé au travail, avoir été en voyage ou avoir eu d'autres obligations, quoique certains ont aussi indiqué le manque d'intérêt, l'apathie et le manque d'information sur l'élection partielle.

3.1 Participation au vote

La plupart des électeurs sondés (59 %) ont indiqué avoir voté lors de l'élection partielle – une tendance ne cadrant pas avec les taux de participation réels des quatre circonscriptions. L'âge a été un indicateur important de la participation indiquée au vote, la probabilité de participation augmentant avec l'âge. De plus, les hommes ont été relativement plus enclins à indiquer avoir voté que les femmes. Les électeurs qui ont mentionné avoir voté lors de l'élection générale de 2011 ont aussi davantage eu tendance à indiquer qu'ils avaient voté lors des élections partielles. La plupart des votants ont mentionné des raisons non politiques pour justifier le fait qu'ils étaient allés voter ou non. Près de deux tiers des non-votants ont mentionné qu'ils auraient voté en ligne par l'intermédiaire du site Elections.ca si cette option leur avait été offerte.

3.1.1 Taux de participation aux élections partielles de novembre 2013

La participation au vote déclarée par les répondants au sondage a été significativement plus élevée que le taux réel de participation aux élections partielles (voir la figure 3.1 ci-dessous). Comme il a été discuté dans l'introduction au présent rapport (section 1.3), cela est probablement le résultat d'un plus grand empressement, chez les votants, à participer au sondage, et à la pression ressentie par les non-votants d'indiquer qu'ils avaient voté. Selon Élections Canada, le taux de participation au vote dans les quatre circonscriptions a été inférieur à 50 %, atteignant un creux de 27 % dans Bourassa. Toutefois, les répondants au sondage sur les élections partielles rapportent un taux de participation supérieur d'au moins 20 %note 6. Cette tendance est typiquement présente dans les évaluations réalisées par Élections Canada après des élections.

La participation aux élections partielles a un lien positif avec l'âge. Seuls 2 jeunes sur 5 (42 %) ont indiqué avoir marqué un bulletin de vote dans le cadre de l'élection partielle comparativement à 3 électeurs d'âge moyen sur 5 (59 %) et près de trois quarts (72 %) des électeurs plus âgésnote 7.

Figure 3.1 : Participation aux élections partielles


La description du graphique « Figure 3.1 : Participation aux élections partielles »

Note : Un taux total n'a pas été donné compte tenu de la nature de ces statistiques.

3.1.2 Raisons de voter

Les raisons les plus communes indiquées pour justifier la décision d'aller voter ont été explicitement non politiques. Un certain écart par rapport à ce résultat a été noté dans les deux circonscriptions du Manitoba : les votants de Brandon–Souris ont été significativement plus susceptibles de voter pour s'opposer à un parti en particulier, alors que les votants de Provencher ont été quelque peu plus enclins à voter pour appuyer un parti en particulier (voir la figure 3.2 ci-dessous).

Figure 3.2 : Raison principale de voter
Quelle était la raison principale pour vous de voter? Bourassa
(n=208)
Brandon–Souris
(n=273)
Provencher
(n=224)
Toronto-Centre
(n=252)
Dans l'ensemble
(n=955)
Considère que voter est un devoir 65 % 43 % 39 % 55 % 50 %
Habitude – vote toujours 9 % 13 % 11 % 18 % 13 %
Important de participer au processus politique 7 % 12 % 18 % 14 % 13 %
Pour appuyer un parti en particulier 8 % 10 % 13 % 4 % 9 %
Pour appuyer un candidat en particulier 7 % 8 % 7 % 5 % 7 %
Pour s'opposer à un parti en particulier 3 % 13 % 5 % 2 % 6 %
Pour s'opposer à un candidat en particulier 0 % 1 % 4 % 1 % 1 %
Pour donner un exemple aux enfants/aux autres < 1 % 0 % 0 % < 1 % <1 %
Ne sait pas/refus 1 % 2 % 2 % 1 % 1 %

Base : Votants.

Les raisons de voter ont été liées plus significativement aux circonscriptions qu'aux groupes sociodémographiques. La seule tendance significative sociodémographique, peut-être sans surprise, est que les votants plus âgés ont été plus susceptibles de mentionner l'habitude (de 18 à 34 ans, 7 %; de 35 à 54 ans, 14 %; 55 ans et plus, 16 %).

3.1.3 Raisons de ne pas voter dans le cadre des élections partielles

Dans l'ensemble, les non-votants ont le plus souvent mentionné des raisons personnelles (66 %) comme les principales raisons pour lesquelles ils n'avaient pas voté, comparativement à des raisons politiques (24 %) ou des raisons liées au système électoral (11 %). Seuls 2 % ont mentionné d'autres raisons.

Les raisons comprises dans la catégorie des raisons personnelles sont : le travail (16 %), les voyages (15 %), être trop occupé (13 %), manquer d'information (10 %), santé/blessure/maladie (6 %), obligations familiales (4 %) et avoir oublié (4 %). Les raisons les moins mentionnées étaient liées à des problèmes de transport ou aux conditions météorologiques (2 % chacune).

Les raisons comprises dans la catégorie des raisons politiques sont le manque d'intérêt/l'apathie (11 %), l'inutilité perçue de voter (5 %) et les raisons liées aux candidats (5 %). Parmi les raisons moins fréquemment citées, notons celles liées aux partis politiques et au cynisme (2 % chacune). Un pour cent ou moins des non-votants ont mentionné des raisons liées à la classe politique en général, au sujet de la campagne ou au processus électoral.

La catégorie « processus électoral » comprend un manque d'information concernant le processus de vote, comme où et quand voter (4 %), le bureau de scrutin étant trop loin de la maison (3 %), les problèmes liés à l'inscription (2 %) ou des problèmes d'accès aux bureaux de scrutin (2 %). Moins de 1 % des non-votants ont dit être incapable de voter en raison du manque d'un document prouvant leur identité au moment de voter.

Les raisons comprises dans la catégorie autre ont été les croyances religieuses (2 %) et autres raisons (moins de 1 %).

Les raisons personnelles ont été les plus communément mentionnées par les non-votants dans les quatre circonscriptions, mais des variations significatives ont été notées entre les circonscriptions (V. la figure 3.3 ci-dessous). Des raisons personnelles ont été mentionnées par 4 non-votants sur 5 (82 %) dans Toronto-Centre, mais par environ la moitié d'entre eux dans Bourassa (53 %), les non-votants des deux circonscriptions du Manitoba répondant dans une proportion se situant entre les deux chiffres. Les non-votants dans Toronto-Centre ont aussi été plus susceptibles de mentionner des problèmes avec le processus électoral (18 %), mais significativement moins enclins à mentionner des raisons politiques (10 %). Une tendance inverse a été observée dans Bourassa, où plus d'un tiers (36 %) des non-votants ont mentionné des raisons politiques, et les non-votants ont eu le moins tendance à mentionner des problèmes avec le processus électoral.

Figure 3.3 : Raisons de ne pas voter dans le cadre des élections partielles du 25 novembre 2013
Quelle est la/les raison(s) principale(s) pour votre décision de ne pas voter? Bourassa
(n=161)
Brandon–Souris
(n=126)
Provencher
(n=163)
Toronto-Centre
(n=116)
Dans l'ensemble
(n=565)
Raisons personnelles 53 % 65 % 68 % 82 % 67 %
Raisons politiques 36 % 24 % 21 % 10 % 24 %
Raisons liées au processus électoral 7 % 10 % 9 % 18 % 11 %
Autres raisons 1 % 2 % 4 % 0 % 2 %
Ne sait pas/refus 6 % 5 % 2 % 0 % 3 %

Nota : Le total des colonnes pourrait ne pas être de 100 %, puisque les répondants pouvaient donner jusqu'à trois réponses, lesquelles ont été codées dans l'une des quatre catégories indiquées plus haut.

Base : Non-votants.

Les raisons de ne pas voter ont été significativement liées à de nombreuses variables sociodémographiques, dont :

  • les jeunes non-votants ont été significativement plus enclins à mentionner des raisons personnelles (73 %) et des raisons liées au processus électoral (16 %), alors que des raisons politiques ont été plus souvent mentionnées par les électeurs d'âge moyen (28 %) et plus âgés (33 %);
  • de façon attendue, les raisons personnelles ont été plus susceptibles d'être mentionnées par les non-votants ayant un emploi (70 %) ou les étudiants (69 %), que par les non-votants retraités (59 %) ou au chômage (44 %). Il faut se rappeler que la raison personnelle la plus mentionnée était le travail;
  • les non-votants au chômage ont été significativement plus susceptibles de mentionner des raisons liées au processus électoral (25 %) que ceux de tous les autres groupes d'emploi (9 % réunis);
  • les raisons relatives au processus électoral ont montré une relation significative avec les revenus des ménages : 16 % des non-votants de ménage à revenu plus modeste les mentionnant, comparativement à 8 % des ménages à revenu moyen et seulement 3 % des ménages à revenu plus élevé.

3.1.4 Facteurs de motivation possibles pour les non-votants

On a aussi demandé aux non-votants ce qui pourrait les encourager à voter dans le cadre de la prochaine élection fédérale. Leurs réponses se sont réparties relativement également entre des mesures liées au processus électoral comme une amélioration de l'accessibilité (20 %), des changements politiques comme de meilleurs candidats (19 %) et la possibilité de voter en ligne (10 %). Toutefois, une proportion significative d'entre eux ont répondu ne pas savoir ce qui pourrait les encourager (19 %), que rien ne pourrait les encourager à voter (17 %) ou qu'ils prévoyaient déjà voter dans le cadre de la prochaine élection (14 %).

Le facteur qui encouragerait les non-votants à voter a varié significativement d'une circonscription à l'autre (voir la figure 3.4 ci-dessous). Par exemple, peu de non-votants dans Brandon–Souris ont mentionné des facteurs directement liés au processus électoral, comme l'amélioration de l'accessibilité ou le prolongement des heures de scrutin, raisons qui ont été communément mentionnées ailleurs. Les non-votants de Brandon–Souris, comme ceux de Toronto-Centre, ont été plus enclins à indiquer que rien ne pourrait les encourager à voter. Les non-votants des deux circonscriptions du Manitoba ont eu davantage tendance à ne pas trop savoir ce qui pourrait les motiver à voter, comparativement aux non-votants dans les deux circonscriptions urbaines.

Les facteurs qui pourraient motiver les non-votants à participer à la prochaine élection fédérale sont significativement liés aux sous-groupes d'âge et de situation d'emploi :

  • les jeunes non-votants ont été deux fois plus susceptibles (31 %) que les non-votants d'âge moyen (13 %) et plus âgés (14 %) de mentionner des mesures liées au processus électoral. Les non-votants plus âgés (28%), pour leur part, ont été significativement plus susceptibles d'être motivés par des changements politiques que les électeurs d'âge moyen (16%) et les jeunes (15%). Les non-votants d'âge moyen (18 %) ont été plus enclins que les électeurs plus âgés (6%) à dire que la possibilité de voter en ligne les encouragerait à voter;
  • plus de la moitié (54 %) des étudiants non votants ont mentionné des changements politiques, comparativement à environ un tiers des retraités (32 %) et une proportion bien moindre des non-votants ayant un emploi (14 %). Cela est notable, puisqu'il s'agit d'une tendance étudiante qui va à l'encontre de celle observée pour l'ensemble des jeunes.
Figure 3.4 : Facteurs de motivation possibles pour les non-votants
D'après vous, y a-t-il quelque chose qui pourrait être fait pour vous encourager à aller voter lors de la prochaine élection fédérale? Bourassa
(n=158)
Brandon–Souris
(n=126)
Provencher
(n=163)
Toronto-Centre
(n=116)
Dans l'ensemble
(n=563)
Des mesures relatives au processus électoral (p. ex., accessibilité, plus de jours de vote par anticipation, plus de temps pour voter) 25 % 6 % 20 % 31 % 20 %
Changements politiques (p. ex., de meilleurs candidats, un meilleur gouvernement, plus de partis) 24 % 23 % 13 % 16 % 19 %
D'habitude, je vote/j'ai l'intention d'aller voter la prochaine fois 13 % 10 % 17 % 16 % 14 %
La possibilité de voter en ligne 15 % 5 % 13 % 5 % 10 %
Non/rien ne peut m'encourager 12 % 23 % 11 % 24 % 17 %
Ne sait pas/refus 11 % 33 % 26 % 7 % 19 %

Nota : Les répondants ne se sont pas vus offrir une liste d'options parmi lesquelles choisir, mais plutôt ont eu à donner une raison principale. Ces réponses ont été ventilées par la société-conseil parmi les groupes énumérés ci-dessus.

Base : Non-votants.

3.1.5 Vote en ligne

Comme indiqué ci-dessous (dans la figure 3.4), certains non-votants ont dit qu'ils seraient encouragés à voter dans le cadre de la prochaine élection générale s'ils pouvaient voter en ligne. Cependant, lorsque tous les non-votants se sont fait demander s'ils auraient voté dans le cadre de l'élection partielle si l'option de vote en ligne avait été disponible, une majorité (62 %) ont indiqué qu'ils l'auraient fait. Ces tendances varient significativement d'une circonscription à l'autre (Vvoir. la figure 3.5 ci-dessous). La réceptivité au vote en ligne a été très grande dans Toronto-Centre, 4 non-votants sur 5 étant prêts à voter en ligne. Les non-votants dans Brandon-Souris ont montré une réticence marquée, avec seul un nombre légèrement supérieur d'entre euxà peine plus d'électeurs indiquant qu'ils voteraient en ligne comparativement à ceux qui ne le feraient pas, et avec un non-votant sur 5 se disant indécis.

Plusieurs liens significatifs ont été notés entre les variables sociodémographiques et le vote en ligne :

  • il y a un écart clair dans la réceptivité selon l'âge, 72 % des jeunes non-votants et 69 % des non-votants d'âge mûr indiquant qu'ils voteraient en ligne, contre seulement 36 % des votants plus âgés donnant la même réponsenote 8;
  • les non-votants issus de ménages à revenu plus élevé se sont montrés plus ouverts à voter en ligne (77 %, comparativement à 56 % pour les ménages à revenu moyen et 60 % pour ceux à revenu plus modeste).

Ces conclusions, cependant, sont partiellement le résultat de l'intersection de variables socioéconomiques et d'accès à Internet. Quoique dans l'ensemble, 85 % des électeurs ont indiqué qu'ils utilisent Internet, ce chiffre est lié significativement aux groupes sociodémographiques et aux circonscriptions particulières. Les électeurs dans Toronto-Centre (94 %), ceux âgés de 54 ans ou moins (95 %), ceux qui ont un emploi (93 %), ceux qui vont à l'école (100 %) et ceux issus de ménages à revenus plus élevés (98 %), ont tous eu davantage tendance à utiliser Internet; le fait que ces groupes ont exprimé une plus grande réceptivité au vote en ligne doit être vu comme ayant été déterminé, au moins en partie, par l'accessibilité d'Internetnote 9.

Figure 3.5 : Réceptivité au vote en ligne parmi les non-votants


La description du graphique « Figure 3.5 : Réceptivité au vote en ligne parmi les non-votants »

Base : Non-votants qui savaient que des élections partielles seraient tenues.

3.1.6 Taux de participation à l'élection générale de 2011

Environ 4 répondants au sondage sur 5 ont rapporté avoir voté dans le cadre de l'élection générale de 2011. Encore une fois, comparativement résultats électoraux officiels établis par Élections Canada pour chaque circonscription, le taux de participation des répondants au sondage est plus élevé que les taux de participation réels (voir la figure 3.6 ci-dessous).

De manière générale, les mêmes tendances observées pour la participation aux élections partielles ont été observées dans le cadre de l'élection générale de 2011, y compris une corrélation positive entre la participation électorale et l'âge, de même que des taux de participation plus élevés chez les retraités et les électeurs ayant un emploi, comparativement aux étudiants et aux électeurs au chômage, ainsi qu'au sein des ménages à revenu plus élevé. Le sexe du répondant n'a pas eu de relation significative avec le fait d'avoir voté en 2011.

Le comportement en matière de vote a montré une corrélation positive avec le vote lors de la plus récente élection générale. Comme le montre la figure 3.7 ci-dessous, la plupart des électeurs ont indiqué avoir voté dans le cadre des deux élections. La plupart de ceux qui n'ont pas voté dans le cadre de l'élection partielle ont indiqué qu'ils avaient voté lors de la précédente élection générale. Seuls 14 % des répondants ont omis de voter lors des deux élections. Il devrait être noté que certains répondants qui n'ont pas voté en 2011 n'avaient pas alors le droit de vote (trop jeunes, non citoyens, etc.).

Figure 3.6 : Participation à l'élection générale de 2011


La description du graphique « Figure 3.6 : Participation à l'élection générale de 2011 »

Nota : Un taux total n'a pas été inclus en raison de la nature des statistiques ci-dessus.

Figure 3.7 : Association entre le comportement de vote lors des élections partielles du 25 novembre 2013 et lors de l'élection générale de 2011
  Élection générale de 2011
A voté
Élection générale de 2011
N'a pas voté
Élections partielles du 25 novembre 2013
A voté
56 % 4 %
Élections partielles du 25 novembre 2013
N'a pas voté
27 % 14 %

Nota : Corrélation significative à un niveau de 95 %.

Base : Les électeurs qui se rappelaient s'ils avaient voté ou non lors de l'élection générale de 2011 (n=1 569).

3.2 Expérience du vote et du service

La plupart des votants ont marqué leur bulletin de vote à un bureau de scrutin le jour de l'élection (84 % dans l'ensemble), quoiqu'une portion non négligeable a voté à un bureau de vote par anticipation (14 %) (voir la figure 3.8 ci-dessous). L'utilisation du vote par anticipation a été quelque peu plus élevée dans Brandon–Souris. Peu de votants ont voté à un bureau local d'Élections Canada (1 %) ou par la poste (< 1 %) (non indiqué dans la figure en raison du peu de fréquence).

Les bureaux de vote par anticipation ont été populaires au sein de certains groupes démographiques :

  • les votants plus âgés ont été significativement plus enclins à profiter du vote par anticipation (17 %) que les plus jeunes votants (12 %) et les électeurs d'âge moyen (10 %);
  • l'utilisation des bureaux de vote par anticipation a aussi eu la cote auprès des retraités (19 %) et des votants ayant un emploi (14 %), comparativement à un faible usage auprès des votants au chômage (6 %) et aucun usage chez les étudiants.
Figure 3.8 : Façon de voter


La description du graphique « Figure 3.8 : Façon de voter »

Base : Votants.

3.2.1 Accessibilité du bureau de scrutin

Presque tous les votants ont rapporté que la distance à parcourir pour aller voter était raisonnable et qu'ils n'ont pas eu de difficulté à se rendrenote 10. Plus de votants se sont rendus au bureau de scrutin à partir de la maison (77 %) que du travail (20 %) ou d'ailleurs (3 %). Cette tendance a été largement constante dans l'ensemble des circonscriptions, quoique les votants de Brandon–Souris ont été significativement plus susceptibles de s'y être rendus du travail.

Parmi les 2 % de votants qui ont rapporté avoir eu des difficultés à se rendre au bureau de scrutin (n=21), les deux principaux obstacles rencontrés furent des renseignements erronés sur leur carte de l'électeur (n=9, 41 %) (c.-à-d. la mauvaise adresse de bureau de scrutin) et des problèmes liés au trafic (n=7, 32 %). Seulement un répondant a indiqué avoir eu de la difficulté à accéder au bureau de scrutin. Parmi d'autres difficultés mentionnées, notons une signalisation intérieure et extérieure imprécise, l'adresse du bureau difficile à trouver, la salle à l'intérieur de l'immeuble difficile à trouver et l'accessibilité physique.

Les bureaux de scrutin ont été, pour la très grande majorité, jugés accessibles, presque tous les votants les décrivant comme très (89 %) ou assez accessibles (9 %) (voir la figure 3.9 ci-dessous). Il devrait être noté que dans Provencher, il n'y a eu aucune mention d'inaccessibilité. Parmi tous les répondants qui ont indiqué que leur bureau de scrutin était peu accessible ou pas du tout accessible (n=13), un tiers ont mentionné que l'accessibilité physique avait été le principal problème rencontré.

Figure 3.9 : Accessibilité de l'immeuble


La description du graphique « Figure 3.9 : Accessibilité de l'immeuble »

Base : Votants.

Figure 3.10 : Signalisation extérieure et intérieure au bureau de scrutin


La description du graphique « Figure 3.10 : Signalisation extérieure et intérieure au bureau de scrutin »

Base : Votants.

Une signalisation extérieure insuffisante a été mentionnée plus souvent comme problème par les votants qu'une signalisation intérieure insuffisante. Dans l'ensemble, 79 % des personnes qui ont cherché à voter ont été d'avis qu'il y avait suffisamment d'affiches à l'extérieur du bureau de scrutin; en ce qui concerne l'affichage intérieur, ce chiffre a grimpé à 92 %. Cette tendance extérieur-intérieur a été vraie pour toutes les circonscriptions. Les répondants dans les circonscriptions au Manitoba ont été plus enclins à dire qu'il y avait suffisamment de signalisation (voir la figure 3.10 ci-dessus)note 11.

La visibilité des affiches d'accessibilité pour les fauteuils roulants a été relativement peu rapportée comparativement à la signalisation générale extérieure et intérieure. Dans l'ensemble, 37 % des répondants ont indiqué avoir vu des affiches sur l'accès pour les fauteuils roulants, alors que 41 % ont dit qu'ils n'avaient pas vu d'affiches. Un autre 23 % n'était pas sûr d'en avoir vu ou non. Les répondants dans Bourassa ont été significativement plus susceptibles d'indiquer ne pas avoir vu d'affiches sur l'accès pour les fauteuils roulants que les répondants d'autres circonscriptions, avec 49 % (voir la figure 3.11). Les votants plus âgés ont été significativement plus enclins à mentionner avoir vu des affiches sur l'accès pour les fauteuils roulants (41 %), comparativement aux électeurs de moins de 55 ans (32%).

Figure 3.11 : Signalisation sur l'accès pour les fauteuils roulants


La description du graphique « Figure 3.11 : Signalisation sur l'accès pour les fauteuils roulants »

Base : Votants.

3.2.2 Aide pour voter

Moins de 2 % des votants ont eu besoin d'une aide spéciale pour marquer leur bulletin de vote (n=14). De ceux-ci, près de la moitie se sont identifiés comme ayant un handicap. Quoi qu'il en soit, seul un votant avec un handicap sur 20 a eu besoin d'aide spéciale pour marquer son bulletin de vote. Les votants qui ont eu besoin d'aide ont généralement été aidés par le personnel électoral (85 %) et les autres, par un parent ou ami (15 %).

3.2.3 Langue de service

La langue dans laquelle les votants ont été servis au bureau de scrutin montre une différence claire entre les provinces. Presque tous les résidents du Québec ont reçu du service en français (95 %), alors que presque tous les résidents des trois autres circonscriptions ont été servis en anglais (plus de 99 % dans Brandon–Souris et Toronto-Centre, et 92 % dans Provencher). Provencher a été la plus bilingue des circonscriptions, avec 92 % recevant du service en anglais, 7 % en français et 1 % dans les deux langues officielles. Dans toutes les circonscriptions, le service semble avoir été offert de façon réussie dans les deux langues, avec pratiquement tous les électeurs (99,7 %) indiquant avoir été satisfaits de la langue dans laquelle ils ont été servisnote 12.

3.2.4 Temps d'attente pour voter

Le temps d'attente pour voter a été jugé raisonnable par pratiquement tous les votants (97 %). Parmi les votants qui ont tenté de voter, et tous les autres non-votants, aucun n'a mentionné le temps d'attente comme l'une des raisons pour lesquelles ils n'ont pas voté.

3.2.5 Apporter la carte d'information de l'électeur au bureau de scrutin

La plupart des votants qui ont reçu une carte d'information de l'électeur l'ont apportée avec eux au bureau de scrutin pour voter (85 %), quoique des variances soient notées entre circonscriptions. Dans les deux circonscriptions urbaines, environ 9 votants sur 10 qui ont reçu une carte d'information de l'électeur l'ont apporté pour voter; il en a été de même pour un nombre inférieur, mais quand même proportionnellement élevé, de votants dans Provencher (81 %) et Brandon–Souris (76 %). Certaines variations par variables nominales ont été notées :

  • les votants d'âge moyen ont été moins enclins à apporter leur carte d'information de l'électeur au bureau de scrutin que les votants d'autres groupes d'âge (80 % comparativement à 86 % chez les votants plus jeunes et plus vieux);
  • les retraités ont été plus susceptibles que les votants ayant un emploi d'apporter leur carte d'information de l'électeur (87 %); digne de mention, cependant, est le taux élevé d'étudiants qui ont apporté avec eux leur carte d'information de l'électeur – pratiquement tous l'ont fait (97 %);
  • les votants de ménages à revenu plus modeste (89 %) ont eu davantage tendance à apporter leur carte d'information de l'électeur au bureau de scrutin que les votants de ménages à revenu plus élevé (80%).

3.2.6 Respect des exigences en matière d'identification

Presque tous les votants (97 %) ont indiqué avoir apporté les documents d'identification requis lorsqu'ils sont allés voter. La variance entre circonscriptions est minimale, avec un taux légèrement inférieur à la moyenne dans Provencher (94 %)note 13. La plupart des votants qui n'ont pas répondu aux exigences en matière d'identification (n=31) n'avaient pas apporté de pièce d'identité avec eux au bureau de scrutin.

La moitié des votants qui n'ont pas répondu aux exigences en matière d'identité ont demandé à un autre votant de se porter garant de leur identité (n=15). Pour ce faire, les votants sans pièce d'identité devaient faire une déclaration sous serment devant le personnel électoral. Un quart (n=8) sont retournés à la maison ou ailleurs pour trouver les documents manquants et sont ensuite revenus voter. L'autre quart (n=8) sont partis et ne sont pas revenus.

La plupart des votants ont été d'avis qu'il était très facile (82 %) ou plutôt facile (14 %) de répondre aux exigences en matière d'identification; moins de 5 % ont trouvé les exigences plutôt difficiles ou très difficiles à respecter. La variance entre les circonscriptions a été généralement minimale, avec environ 3 répondants sur 4 (76 %) dans Bourassa indiquant « très facile » comparativement à un taux de 4 sur 5 ou plus ailleurs (81 % dans Provencher, et 86 % dans Brandon–Souris et Toronto-Centre)note 14.

3.2.7 Documentation présentée pour voter

Les votants ont utilisé une vaste gamme de documents pour voter, quoique certains documents ont été utilisés plus fréquemment que d'autres. Les cinq documents les plus communs ont été :

  • permis de conduire (84 %)note 15;
  • carte d'assurance maladie (22 %);
  • carte d'information de l'électeur (10 %);
  • passeport canadien (7 %);
  • facture d'un service public (p. ex., téléphone, câblodistribution, électricité, gaz ou eau) (7 %).

Il vaut la peine de noter qu'un votant sur 10 a rapporté avoir utilisé sa carte d'information de l'électeur comme preuve d'identité ou d'adresse. Quoiqu'une carte d'information de l'électeur n'est pas généralement acceptée comme preuve d'identité ou d'adresse, il est possible de l'utiliser comme deuxième pièce d'identité dans certains bureaux de scrutins servant des électeurs moins susceptibles d'avoir de multiples pièces d'identité (comme des résidences étudiantes, des centres de soins à long terme, des résidences pour aînés et des réserves des Premières Nations). Le taux global de votants indiquant avoir utilisé exclusivement leur carte d'information de l'électeur pour voter (0,2 %, n=2) est semblable au taux de votants indiquant ne pas avoir eu à présenter de pièce d'identité (0,4 %, n=4)note 16.

Les documents utilisés ont varié d'une circonscription à l'autre (voir la figure 3.12 ci-dessous). Presque la moitié (43 %) des votants dans Bourassa ont utilisé leur carte d'assurance maladie, un taux presque trois fois supérieur à celui dans chacune des trois autres circonscriptions. Presque tous les votants des deux circonscriptions du Manitoba ont utilisé leur permis de conduire pour voter, comparativement à des taux moins élevés dans les deux circonscriptions urbaines.

Les documents utilisés pour prouver l'identité et l'adresse ont varié quelque peu selon les groupes sociodémographiques. Parmi les tendances notées :

  • les hommes étaient plus enclins que les femmes à déclarer avoir utilisé leur permis de conduire (90 % comparativement à 78 % chez les femmes), alors que les femmes ont été deux fois plus susceptibles d'utiliser leur carte d'assurance maladie (29 % comparativement à 15 % chez les hommes);
  • les jeunes votants ont eu davantage tendance à affirmer avoir utilisé leur permis de conduire (94 %) comparativement aux votants d'âge moyen (86 %) et aux votants plus âgés (82%). À l'inverse, les votants plus âgés (26 %) ont été plus enclins à utiliser leur carte d'assurance maladie que les jeunes (16 %);
  • plus d'un quart (29 %) des votants au chômage ont indiqué avoir utilisé leur carte d'information de l'électeur, comparativement à un peu moins d'un dixième des votants ayant un emploi, étudiants et retraités (9 % pour tous). Les étudiants ont été les plus enclins à utiliser leur passeport comme pièce d'identité (37 %) comparativement aux votants ayant un emploi, les votants au chômage et les retraités (5 %, 1 % et 8 %, respectivement). Les votants ayant un emploi ont été plus susceptibles d'utiliser leur permis de conduire que les votants au chômage et les retraités (91% contre 74 % et 76 %, respectivement) et;
  • les votants issus de ménages à revenu plus modeste (33%) ont indiqué avoir utilisé leur carte santé comme pièce d'identité plus fréquemment que ceux issus de ménages à revenus moyens (19%) et plus élevés (9%). Les votants de ménages à revenu moyen et plus élevé ont eu davantage tendance à utiliser leur permis de conduire (89 % et 95 %, respectivement, comparativement à 77% chez les votants issus de ménages à revenu modeste).
Figure 3.12 : Document(s) utilisé(s) pour prouver l'identité et l'adresse avant de voter
Quel(s) document(s) avez-vous utilisé pour prouver votre identité et votre adresse? Bourassa
(n=206)
Brandon–Souris
(n=261)
Provencher
(n=214)
Toronto-Centre
(n=249)
Dans l'ensemble
(n=931)
Permis de conduire 77 % 94 % 93 % 73 % 84 %
Carte d'assurance maladie 43 % 15 % 14 % 17 % 22 %
Carte d'information de l'électeur 8 % 9 % 7 % 16 % 10 %
Passeport canadien 4 % 8 % 5 % 12 % 7 %
Facture d'un service public 10 % 4 % 3 % 10 % 7 %
Certificat de naissance 0 % 7 % 3 % 2 % 7 %
Certificat de citoyenneté canadienne 6 % 1 % <1 % 3 % 3 %
Numéro d'assurance sociale 3 % 2 % 4 % 1 % 2 %
État de compte bancaire ou relevé de carte de crédit 0 % 0 % <1 % 3 % 1 %
Carte d'identité d'étudiant 0 % 0 % 0 % 3 % 1 %
Carte d'hôpital ou de clinique médicale 3 % <1 % 0 % 0 % 1 %
Carte d'identité provinciale/territoriale 0 % <1 % 0 % 1 % <1 %
Permis d'acquisition et de possession d'armes à feu ou permis de possession seulement 0 % 1 % 0 % 0 % <1 %
Carte d'employé 0 % 1 % 0 % <1 % <1 %
Carte de crédit ou de débit 0 % <1 % 1 % <1 % <1 %
Certificat du statut d'Indien 0 % 0 % 1 % 0 % <1 %
Avis de cotisation de l'impôt sur le revenu ou avis d'évaluation municipale 1 % 0 % <1 % <1 % <1 %
Carte d'identification des forces canadiennes 0 % <1 % 0 % 0 % <1 %
Carte d'identité de la sécurité de la vieillesse 0 % 0 % 1 % 0 % <1 %
Bail d'habitation ou état de compte de prêt hypothécaire <1 % 0 % 0 % <1 % <1 %
Correspondance provenant d'une école, d'un collège ou d'une université 0 % 0 % 0 % <1 % <1 %
Permis de pêche, de piégeage ou de chasse 0 % <1 % 0 % 0 % <1 %
Chèque ou talon de chèque du gouvernement 0 % <1 % 0 % 0 % <1 %
Attestation de résidence délivrée par l'autorité responsable d'une bande ou d'une réserve des Premières Nations 0 % 0 % 0 % <1 % <1 %
Autre <1 % <1 % <1 % <1 % <1 %
Ne s'est pas fait demander de présenter une carte d'identité 0 % <1 % 1 % 0 % <1 %
Ne sait pas/refus 31 % 22 % 24 % 21 % 24 %

Nota : Les répondants pourraient avoir donné une ou deux réponses.

Base : Votants.

3.2.8 Satisfaction à l'égard du personnel d'Élections Canada

Presque tous les votants ont été soit très satisfaits (86 %), soit assez satisfaits (12 %) des services fournis par le personnel d'Élections Canada (voir la figure 3.13 ci-dessous). Quoique le niveau de satisfaction soit élevé dans toutes les circonscriptions, il y a certaines variations entre celles-ci. Environ 9 votants sur 10 au Manitoba ont été très satisfaits, comparativement à environ 8 sur 10 dans les deux circonscriptions urbaines. La satisfaction à l'égard du personnel d'Élections Canada a été largement constante dans l'ensemble des groupes sociodémographiquesnote 17.

Figure 3.13 : Satisfaction à l'égard d'Élections Canada


La description du graphique « Figure 3.13 : Satisfaction à l'égard d'Élections Canada »

Base : Les votants qui ont marqué leur bulletin de vote à un bureau de scrutin ou à un bureau local d'Élections Canada.

3.2.9 Facilité avec laquelle il a été possible de voter lors des élections partielles

La plupart des votants (qui ont marqué leur bulletin de vote à un bureau de scrutin) ont trouvé soit très facile (80 %) ou plutôt facile (15 %) de voter; dans aucune circonscription il n'y eut plus de 5 % de votants indiquant qu'ils avaient eu de la difficulté à voter. Certaines variations ont été observées d'une circonscription à l'autre en ce qui concerne la facilité avec laquelle les gens ont pu voter (voir la figure 3.14 ci-dessous). Les votants ont rapporté moins de facilité dans les deux circonscriptions urbaines comparativement aux deux circonscriptions du Manitoba.

Le présent sondage a permis de noter que les étudiants ont été les moins susceptibles de trouver qu'il a été très facile de voter dans le cadre des élections partielles (42 % des jeunes, comparativement à plus de 80% pour les autres catégories d'emplois).

Figure 3.14 : Facilité avec laquelle il a été possible de voter lors des élections partielles


La description du graphique « Figure 3.14 : Facilité avec laquelle il a été possible de voter lors des élections partielles »

Base : Votants.

3.2.10 Facilité avec laquelle il a été possible de voter lors des élections fédérales en général

Au-delà de leurs expériences lors du vote dans le cadre des récentes élections partielles du 25 novembre 2013, les répondants qui ont voté ont aussi interrogés sur leurs opinions relatives à la facilité avec laquelle il est possible de voter dans les élections fédérales en généralnote 18. Les votants ont été largement d'accord qu'il était très facile (85 % dans l'ensemble) de marquer un bulletin de vote à un bureau de scrutin. Une certaine variance régionale a été notée, avec des taux significativement plus élevés de facilité perçue dans les deux circonscriptions du Manitoba, et 5 % des votants percevant de légères difficultés dans Toronto-Centre (voir la figure 3.15 ci-dessous). En général, ces taux et tendances se rapprochent de la facilité avec laquelle les votants ont rapporté pouvoir voter dans le cadre des élections partielles du 25 novembre 2013.

  • Comme dans le cas de la facilité avec laquelle il a été possible de voter dans le cadre des élections partielles, les votants de plus de 35 ans ont été plus susceptibles de penser qu'il était, en générale, très facile de voter (87 % pour les votants d'âge moyen et 90% pour les votants plus âgés) que les jeunes (73 %).
  • Les étudiants ont aussi été les moins susceptibles de juger qu'il était, en général, très facile de voter (37 % comparativement à plus de 85% chez les autres groupes). La moitié des étudiants (51 %) ont jugé qu'il n'était qu'assez facile de voter.
  • les votants issus de ménages à revenu plus modeste ont eu davantage tendance (17 %) que ceux issus de ménages à revenu moyen (11 %) ou plus élevé (10 %) à juger qu'il est assez facile de voter, comparativement à très facile (82 % pour les ménages à revenu plus modeste, 86 % et 88 % pour les ménages à revenu moyen et plus élevé).
Figure 3.15 : Facilité avec laquelle il a été possible de voter lors d'élections fédérales et lors d'élections partielles


La description du graphique « Figure 3.15 : Facilité avec laquelle il a été possible de voter lors d'élections fédérales et lors d'élections partielles »

Base : Votants.

3.2.11 Perceptions d'équité

Généralement, les répondants ont été d'avis que l'élection a été gérée de façon équitable. Il vaut la peine de noter que la majorité des autres répondants ont indiqué qu'ils ne savaient pas si l'élection avait été gérée équitablement, plutôt que de dire que l'élection avait été gérée de façon inéquitable (voir la figure 3.16 ci-dessous). Comparativement aux électeurs d'autres circonscriptions, ceux de Bourassa ont été significativement moins susceptibles de juger que l'élection partielle avait été gérée de façon très équitable. Cependant, relativement peu de répondants dans Bourassa ont jugé que l'élection avait été gérée de façon plutôt ou très inéquitable.

Figure 3.16 : Équité de la gestion de l'élection
En pensant à l'élection partielle fédérale du 25 novembre, diriez-vous qu'Élections Canada a géré l'élection de façon...? Bourassa
(n=397)
Brandon–Souris
(n=384)
Provencher
(n=392)
Toronto-Centre
(n=399)
Dans l'ensemble
(n=1522)
Très équitable 48 % 60 % 64 % 59 % 58 %
Plutôt équitable 33 % 23 % 18 % 15 % 22 %
Plutôt inéquitable 3 % 2 % 2 % 4 % 3 %
Très inéquitable 2 % 1 % 0 % 1 % 1 %
Ne sait pas/refus 15 % 15 % 16 % 21 % 17 %

Base : Tous les électeurs qui savaient que des élections partielles seraient tenues.

D'autres résultats par variables sociodémographiques (les chiffres entre parenthèses représentent les pourcentages de réponses correspondant à « très équitable » ou à « plutôt équitable », à moins d'indication contraire) ont compris les suivants :

  • les hommes ont été significativement plus susceptibles de dire que l'élection partielle avait été gérée de façon équitable (86 % comparativement à 75 % chez les femmes);
  • les votants plus âgés (83 %) et d'âge moyen (84 %) ont aussi été significativement plus enclins à dire que les élections partielles avaient été gérées équitablement (par opposition à seulement 74 % chez les jeunes);
  • les jeunes répondants ont été significativement plus susceptibles de ne pas avoir d'opinion à ce sujet, avec 22 % indiquant qu'ils ne savaient pas si les élections partielles avaient été gérées équitablement ou qu'ils n'avaient pas d'opinion à ce sujet, comparativement à 13% chez les autres groupes d'âages;
  • les votants ayant un emploi (60%) et les retraités (62%) ont été significativement plus enclins que les étudiants (28%) à indiquer que, selon eux, les élections avaient été gérées de façon " très équitable " (62 %);que les etudiants (28%); et
  • la majorité des répondants dans toutes les tranches de revenu ont indiqué qu'ils étaient d'avis que l'élection avait été gérée de façon « très » ou « plutôt équitable »; cependant, les répondants issus de ménages à revenu moyen (61 %) ou à revenu plus élevé (66 %) ont eu davantage tendance à répondre « très équitable » que les répondants à revenu plus modeste (51 %).

Note 6 Le taux de participation officiel a été calculé en divisant le nombre total de votants par le nombre total d'électeurs sur les listes, comme indiqué sur le site Web d'Élections Canada (Elections.ca).

Note 7 Il a aussi été observé que les retraités ont eu davantage tendance à indiquer être allés voter que les membres d'autres groupes d'emploi, mais ce lien est probablement interrelié avec l'âge.

Note 8 Il a aussi été noté que les étudiants sont davantage réceptifs au vote en ligne, et les retraités, moins réceptifs, mais cette relation est probablement interreliée à la relation d'âge.

Note 9 Des renseignements détaillés sur l'utilisation d'Internet se trouvent à l'Annexe B du présent rapport.

Note 10 Un petit nombre d'électeurs (n=8) se sont rendus à un bureau de scrutin, mais n'ont pas voté. Leurs expériences sont comprises dans les chiffres de la présente section sur l'expérience de vote, dont l'accessibilité de l'immeuble, la commodité du lieu de scrutin et la langue de service. Ils sont comptés comme « votants » pour faciliter l'établissement de rapports.

Note 11 Aucune tendance démographique significative n'a été observée pour cette question.

Note 12 En raison du lien entre la province et la langue de service, toutes relations sociodémographiques en la matière sont probablement illusoires.

Note 13 Le respect des exigences n'a été associé de façon significative à aucun groupe sociodémographique.

Note 14 Aucune tendance significative n'a été notée relativement à la perception de la facilité avec laquelle il est possible de répondre aux exigences en matière d'identification des votants, par groupe sociodémographique.

Note 15 Le permis de conduire (ou la carte d'identité provinciale) est la seule pièce d'identité qui suffit, seule, à identifier une personne.

Note 16 Tous les autres votants qui ont mentionné avoir utilisé leur carte d'information de l'électeur comme type de document d'identification l'ont utilisé avec une autre pièce d'identité. L'autre document le plus fréquemment présenté était le permis de conduire, lequel suffit seul, dans les quatre circonscriptions, à répondre aux exigences en matière d'identification.

Note 17 La seule tendance démographique à être observée relativement à cette question est un taux de satisfaction relativement plus élevé chez les hommes que chez les femmes(89% contre 83%).

Note 18 Ainsi, on fait la distinction avec la question sur la facilité avec laquelle il a été possible de voter lors des élections partielles du 25 novembre 2013.