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Rapport sur les évaluations de la 40e élection générale du 14 octobre 2008


Annexe 1 : Activités d'évaluation

Les rapports suivants ont été pris en compte dans le présent rapport :

  • Rapport de recherche qualitative sur les besoins et les attentes des agents officiels et des agents financiers – Rapport sur les groupes de discussion
  • Consultations sur les exigences d'identification des électeurs
    • Mise en œuvre des exigences relatives à l'identification des électeurs dans le Nord canadien
    • Consultation des intervenants sur les nouvelles exigences d'identification des électeurs
  • Sondage auprès des électeurs
  • Sondage auprès des candidats
  • Sondage auprès des fonctionnaires électoraux
  • Sondage auprès des directeurs du scrutin (Procès-verbaux des directeurs du scrutin)
  • Sondage auprès des agents de relations communautaires
  • Sondage auprès des participants au Programme des aînés et des jeunes autochtones
  • Questionnaire d'évaluation régionale des agents de liaison en région
  • Évaluation postélectorale par les agents de liaison en région
  • Évaluation postélectorale par les directeurs du scrutin

Annexe 2 : Méthodologie des sondages

Sondage auprès des électeurs

Élections Canada a mandaté la firme de sondages The Strategic Counsel, pour mener un sondage auprès des électeurs. Des entrevues téléphoniques ont été menées entre le 22 octobre et le 17 novembre 2008. Au total, 3 348 électeurs ont participé aux entrevues.

L'échantillon de base se compose de 2 500 Canadiens provenant de la population générale. On a aussi constitué les sous-échantillons suivants de groupes d'électeurs spécifiques :

  • Évaluation jeunes électeurs âgés de 18 à 24 ans (suréchantillon) : 500
  • électeurs autochtones (suréchantillon) : 500
    • dans les réserves : 250
    • hors réserve : 250
  • immigrants ou minorités visibles (suréchantillon) : 500

Voici le taux de réponse pour chacun des sous-échantillons :

  • population générale : 15 %
  • Autochtones : 18 %
  • jeunes : 26 %
  • immigrants ou minorités visibles : 13 %

On peut s'attendre à ce que les résultats de l'échantillon à l'échelle nationale comportent une marge d'erreur de plus ou moins 1,96 point de pourcentage, 95 fois sur 100.

Le suréchantillon d'électeurs autochtones est composé en parts égales de répondants résidant dans les réserves (250) et hors réserve (250). Lors des appels, l'intervieweur demandait à parler avec la personne âgée d'au moins 18 ans dont l'anniversaire était le plus récent (afin d'assurer le caractère aléatoire de l'échantillonnage). Le statut d'Autochtone et l'admissibilité au vote étaient également confirmés avec chacun des répondants. Pour s'assurer d'avoir un échantillon de 250 Autochtones résidant sur une réserve, la firme a utilisé une base de sondage provenant d'informations obtenues de Statistique Canada, qui tient un registre de chacune des réserves au pays, y compris leurs codes postaux. Pour s'assurer d'avoir 250 Autochtones vivant hors réserve, The Strategic Counsel a eu recours à un processus en cinq étapes qui comportait la sélection d'aires de diffusion ayant les concentrations les plus élevées d'Autochtones.

Le suréchantillon des immigrants ou des minorités visibles a été établi à l'aide de questions portant sur les antécédents ethniques et culturels et sur le pays de naissance. On a utilisé la méthode de système d'appel aléatoire et celle de « l'anniversaire le plus récent ».

Sondage auprès des fonctionnaires électoraux

Élections Canada a chargé Léger Marketing de mener le sondage auprès des fonctionnaires électoraux. La firme de sondages a effectué des entrevues téléphoniques avec 3 115 des 96 754 fonctionnaires électoraux, entre le 15 janvier et le 2 février 2009. La marge d'erreur d'un échantillon de cette taille est de plus ou moins 1,8 %, 19 fois sur 20, et le taux global de réponses est de 30 %. Les résultats ont été pondérés de manière à ce que l'échantillon soit représentatif des répondants par province, poste occupé et type de bureau de scrutin.

Des entrevues ont été menées avec des échantillons représentatifs des populations cibles suivantes :

Région particulière Non pondérés Pondérés
Nord du 50e parallèle 250 8
Type de bureau de scrutin
Bureau de scrutin par anticipation seulement 638 274
Bureau de scrutin ordinaire le jour de l'élection 2 277 2 793
Bureau itinérant 200 48
Groupe
SCS (superviseur de centre de scrutin) 600 400
Scrutateur 1 889 2 211
PI (Préposé à l'information) 626 504

Sondage auprès des candidats

Élections Canada a retenu les services de Phoenix Strategic Perspective pour réaliser un sondage auprès des candidats. La population visée par le sondage était composée de 1 601 candidats (dont 147 n'avaient pas fourni de numéro de téléphone). De ce nombre, 877 candidats ont répondu au questionnaire entre le 25 janvier et le 18 février 2009note 13 . En consacrant un mois à la collecte des données, nous espérions ainsi maximiser le taux de réponses. Plusieurs options permettant l'autoadministration étaient offertes aux candidats afin de favoriser une plus grande participation (un questionnaire en ligne ou envoyé par télécopieur, par la poste ou par courriel), mais la plupart ont répondu aux questions en entrevue téléphonique.

Le taux de réponse a été de 59 %, un taux exceptionnellement élevé pour ce type d'étude. Puisqu'il s'agissait d'un recensement et non d'une étude réalisée à partir d'un échantillon aléatoire de candidats, les résultats ne peuvent être généralisés qu'à l'ensemble de la population consultée. Si l'on avait eu recours à un échantillon aléatoire, les résultats comporteraient une marge d'erreur de plus ou moins 2,2 %, 19 fois sur 20.

Annexe 3 : Limites des sondages en général

Le présent rapport présente des données provenant de plusieurs sondages. Bien que ces études se révèlent de précieux outils de recherche permettant à Élections Canada d'évaluer son rendement et ses services, ils sont assujettis à plusieurs limites, dont voici les principalesnote 14 :

  • Faibles taux de réponse – Il est de plus en plus difficile d'obtenir la participation des gens à des sondages téléphoniques, et ceux qui prennent le temps de répondre diffèrent sous plusieurs aspects des gens qui ne le font pas. Cette « distorsion attribuable à l'autosélection » ne permet pas de généraliser les résultats sans risques.
  • Ménages qui n'utilisent que le téléphone cellulaire – Il est très difficile, voire impossible, de contacter des répondants qui n'ont pas de téléphone conventionnel. Ce problème s'accentue avec le nombre croissant de ménages qui n'utilisent que le téléphone cellulaire (6 % en 2007). Ces répondants sont en général plus jeunes, davantage informés sur le plan politique et plus portés à utiliser Internet, le réseautage social et les blogues.
  • Cas d'exception – Les sondages sont très utiles pour distinguer les grandes tendances (par exemple, un échantillon de 2 500 répondants pour une question donnée produit une marge d'erreur de 1,96 %), mais ne peuvent servir à comprendre les cas exceptionnels (un échantillon de 25 répondants pour une question donnée donne lieu à une marge d'erreur de 19,6 %).
  • Petites populations – Les sondages doivent être suffisamment représentatifs pour permettre les généralisations. Il est donc plus difficile et plus coûteux d'obtenir de l'information exacte sur des populations ou des groupes plus petits.
  • Caractère d'autodéclaration – Les sondages reposent sur une autoévaluation des répondants. Il est impossible d'exercer un contrôle sur le souvenir qu'ils ont d'une situation et sur ce qu'ils choisissent de déclarer.
  • « Biais dû à la désirabilité sociale » – Les répondants peuvent, consciemment ou non, répondre selon ce qu'ils pensent être la réponse souhaitée par l'intervieweur ou encore selon l'image qu'ils désirent projeter.
  • Simplification excessive – Par suite de l'utilisation de catégories de réponses préétablies (dans le but d'accélérer le processus), on note une tendance naturelle à simplifier excessivement la pensée réelle des répondants. Cette tendance peut se révéler particulièrement problématique lorsque l'on tente de cerner des questions complexes.

note 13 Le questionnaire en ligne était accessible du 5 au 23 février afin de permettre les réponses de dernière minute et les demandes de participation au sondage.

note 14 Par exemple, voir : W. Lawrence Neuman, Social Research Methods: Qualitative and Quantitative Approaches, 3e édition, Boston, Allyn & Bacon, 1997.