Sondage auprès des électeurs à la suite de l'élection partielle du 6 mai 2019 dans Nanaimo—Ladysmith (Colombie-Britannique)

Analyse détaillée des résultats

Conscience de la tenue de l’élection partielle et information de l’électeur

Conscience généralisée de la tenue de l’élection partielle fédérale du 6 mai 2019

Quatre-vingt-dix-huit pour cent des électeurs sondés indiquent avoir été au courant qu’une élection partielle avait lieu le 6 mai 2019 dans Nanaimo—Ladysmith, en Colombie-Britannique. La proportion des électeurs au courant de la tenue de l’élection partielle est plus forte chez les électeurs de 25 à 34 ans (100 %) que chez les électeurs de 35 à 54 ans (96 %).

Diagramme 1 : Conscience de la tenue de l’élection partielle

Q1. Saviez-vous qu’une élection partielle fédérale a eu lieu le 6 mai 2019 dans votre circonscription? Niveau de référence : n = 400; tous les répondants.

Souvenir modéré des publicités d’Élections Canada

Un échantillon fractionné a été créé afin d’évaluer le souvenir des publicités d’Élections Canada pour l’élection partielle fédérale du 6 mai 2019. On a demandé à une partie des répondants (n = 205) s’ils se souvenaient de publicités ou de communications d’Élections Canada indiquant où, quand et comment voter, une question standard utilisée dans les précédents sondages téléphoniques postélectoraux. On a demandé à l’autre partie (n = 195) s’ils se rappelaient avoir vu, entendu ou lu des publicités ou des communications diffusées par Élections Canada dans les médias sociaux, en naviguant sur le Web ou une application mobile, en écoutant la radio, en lisant un journal local ou à tout autre endroit. On a considéré que les répondants mentionnant avoir vu, entendu ou lu des renseignements indiquant où, quand et comment voter se rappellent les publicités ou les communications diffusées par Élections Canada.

Dans les deux échantillons, une majorité d’électeurs se souviennent des publicités (62 % et 73 % respectivement). Cependant, une plus grande proportion de répondants à la deuxième question disent se souvenir des publicités.

Diagramme 2 : Souvenir d’avoir vu de la publicité d’Élections Canada

Q29A. Pendant la période électorale, avez-vous vu, entendu ou lu de la publicité ou des communications d’Élections Canada qui disaient où, quand et comment voter à l’élection partielle? Niveau de référence : n = 205; tous les répondants. ÉCHANTILLON FRACTIONNÉ.

Q30A-E [variable enregistrée]. Au cours de la campagne d’élection partielle, avez-vous vu ou entendu des communications d’Élections Canada indiquant où, quand et comment voter? Niveau de référence : n = 195; tous les répondants. ÉCHANTILLON FRACTIONNÉ.

La proportion^{note 1} d’électeurs se souvenant de toutes publicités ou communications diffusées par Élections Canada est plus élevée chez :

• les femmes (72 %) que chez les hommes (61 %);
• les votants à l’élection partielle (72 %) que chez les non-votants à l’élection partielle (57 %);
• les électeurs qui se sentent informés (72 %) pour savoir où, quand et comment voter à l’élection partielle que chez ceux qui ne se sentent pas informés (32 %).

Principales sources de rappel : dépliants d’Élections Canada, journaux et cartes d’information de l’électeur

On a demandé aux répondants du premier échantillon fractionné qui se rappellent avoir vu des publicités ou des communications diffusées par Élections Canada (n = 132) d’indiquer le contexte dans lequel ils ont vu, entendu ou lu des renseignements sur l’élection partielle du 6 mai 2019. Ces répondants indiquent s’être souvenu des formes de publicités ou de communications suivantes :

• carte d’information de l’électeur (CIE) (32 %);
• journaux (31 %);
• dépliants d’Élections Canada (20 %).

Dix-neuf pour cent mentionnent Facebook, alors qu’une plus faible proportion mentionne la télévision (12 %), la radio (11 %) et les publicités politiques des candidats ou des partis (10 %). Un moins grand nombre d’électeurs (5 % ou moins) mentionnent d’autres contextes, comme YouTube, le bouche-à-oreille, Instagram, Twitter, d’autres sites Internet ou le site Web d’Élections Canada.

Diagramme 3 : Provenance de la publicité d’Élections Canada que les répondants se rappellent spontanément avoir vue

Q29B. Où avez-vous vu, entendu ou lu de la publicité d’Élections Canada? Niveau de référence : n = 302; répondants de l’échantillon fractionné qui se rappellent avoir vu de la publicité d’EC [Ne sait pas/refus : 3 %]. (Plusieurs réponses acceptées.)

Les différences notables entre les sous-groupes sont les suivantes :

• Les votants de l’élection partielle sont plus susceptibles d’avoir appris la tenue de l’élection partielle dans les journaux (39 %) et dans les dépliants d’Élections Canada (25 %) que les non-votants de l’élection partielle (14 % et 6 % respectivement).
• Les non-votants de l’élection partielle sont plus susceptibles d’avoir appris la tenue de l’élection partielle par Facebook (37 % comparativement à 11 % pour les votants).
• Les électeurs âgés de 55 ans et plus (47 %) sont plus susceptibles d’avoir appris la tenue de l’élection partielle dans les journaux que les électeurs de 25 à 34 ans (16 %) et de 35 à 54 ans (25 %).

Comme cela a été le cas dans les sondages précédents sur l’élection partielle, certains répondants (12 %) indiquent se rappeler avoir vu des publicités d’Élections Canada à la télévision alors qu’aucune publicité du genre n’a été diffusée pendant l’élection partielle. Ce résultat pourrait être attribuable à plusieurs facteurs, notamment la confusion avec d’autres communications sur l’élection, comme des publicités partisanes ou des bulletins de nouvelles sur l’élection partielle dans la circonscription.

On a posé une question au deuxième sous-groupe de répondants (n = 195) concernant des sources d’information précises. Ces électeurs remarquent surtout les publicités d’Élections Canada dans les journaux locaux (34 %) ou à la radio (31 %). De plus, un quart des répondants se rappellent avoir remarqué des publicités sur le Web ou une application mobile (26 %) ou dans les médias sociaux (25 %).

Diagramme 4 : Provenance de la publicité d’Élections Canada que les répondants se rappellent avoir vue avec de l’aide

Q30. Au cours de la campagne d’élection partielle, avez-vous vu ou entendu des communications d’Élections Canada indiquant où, quand et comment voter: a) sur les médias sociaux comme Facebook, Twitter ou Instagram? / b) en naviguant sur le Web ou une application mobile? / c) à la radio? / d) dans un journal local? Niveau de référence : n = 195; tous les répondants. ÉCHANTILLON FRACTIONNÉ.

Les différences notables entre les sous-groupes sont les suivantes :

• Les électeurs âgés de 55 ans et plus (12 %) sont moins susceptibles d’indiquer qu’ils se rappellent avoir vu des publicités diffusées par Élections Canada dans les médias sociaux indiquant où, quand et comment voter (comparativement à 31 % des électeurs de 35 à 54 ans). Les électeurs qui ont un emploi (35 %) sont plus susceptibles que les électeurs retraités (6 %) d’indiquer qu’ils se rappellent avoir vu des publicités diffusées par Élections Canada dans les médias sociaux indiquant où, quand et comment voter. Les répondants qui ont voté à un bureau de vote le jour de l’élection (27 %) sont plus susceptibles d’indiquer qu’ils se rappellent avoir vu des publicités diffusées par Élections Canada dans les médias sociaux indiquant où, quand et comment voter que ceux qui ont voté à un bureau de vote par anticipation (11 %).
• Les électeurs qui ont un emploi (40 %) sont plus susceptibles que les électeurs retraités (22 %) d’indiquer qu’ils se rappellent avoir entendu à la radio des publicités diffusées par Élections Canada indiquant où, quand et comment voter.
• Les électeurs âgés de 55 ans et plus (43 %) sont plus susceptibles que les électeurs de 35 à 54 ans (26 %) d’indiquer qu’ils se rappellent avoir vu des publicités diffusées par Élections Canada dans un journal local indiquant où, quand et comment voter. Les électeurs qui ont étudié au niveau postsecondaire ou collégial (42 %) sont plus susceptibles d’indiquer qu’ils se rappellent avoir vu des publicités diffusées par Élections Canada dans un journal local indiquant où, quand et comment voter que ceux qui ont au plus un diplôme d’études secondaires (23 %). Les électeurs retraités (48 %) sont plus susceptibles d’indiquer qu’ils se rappellent avoir vu des publicités diffusées par Élections Canada dans un journal local indiquant où, quand et comment voter que les électeurs sans emploi (29 %).

Une forte majorité d’électeurs se sentent informés pour savoir où, quand et comment voter

Une majorité considérable d’électeurs qui étaient au courant de la tenue de l’élection partielle (89 %) se sentaient informés pour savoir où, quand et comment voter à l’élection partielle fédérale du 6 mai 2019, et les deux tiers (67 %) estimaient être très bien informés.

Diagramme 5 : Connaissance de la démarche pour voter (où, quand et comment)

Q28. En général, à quel point vous sentiez-vous informé(e) pour savoir où, quand et comment voter? Diriez-vous que vous étiez…? Niveau de référence : n = 392; électeurs qui ont répondu être au courant de la tenue de l’élection partielle [Ne sait pas/refus : 0,4 %]

Les différences notables entre les sous-groupes sont les suivantes :

• Les femmes (92 %) sont plus susceptibles de se sentir informées pour savoir où, quand et comment voter que les hommes (85 %).
• Les électeurs de 35 à 54 ans (92 %) et de 55 ans et plus (93 %) sont plus susceptibles de se sentir informés pour savoir où, quand et comment voter que les électeurs de 18 à 24 ans (72 %).
• Les diplômés universitaires (94%) sont plus susceptibles de se sentir informés pour savoir où, quand et comment voter que les électeurs qui ont au plus un diplôme d’études secondaires (80 %).
• Les répondants qui doivent parfois limiter leurs activités quotidiennes en raison d’une condition physique, d’une douleur ou d’un problème de santé mentale, ou qui n’ont aucune limite de ce genre (91 %) sont plus susceptibles de se sentir informés pour savoir où, quand et comment voter que les répondants ayant une limitation fonctionnelle, c’est-à-dire ceux qui doivent souvent ou toujours composer avec une telle limite (78 %).
• Les votants de l’élection partielle (97 %), les votants de l’élection générale fédérale de 2015 (93 %) et les électeurs qui ont reçu leur CIE (96 %) sont plus susceptibles de se sentir informés sur l’élection partielle que les non-votants de l’élection partielle (69 %), les non-votants de l’élection générale fédérale de 2015 (70 %) et les électeurs qui n’ont pas reçu leur CIE (40 %).

Peu d’électeurs ont visité le site Web d’Élections Canada, mais ceux qui l’ont fait sont satisfaits de l’information obtenue

Quinze pour cent des électeurs disent avoir visité le site Web d’Élections Canada pendant la campagne. Parmi ceux qui ont visité le site Web, un grand nombre (88 %) se disent satisfaits de l’information offerte, et la moitié (54 %) se disent très satisfaits.

Diagramme 6 : Site Web d’Élections Canada

Q31 [À GAUCHE]. Avez-vous visité le site Web d’Élections Canada pendant la campagne? Niveau de référence : n = 400; tous les répondants [Ne sait pas/refus : 0,4 %]

Q32 [À DROITE]. En général, dans quelle mesure avez-vous été satisfait(e) de l’information publiée sur le site Web d’Élections Canada? Diriez-vous que vous avez été… Niveau de référence : n = 58; répondants qui ont visité le site. [Ne sait pas/refus : 3 %]

La proportion d’électeurs ayant visité le site Web d’Élections Canada durant la campagne est plus élevée chez :

• les votants de l’élection partielle (19 %) que chez les non-votants (8 %);
• ceux qui ont voté à un bureau de vote par anticipation (29 %) que chez ceux qui ont voté à un bureau de scrutin le jour de l’élection (15 %);
• les votants de l’élection fédérale de 2015 (16 %) que chez les non-votants (5 %).

Très peu de répondants ont communiqué avec Élections Canada, mais nombre de ceux l’ayant fait sont satisfaits de l’information reçue

Très peu d’électeurs (5 %) disent avoir communiqué avec Élections Canada pendant la campagne. Bon nombre (88 %) de ceux qui l’ont fait sont satisfaits des renseignements qu’ils ont reçus, dont 47 % qui sont très satisfaits.

Diagramme 7 : Communications avec Élections Canada

Q33 [À GAUCHE]. Avez-vous communiqué avec Élections Canada pendant la campagne? Niveau de référence: n = 400; tous les répondants.

Q34 [À DROITE]. En général, dans quelle mesure avez-vous été satisfait(e) de l’information que vous avez obtenue lorsque vous avez communiqué avec Élections Canada? Diriez-vous que vous avez été…? Niveau de référence : n = 21; répondants qui ont communiqué avec EC. [Ne sait pas/refus : 4 %]

La proportion d’électeurs qui ont communiqué avec Élections Canada pendant la campagne est plus élevée chez :

• les votants de l’élection partielle (7 %) que chez les non-votants (2 %);
• les répondants qui ont voté à un bureau de vote par anticipation (18 %) que chez ceux qui ont voté à un bureau de scrutin le jour de l’élection (3 %).

Carte d’information de l’électeur et inscription

Neuf répondants sur dix ont reçu une CIE

Environ 9 électeurs sur 10 (87 %) qui étaient au courant de la tenue de l’élection partielle fédérale indiquent avoir reçu leur CIE.

Diagramme 8 : Réception de la CIE

Q4. Pendant la campagne, avez-vous reçu une carte d’information de l’électeur qui vous était personnellement adressée et qui vous a indiqué où et quand voter? Niveau de référence : n=392; répondants qui ont indiqué être au courant de la tenue de l’élection partielle.

La proportion d’électeurs indiquant avoir reçu une CIE est plus grande chez :

• les électeurs âgés de 35 à 54 ans (91 %) et de 55 ans et plus (95 %) que chez les électeurs de 18 à 24 ans (57 %) et de 25 à 34 ans (66 %);
• les diplômés universitaires (92 %) que chez les électeurs ayant au plus un diplôme d’études secondaires (78 %);
• les électeurs retraités (95 %) que chez les travailleurs (85 %);
• les votants de l’élection partielle (96 %) que chez les non-votants (67 %);
• les répondants qui ont voté à un bureau de vote par anticipation (100 %) que chez ceux qui ont voté à un bureau de scrutin le jour de l’élection (94 %);
• les répondants qui se sentent informés pour savoir où, quand et comment voter à l’élection partielle (94 %) que chez ceux qui ne se sentent pas informés (30 %).

Pratiquement tous les électeurs qui ont reçu une CIE indiquent que le nom (98 %) et l’adresse (99 %) qui figuraient sur leur carte étaient exacts.

Neuf électeurs sur dix ont apporté leur CIE au bureau de vote

Près de 9 électeurs sur 10 (87 %) qui ont voté à un bureau local d’Élections Canada, à un bureau de vote par anticipation ou à un bureau de scrutin le jour de l’élection disent avoir apporté leur CIE.

Diagramme 9 : Carte d’information de l’électeur – Apportée le jour de l’élection

Q21. Aviez-vous apporté votre carte d’information de l’électeur au bureau de scrutin, au bureau de vote par anticipation ou au bureau local d’Élections Canada? Niveau de référence : n = 271; répondants qui ont voté à un bureau de vote par anticipation ou à un bureau de vote le jour de l’élection.

Il n’y a pas de différence notable entre les sous-groupes.

De nombreux répondants qui n’avaient pas reçu de carte d’information de l’électeur n’ont rien fait pour savoir s’ils étaient inscrits

Sept électeurs sur 10 qui n’avaient pas reçu leur CIE pendant la campagne n’ont rien fait pour savoir s’ils étaient inscrits sur la liste électorale de l’élection partielle. Les électeurs qui ont tenté de savoir s’ils étaient inscrits ont vérifié auprès du bureau de vote ou d’un bureau local d’Élections Canada (8 %), ont utilisé le Service d’inscription en ligne des électeurs sur le site Web (8 %) ou ont consulté le site Web d’Élections Canada (6 %).

Diagramme 10 : Mesures prises par l’électeur pour savoir s’il est inscrit pour voter

Q7. Qu’avez-vous fait pour savoir si vous étiez inscrit(e) pour voter à cette élection partielle? Niveau de référence : n=40; répondants qui n’ont pas reçu leur CIE. [Ne sait pas/refus : 7 %]

Il n’y a pas de différence notable entre les sous-groupes.

Six électeurs sur dix savent qu’ils doivent être inscrits pour voter

Six électeurs sur 10 (61 %) disent savoir qu’ils doivent être inscrits pour voter lors d’une élection fédérale canadienne. Un quart (24 %) disent qu’il n’est pas nécessaire d’être inscrit, et 15 % sont incertains.

Diagramme 11 : Connaissance de l’obligation d’être inscrit pour avoir le droit de voter

Q8. À votre connaissance, est-ce que les électeurs doivent être inscrits sur la liste électorale pour voter à une élection fédérale canadienne? Niveau de référence : n = 400; tous les répondants

La proportion d’électeurs sachant qu’ils doivent être inscrits sur la liste électorale pour voter à une élection fédérale canadienne est plus grande chez ceux qui ont reçu leur CIE (64 %) que chez ceux qui ne l’ont pas reçue (37 %).

La proportion d’électeurs ne sachant pas s’ils doivent être inscrits sur la liste électorale pour voter est plus grande chez :

• les électeurs âgés de 18 à 24 ans (30 %) que chez ceux de 55 ans et plus (12 %);
• les répondants qui ne se sentent pas informés pour savoir où, quand et comment voter (38 %) que chez ceux qui se sentent informés (12%);
• les non-votants de l’élection partielle (23 %) que chez les votants (12 %).

De plus, la proportion d’électeurs les plus susceptibles de répondre incorrectement « Non » à cette question est plus élevée chez :

• les électeurs qui ont suivi des cours au niveau postsecondaire (24 %) et les diplômés universitaires (31 %) que chez ceux qui ont tout au plus un diplôme secondaire (13 %);
• les votants de l’élection partielle (28 %) que les non-votants (14 %);
• les répondants qui se sentent informés pour savoir où, quand et comment voter (25 %) que chez ceux qui ne se sentent pas informés (10 %).

Sept électeurs sur dix savent qu’il est possible de s’inscrire au bureau de scrutin et de voter immédiatement après

Près de 7 électeurs sur 10 (68 %) savent qu’il est possible de s’inscrire au bureau de scrutin et de voter immédiatement après. À l’inverse, peu d’électeurs (8 %) ne sont pas au courant que cela est possible et un quart (24 %) indique ne pas le savoir.

Diagramme 12 : Inscription le jour de l’élection

Q9AB. Effectivement, les électeurs doivent être inscrits pour voter à une élection fédérale. Si un électeur n’est pas inscrit le jour de l’élection et qu’il souhaite voter, est-ce qu’il peut s’inscrire au bureau de scrutin et voter tout de suite après? Niveau de référence : n = 400; tous les répondants.

Les différences notables entre les sous-groupes sont les suivantes :

• Les électeurs de 55 ans et plus (73 %) sont plus susceptibles que les électeurs de 18 à 24 ans (49 %) de savoir qu’il est possible de s’inscrire au bureau de scrutin et de voter immédiatement après.
• Les votants de l’élection partielle (74 %) sont plus susceptibles que les non-votants (57 %) de savoir qu’il est possible de s’inscrire au bureau de scrutin et de voter immédiatement après.
• Les répondants qui se sentent informés pour savoir où, quand et comment voter (72 %) sont plus susceptibles que ceux qui ne se sentent pas informés (38 %) de savoir qu’il est possible de s’inscrire au bureau de scrutin et de voter immédiatement après.

La majorité des Canadiens connaissent le Service d’inscription en ligne

Un échantillon fractionné a été utilisé afin de mesurer la connaissance du Service d’inscription en ligne^{note 2}. On a demandé à la moitié des répondants (n = 183) si les électeurs pouvaient utiliser « le Service d’inscription en ligne des électeurs sur le site Web d’Élections Canada », une question qui avait déjà été posée dans d’autres sondages téléphoniques postélectoraux. Comme une forte proportion d’électeurs ont répondu « Je ne sais pas » à cette question dans le passé, on a rédigé une question simplifiée et on l’a posée à l’autre moitié (n = 217) de l’échantillon (les questions complètes figurent dans le graphique ci-dessous).

Bien qu’une majorité d’électeurs disent être au courant de cette option, quelle que soit la formulation de la question, le nombre d’électeurs qui forment cette majorité varie. Comme l’indique le graphique ci-dessous, une faible majorité de répondants (52 %) disent être au courant en réponse à la question « À votre connaissance, les électeurs pouvaient-ils utiliser le Service d’inscription en ligne sur le site Web d’Élections Canada pour vérifier, mettre à jour ou compléter leurs renseignements pendant la dernière élection partielle? ». En comparaison, près des deux tiers des répondants (64 %) disent être au courant en réponse à la question : « À votre connaissance, est-il possible pour les électeurs canadiens de vérifier, mettre à jour ou compléter leurs renseignements d’inscription sur le site Web d’Élections Canada? ».

Diagramme 13 : Connaissance du Service d’inscription en ligne de l’électeur

Q10A [À GAUCHE]. À votre connaissance, les électeurs pouvaient-ils utiliser un service d’inscription en ligne des électeurs sur le site Web d’Élections Canada pour vérifier, mettre à jour ou compléter leurs renseignements pendant la dernière élection partielle? Niveau de référence : n = 183; tous les répondants. ÉCHANTILLON FRACTIONNÉ.

Q10B [À DROITE]. À votre connaissance, est-il possible pour les électeurs canadiens de vérifier, mettre à jour ou compléter leurs renseignements d’inscription sur le site Web d’Élections Canada? Niveau de référence : n = 217; ÉCHANTILLON FRACTIONNÉ.

Les résultats obtenus avec cet échantillon fractionné confirment que la question reformulée est plus facile à comprendre, car une proportion moins élevée d’électeurs mentionnent qu’ils ne savent pas.

Quelle que soit la formulation de la question:^{note 3}

• Les électeurs âgés de 18 à 24 ans (85 %) sont plus susceptibles de répondre qu’ils peuvent vérifier, mettre à jour ou compléter leurs renseignements d’inscription sur le site Web d’Élections Canada que les électeurs de 35 à 54 ans (52 %) et ceux de 55 ans et plus (53 %).
• Les travailleurs (62 %) sont plus susceptibles de répondre qu’ils peuvent vérifier, mettre à jour ou compléter leurs renseignements d’inscription sur le site Web d’Élections Canada que les électeurs retraités (49 %).

Vote et participation électorale

Sept électeurs sur 10 disent avoir voté à l’élection partielle

Sept électeurs sur 10 (69 %) qui étaient au courant de la tenue de l’élection partielle le 6 mai 2019 dans Nanaimo—Ladysmith, en Colombie-Britannique indiquent avoir voté.

Diagramme 14 : Participation électorale lors de l’élection partielle du 6 mai 2019

Q2. Lequel des énoncés suivants vous décrit le mieux? Niveau de référence : n = 392; répondants ayant répondu être au courant de la tenue de l’élection partielle.

La proportion d’électeurs ayant voté est plus élevée chez :

• les électeurs âgés de 55 ans et plus (80 %) que chez les électeurs de 18 à 24 ans (47 %), de 25 à 34 ans (51 %) et de 35 à 54 ans (63 %);
• les diplômés universitaires (79 %) et les électeurs qui ont suivi des cours au niveau postsecondaire ou collégial (70 %) que chez les électeurs qui détiennent au plus un diplôme d’études secondaires (51 %);
• les électeurs retraités (81 %) que chez les travailleurs (65 %);
• les électeurs qui doivent parfois limiter leurs activités quotidiennes en raison d’une condition physique, d’une douleur ou d’un problème de santé mentale, ou qui n’ont aucune limite de ce genre (72 %) que chez ceux qui doivent souvent ou toujours composer avec une telle limite (51 %);
• les répondants qui n’ont pas d’enfant vivant à la maison (72 %) que chez ceux qui en ont (56 %);
• les répondants ayant reçu leur CIE (76 %) que chez ceux qui ne l’ont pas reçue (28 %);
• les répondants qui se sentent informés pour savoir où, quand et comment voter (76 %) comparativement à ceux qui ne se sentent pas informés (14 %);
• les votants de l’élection fédérale de 2015 (75 %) que les non-votants de cette élection (33 %).

Les principales raisons pour ne pas voter à l’élection sont liées à la vie courante ou à la santé

Parmi les répondants qui disent ne pas avoir voté à l’élection partielle (n = 109), la moitié (49 %) indiquent s’être abstenus pour des raisons liées à la vie courante ou à la santé. De plus, un quart des répondants (24 %) affirment ne pas avoir voté pour des raisons de nature politique, et 6 % pour des raisons liées au processus électoral. Parmi les autres raisons invoquées, on compte, entre autres, le fait d’être arrivé trop tard, le déménagement hors de la circonscription, la tenue d’une élection générale fédérale cette année (sachant qu’ils devront voter plus tard dans l’année, les électeurs ne votent pas à l’élection partielle) et une urgence familiale.

Diagramme 15 : Principales raisons pour ne pas voter – Motifs

Q3. Quelle est la principale raison pour laquelle vous n’avez pas voté? Niveau de référence : n = 109; répondants qui n’ont pas voté [exclut Ne sait pas/refus : 3 %].

Les raisons pour lesquelles les répondants n’ont pas voté à l’élection partielle fédérale du 6 mai 2019 sont présentées dans le tableau ci-dessous.

Diagramme 16 : Principales raisons pour ne pas voter – Ventilation

Raisons de ne pas voter	%
Raisons liées à la vie courante ou à la santé	49
Trop occupé	21
À l’extérieur de la ville	14
Maladie ou incapacité	14
Raisons de nature politique	24
Pas intéressé à la politique	10
Avait le sentiment que voter ne ferait pas de différence	6
N’aimait pas les candidats/les partis/la campagne	5
Manque d’information concernant les enjeux de la campagne et les positions des partis	3
Ne savait pas pour qui voter	1
N’a pas pu prouver son identité ou son adresse	1
Raisons liées au processus électoral	6
Problèmes liés à la CIE	3
Problème de transport/bureau de vote trop éloigné du domicile	2
Manque d’information sur le déroulement du vote (où voter, quand voter, par exemple)	1
Autre raison	17
Oubli de voter	6
Approche de l’élection fédérale générale	3
Autres raisons	8

Les électeurs qui ne se sentent pas informés pour savoir où, quand et comment voter (30 %) sont plus susceptibles que les électeurs qui se sentent informés (7 %) de dire qu’ils n’ont pas voté en raison de la maladie ou d’une incapacité.

La moitié des répondants qui disent avoir été à l’extérieur de la ville (n = 17)^{note 4} pendant l’élection étaient absents en raison du travail (49 %), tandis que près de 31 % l’étaient pour des motifs personnels. La majorité des répondants qui se trouvaient à l’extérieur de la ville pendant l’élection (82 %) avaient planifié leur voyage.

Parmi les répondants qui étaient trop occupés pour voter (n = 25), 4 sur 10 indiquent qu’ils avaient tout simplement d’autres priorités ce jour-là, 3 sur 10 disent avoir eu des imprévus qui les ont empêchés de voter et les autres (7 %) mentionnent qu’ils n’ont pas de temps dans leur horaire quotidien pour voter.

Les électeurs connaissent différentes façons de voter

On a utilisé un échantillon fractionné pour les questions visant à évaluer la connaissance des électeurs concernant les façons de voter. On a demandé en question ouverte à un échantillon de répondants (n = 209; échantillon fractionné 1) d’indiquer les façons de voter à une élection fédérale. On a posé deux questions à l’autre échantillon (n = 191; échantillon fractionné 2). On lui a d’abord demandé quelles sont les façons de voter lors d’une élection fédérale, puis on lui a demandé s’il est possible de déposer un bulletin de vote par anticipation (les questions exactes sont indiquées dans le graphique ci-dessous).

Comme il est possible de le constater dans le diagramme ci-dessous, les deux formulations entraînent des résultats similaires. La seule différence notable est qu’une plus forte proportion de répondants de la seconde formulation indique ne pas savoir : 8 % pour la première formulation et 14 % pour la seconde.

Diagramme 17 : Connaissance des façons de voter

Q11A. À votre connaissance, quelles sont les méthodes de vote actuelles s’offrant aux électeurs lors d’une élection fédérale? (Plusieurs réponses acceptées.) Niveau de référence : n = 209; ÉCHANTILLON FRACTIONNÉ 1.

Q11B/C. Si une personne veut voter à une élection fédérale, comment peut-elle le faire? Y a-t-il autre chose? Maintenant, imaginons qu’une personne veut voter, mais qu’elle n’est pas en mesure de le faire le jour de l’élection. Est-il possible de déposer un bulletin de vote à l’avance? SI UN RÉPONDANT DIT SIMPLEMENT « Oui », DEMANDER « D’accord. Comment est-ce possible de le faire? » (Plusieurs réponses acceptées.) Niveau de référence : n = 191; ÉCHANTILLON FRACTIONNÉ 2.

Les différences notables entre les sous-groupes sont les suivantes ^{note 5}

• La proportion de répondants sachant qu’il est possible de voter au bureau de scrutin le jour de l’élection est plus grande chez :
  • les électeurs qui ont suivi des cours au niveau postsecondaire ou collégial (85 %) et les diplômés universitaires (88 %) que chez ceux qui ont au plus un diplôme d’études secondaires (66 %);
  • les votants à l’élection fédérale de 2015 (86 %) que chez les non-votants à cette élection (47 %).

• La proportion de répondants sachant qu’il est possible de voter à un bureau de vote par anticipation est plus grande chez :
  • les électeurs qui ont fait des études collégiales ou universitaires (67 %) et les diplômés universitaires (74 %) que chez ceux qui ont au plus un diplôme d’études secondaires (39 %);
  • les électeurs qui étaient au courant de la tenue de l’élection partielle (63 %) que chez ceux qui n’étaient pas au courant (22 %);
  • les votants de l’élection partielle (71 %) que chez les non-votants à cette élection (46 %) et les votants de l’élection générale fédérale de 2015 (70 %) que chez les non-votants (29 %);
  • les électeurs qui se sentent informés pour savoir où, quand et comment voter (66 %) que chez ceux qui ne se sentent pas informés (44 %).

Trois quarts des électeurs ont voté au bureau de vote le jour de l’élection

Trois quarts des répondants (74 %) qui ont voté à l’élection partielle disent s’être rendus à un bureau de scrutin le jour de l’élection, et un quart des répondants (24 %) disent s’être rendus à un bureau de vote par anticipation. Peu d’électeurs indiquent avoir voté au bureau local d’Élections Canada (2 %) ou à la maison (0,4 %).

Diagramme 18 : Façons de voter

Q12. Comment avez-vous voté? Était-ce… Niveau de référence : n = 282; répondants qui ont voté.

La proportion de répondants qui ont voté le jour de l’élection est plus grande chez :

• les électeurs de 35 à 54 ans (84 %) que chez les électeurs de 55 ans et plus (68 %);
• les travailleurs (82 %) que chez les électeurs retraités (62 %).

La proportion de répondants qui ont voté par anticipation est plus grande chez :

• les électeurs de 55 ans et plus (29 %) que chez les électeurs de 35 à 54 ans (14 %);
• les électeurs retraités (36 %) que chez les travailleurs (15 %).

Identification des électeurs

Connaissance généralisée des exigences relatives à l’identification des électeurs

On a utilisé un échantillon fractionné pour évaluer la connaissance des exigences relatives à l’identification. Dans un sondage postélectoral traditionnel, on demande tout d’abord aux répondants s’ils ont besoin d’une preuve d’identité pour voter, et ensuite, s’ils ont besoin d’une preuve d’adresse. Dans les sondages postélectoraux précédents, cette façon de faire a révélé une forte connaissance des exigences, mais les tests préliminaires semblent indiquer que certains répondants ne saisissent pas la différence entre les deux notions (la preuve d’adresse et la preuve d’identité). On a donc rédigé une deuxième version dans laquelle on demandait aux répondants si, à leur connaissance, les électeurs doivent présenter une preuve d’identité, une preuve d’adresse, les deux ou aucune. Les deux énoncés ont été comparés à l’aide de l’échantillon fractionné.

Comme cela a été le cas dans les sondages précédents, pour le premier énoncé, presque tous les répondants répondent que les électeurs doivent présenter une preuve d’identité (96 %) ou une preuve d’adresse (88 %) pour voter à une élection canadienne. Parmi les répondants à qui l’on a posé la deuxième question, 86 % répondent correctement, à savoir que la preuve d’identité et la preuve d’adresse sont toutes deux nécessaires pour voter à une élection fédérale canadienne. Neuf pour cent indiquent que seule la preuve d’identité est nécessaire et 1 %, qu’aucune des deux n’est nécessaire.

Diagramme 19 : Connaissance des exigences relatives à l’identification des électeurs

Q14B [À GAUCHE]. À votre connaissance, les électeurs doivent-ils présenter une preuve d’IDENTITÉ pour voter à une élection fédérale canadienne? ÉCHANTILLON FRACTIONNÉ : n = 214.

Q15 [À GAUCHE]. À votre connaissance, les électeurs doivent-ils présenter une preuve d’ADRESSE pour voter à une élection fédérale canadienne? ÉCHANTILLON FRACTIONNÉ : n = 214.

Q14A [À DROITE]. Afin de pouvoir voter lors d’une élection fédérale, est-ce que les électeurs doivent présenter…? ÉCHANTILLON FRACTIONNÉ : n = 186.

Ces résultats confirment ceux obtenus dans les sondages des cinq élections partielles précédentes^{note 6}. Ils confirment également que la nouvelle formulation entraîne des résultats plus représentatifs de la connaissance des répondants quant aux exigences relatives à l’identification.

La proportion d’électeurs mentionnant qu’il faut fournir une preuve d’identité et d’adresse au moment de voter est plus élevée chez ceux qui ont voté à un bureau de vote par anticipation (95 %) que chez ceux qui ont voté à un bureau de scrutin le jour de l’élection (87 %). ^{note 7}

Presque tous les électeurs trouvent qu’il est facile de satisfaire aux exigences d’identification

Presque tous les votants de l’élection partielle trouvent qu’il est facile de satisfaire aux exigences d’identification et une grande majorité (92 %) indique qu’il est très facile de satisfaire à ces exigences.

Diagramme 20 : Facilité à satisfaire aux exigences d’identification pour voter

Q16. Dans l’ensemble, à quel point était-ce facile de satisfaire aux exigences d’identification pour voter? Diriez-vous que cela a été…? Niveau de référence : n = 281; répondants qui ont voté à un bureau de vote par anticipation, un bureau de vote le jour de l’élection ou un bureau local d’EC. [Ne sait pas/refus : 2 %].

La proportion de répondants indiquant qu’il est très facile de satisfaire aux exigences d’identification est plus élevée chez les femmes (96 %) que chez les hommes (88 %).

Expérience des électeurs

Presque tous les votants ont trouvé qu’il est facile de voter

Au total, 95 % des répondants qui ont voté à l’élection partielle mentionnent qu’il est au moins assez facile de voter, desquels 88 % mentionnent qu’il est très facile de voter.

Diagramme 21 : Facilité à voter

Q13. Dans quelle mesure a-t-il été facile de voter? Diriez-vous qu’il était…? Niveau de référence : n = 282; répondants qui ont voté et qui ont indiqué quelle façon de voter ils ont utilisée. [Ne sait pas/refus : 1 %].

Pratiquement tous les répondants estiment que le lieu de vote était convenable et qu’il y avait suffisamment d’affiches

Comme c’était le cas pour les sondages sur les élections partielles précédentes, presque tous les votants de l’élection partielle mentionnent que le bureau de scrutin, le bureau de vote par anticipation ou le bureau d’Élections Canada était situé à une distance convenable de leur domicile (96 %), que le lieu était convenable (95 %) et qu’il y avait suffisamment d’affiches à l’intérieur pour les aider à trouver l’endroit où voter (94 %).

La proportion de répondants mentionnant que l’immeuble où ils sont allés voter était très convenable est plus élevée chez ceux qui ont voté à un bureau de scrutin le jour de l’élection (88 %) que chez ceux qui ont voté à un bureau de vote par anticipation (71 %).

La plupart des électeurs votent en après-midi ou en soirée

De tous les répondants (n = 276), 76 % mentionnent avoir voté entre midi et 20 h 30.

Parmi les électeurs qui ont voté le jour de l’élection (n = 207), le quart (27 %) dit avoir voté en matinée (entre l’heure d’ouverture des bureaux de vote et midi), le tiers (32 %), dans l’après-midi (entre midi et 16 h), et 40 %, en soirée (entre 16 h et l’heure de fermeture des bureaux de vote).

Diagramme 22 : Heure du vote – Jour de l’élection

Q22. Vous souvenez-vous vers quelle heure vous êtes allé(e) voter? Niveau de référence : n = 207; répondants qui ont voté le jour de l’élection. [Ne sait pas/refus : 2 %].

*Heures d’ouverture des bureaux de vote le jour de l’élection : de 8 h 30 à 20 h 30.

Cinquante-huit pour cent des répondants qui ont voté par anticipation (n = 69) les 26, 27, 28 et 29 avril 2019 disent avoir voté dans l’après-midi (entre midi et 16 h). La proportion d’électeurs la plus élevée (25 %) mentionne avoir voté entre midi et 13 h.

Diagramme 23 : Heure du vote – Vote par anticipation

Q22. Vous souvenez-vous vers quelle heure vous êtes allé(e) voter? Niveau de référence : n = 69; répondants qui ont voté à un bureau de vote par anticipation. [Ne sait pas/refus : 10 %].

*Les bureaux de vote par anticipation étaient ouverts de midi à 20 h les 26, 27, 28 et 29 avril 2019.

Près de six répondants sur 10 disent avoir pris cinq minutes ou moins pour voter

Près de six votants sur 10 (57 %) de l’élection partielle disent avoir voté en cinq minutes ou moins, et la plupart des autres répondants indiquent qu’il leur a fallu entre six et quinze minutes.

Parmi les répondants qui ont voté à un bureau de vote par anticipation, 36 % affirment qu’il leur a fallu moins de cinq minutes pour voter comparativement à 63 % pour ceux qui ont voté le jour de l’élection.

Diagramme 24 : Temps pour voter

Q23. À votre connaissance, combien de temps vous a-t-il fallu pour voter au bureau de vote/bureau de vote par anticipation/bureau local d’Élections Canada? Ce temps n’inclut pas le temps de déplacement. Niveau de référence : n = 272; répondants qui ont voté à un bureau de vote par anticipation ou un bureau de vote le jour de l’élection et qui se rappellent le moment de la journée où ils ont voté.

Presque tous les électeurs (95 %) trouvent que le temps nécessaire pour voter est raisonnable. Les électeurs qui ont voté en cinq minutes ou moins ont été plus nombreux à voter à un bureau de scrutin le jour de l’élection (63 %) qu’à un bureau de vote par anticipation (36 %).

Pratiquement tous les votants sont satisfaits des services du personnel d’Élections Canada

Parmi les votants de l’élection partielle, 96 % sont satisfaits des services du personnel d’Élections Canada, et 90 % se disent très satisfaits.

Diagramme 25 : Satisfaction à l’égard des employés d’Élections Canada

Q27. En général, dans quelle mesure avez-vous été satisfait(e) des services fournis par le personnel d’Élections Canada lorsque vous avez voté? Diriez-vous que vous avez été…? Niveau de référence : n = 281; répondants qui ont voté à un bureau de vote par anticipation, un bureau de vote le jour de l’élection ou un bureau local d’EC. [Ne sait pas/refus : 1 %].

Il n’y a pas de différence notable entre les sous-groupes.

Presque tous les répondants ont choisi d’être servis en anglais (96 %), tandis que 3 % ont choisi d’être servis dans les deux langues officielles. Tous les répondants sont satisfaits du service qu’ils ont reçu dans la langue officielle de leur choix.

Grande satisfaction généralisée à l’égard de l’expérience des électeurs

Presque tous les votants de l’élection partielle (98 %) se disent satisfaits de leur expérience de vote en général, et 81 % se disent très satisfaits.

Diagramme 26 : Satisfaction à l’égard de l’expérience de vote en général

Q35. En général, dans quelle mesure êtes-vous satisfait(e) de votre expérience de vote? Diriez-vous que vous êtes…? Niveau de référence : n = 282; répondants qui ont voté. [Ne sait pas/refus = 1 %].

Les sous-groupes suivants sont plus susceptibles d’être très satisfaits de leur expérience de vote :

• Les répondants qui doivent parfois limiter leurs activités quotidiennes en raison d’une condition physique, d’une douleur ou d’un problème de santé mentale, ou qui n’ont aucune limite de ce genre (85 %) comparativement à ceux qui doivent souvent ou toujours composer avec une telle limite (60 %);
• Les répondants qui ont voté à un bureau de scrutin le jour de l’élection (84 %) comparativement à ceux qui ont voté à un bureau de vote par anticipation (70 %).

Équité et confiance

La plupart des répondants jugent qu’Élections Canada a géré l’élection partielle de façon équitable

On a posé aux répondants deux versions d’une question sur l’équité dont Élections Canada a fait preuve dans la gestion des élections partielles fédérales. On a posé la question suivante à la moitié des répondants (n = 184) : « En pensant à l’élection partielle fédérale du 6 mai 2019, diriez-vous qu’Élections Canada a géré l’élection de façon...? ». On a posé la question suivante à l’autre moitié (n = 216) : « En pensant aux élections partielles fédérales en général, diriez-vous qu’Élections Canada gère les élections de manière...? ».

Diagramme 27 : Perception quant à l’équité d’Élections Canada

Q36A [À GAUCHE]. En pensant à l’élection partielle fédérale du 6 mai 2019, diriez-vous qu’Élections Canada a géré l’élection de façon...? Niveau de référence : n = 184. ÉCHANTILLON FRACTIONNÉ.

Q36B [À DROITE]. En pensant aux élections partielles fédérales en général, diriez-vous qu’Élections Canada gère les élections de manière...? Niveau de référence : n = 216. ÉCHANTILLON FRACTIONNÉ.

*Comme les chiffres ont été arrondis, la somme des pourcentages ne correspond pas nécessairement à 100 %.

Dans le cas de la formulation précise, qui mentionne cette élection partielle particulière, la majorité des répondants (87 %) sont d’avis qu’Élections Canada a géré l’élection partielle de façon équitable, desquels 76 % répondent très équitable. La formulation générale a produit des résultats semblables dans l’ensemble, la majorité des répondants (89 %) étant d’avis qu’Élections Canada gère les élections de façon équitable. Toutefois, un nombre plus faible de répondants disent qu’Élections Canada gère les élections de façon très équitable (66 % contre 76 % pour la formulation précise). C’est la première fois qu’on observe ce résultat. Dans les sondages postélectoraux menés à la suite d’élections partielles précédentes^{note 8} où ce test avec échantillon fractionné a été mené, le seul effet notable dans le cas de la formulation générale est qu’une proportion sensiblement moins importante d’électeurs ont répondu « Je ne sais pas ».

Quelle que soit la formulation, les sous-groupes suivants sont plus susceptibles de penser que l’élection partielle a été gérée de façon très équitable :

• Les diplômés universitaires (85 %) comparativement aux répondants qui détiennent au plus un diplôme d’études secondaires (66 %);
• Les répondants qui n’ont pas ou qui ont occasionnellement une limitation fonctionnelle (80 %) comparativement à ceux qui ont souvent ou en permanence une telle limitation (56 %);
• Les votants de l’élection partielle (84 %) comparativement aux non-votants (59 %).

La majorité des répondants ont confiance en l’exactitude des résultats de l’élection partielle

Un échantillon fractionné a également été utilisé pour sonder les répondants quant à la confiance qu’ils ont en l’exactitude des résultats de l’élection partielle. Comme lors des premières vagues de sondage, on a posé aux répondants la question suivante : « Quel est votre niveau de confiance par rapport à l’exactitude des résultats de l’élection dans votre circonscription? Est-il…? » Dans la présente vague de sondage, on a posé une question similaire à un sous-groupe de répondants (n = 185), soit « Quel est votre niveau de confiance par rapport à l’exactitude des résultats de l’élection? Est-il…? », mais elle était précédée de l’introduction suivante : « À la fin d’une élection fédérale, les préposés au scrutin de chaque circonscription comptent les votes à la main et rendent compte des résultats à Élections Canada. »

Comme il est indiqué dans le graphique ci-dessous, les deux formulations entraînent des résultats similaires en général. Toutefois, les électeurs qui répondent à la question sans introduction et dans laquelle on mentionne explicitement « dans votre circonscription » sont plus susceptibles d’avoir un niveau de confiance très élevé (65 %) que ceux qui répondent à la question avec introduction et sans mention de la circonscription (58 %). Ce résultat correspond à ceux des élections partielles précédentes.

Diagramme 28 : Niveau de confiance quant à l’exactitude des résultats

Q37A [À GAUCHE]. Quel est votre niveau de confiance par rapport à l’exactitude des résultats de l’élection dans votre circonscription? Est-il…? Niveau de référence : n = 185; tous les répondants. ÉCHANTILLON FRACTIONNÉ.

Q37B [À DROITE]. À la fin d’une élection fédérale, les préposés au scrutin de chaque circonscription comptent les votes à la main et rendent compte des résultats à Élections Canada. Quel est votre niveau de confiance par rapport à l’exactitude des résultats de l’élection? Est-il…? Niveau de référence : n = 215. ÉCHANTILLON FRACTIONNÉ.

Les sous-groupes suivants sont moins susceptibles d’avoir confiance en l’exactitude des résultats de l’élection^{note 9} :

• les répondants qui ont au plus un diplôme d’études secondaires (83 %) comparativement à ceux qui ont fait des études collégiales ou universitaires (94 %) et aux diplômés universitaires (98 %);
• les répondants ayant une invalidité fonctionnelle qui limite souvent ou toujours leurs activités quotidiennes (77 %) comparativement à ceux qui ne sont jamais ou sont parfois limités dans leurs activités quotidiennes en raison d’une telle invalidité (97 %);
• les non-votants de l’élection générale fédérale de 2015 (64 %) comparativement aux votants (95 %).

Les sous-groupes suivants sont plus susceptibles d’avoir un très haut niveau de confiance en l’exactitude des résultats de l’élection :

• les électeurs âgés de 55 ans et plus (69 %) comparativement aux électeurs de 35 à 54 ans (58 %);
• les diplômés universitaires (71 %) comparativement aux électeurs qui ont au plus un diplôme d’études secondaires (48 %);
• les électeurs qui n’ont pas de limitation fonctionnelle (66 %) comparativement à ceux ayant une invalidité fonctionnelle qui limite souvent ou toujours leurs activités quotidiennes (39 %);
• les électeurs qui ont reçu leur CIE (65 %) comparativement à ceux qui ne l’ont pas reçue (41 %);
• les votants de l’élection partielle (67 %) comparativement aux non-votants (51 %).

---

^{note 1} Le rapport sur les sous-groupes est fondé sur une variable agrégée, une variable enregistrée qui combine les échantillons fractionnés.

^{note 2} Ce test à l’aide d’un échantillon fractionné a également été fait lors des sondages postélectoraux menés à la suite des élections partielles précédentes (23 octobre 2017, 11 décembre 2017, 18 juin 2018, 3 décembre 2018 et 25 février 2019).

^{note 3} Le rapport sur les sous-groupes est fondé sur une variable agrégée, une variable enregistrée qui combine les échantillons fractionnés.

^{note 4} Vu la petite taille de l’échantillon, il faut faire preuve de jugement dans l’interprétation des résultats.

^{note 5} Le rapport sur les sous-groupes est fondé sur une variable agrégée, une variable enregistrée qui combine les échantillons fractionnés.

^{note 6} Les sondages sur les élections partielles ont été effectués à la suite des élections partielles tenues le 23 octobre 2017, le 11 décembre 2017, le 18 juin 2018, le 3 décembre 2018 et le 25 février 2019.

^{note 7} Le rapport sur les sous-groupes est fondé sur une variable agrégée, une variable enregistrée qui combine les échantillons fractionnés.

^{note 8} Ce test a été mené lors des sondages réalisés à la suite des élections partielles du 3 décembre 2018 et du 25 février 2019.

^{note 9} Le rapport sur les sous-groupes est fondé sur une variable agrégée, une variable enregistrée qui combine les échantillons fractionnés.

• Précédent
• Table des matières
• Suivant