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Perspectives électorales – Les jeunes et les élections

Perspectives électorales – Juillet 2003

Augmentation de l'inscription des jeunes électeurs : de meilleures pratiques pour toucher les jeunes électeurs

Augmentation de l'inscription des jeunes électeurs : de meilleures pratiques pour toucher les jeunes électeurs

Keith Archer
Professeur, Département des sciences politiques, Université de Calgary

Ce qui ressort le plus souvent des recherches qui se poursuivent depuis deux générations sur le comportement politique dans un vaste éventail de milieux est que certains citoyens sont plus susceptibles que d'autres de participer à la vie politique. Si les écarts dans l'activité politique étaient entièrement aléatoires, cet écart particulier pourrait être interprété comme une caractéristique intéressante mais non significative de la vie politique démocratique. En fait, les écarts dans l'activité politique sont tout sauf aléatoires. Certains groupes d'électeurs sont moins susceptibles que d'autres groupes de participer à la vie politique et le sont dans un vaste éventail de régimes politiques. Parmi les groupes présentant les plus faibles taux de participation, on retrouve ceux qui ont les moyens économiques les plus faibles, les jeunes, les membres des communautés autochtones et les nouveaux électeurs.

Le fait que les taux de participation varient systématiquement et qu'ils soient beaucoup plus faibles chez certains groupes soulève des questions importantes dans une démocratie. On suppose dans les régimes politiques démocratiques que la participation politique est importante tant pour le régime politique que pour la personne. Quant au régime, les citoyens qui y participent font un choix parmi des candidats rivaux et des idées politiques concurrentes. Ils influent ainsi sur les types de politiques et d'enjeux que le gouvernement met de l'avant et promeut. Les groupes dont la participation est plus faible influeront moins sur les politiques visées ou les idées défendues par le gouvernement. En conséquence, les réalisations du gouvernement refléteront probablement moins les préférences et les priorités collectives de ces groupes d'électeurs.

Pour la personne, la participation politique est une expression de l'appartenance à une communauté politique, de la volonté d'avoir son mot à dire quant à la façon d'être gouverné. En participant à la vie politique, on peut avoir un meilleur sens du soutien de la communauté politique et des élites au pouvoir. Les citoyens comprennent ainsi mieux le processus électoral et leur rôle en tant que membres de la communauté politique.

En plus du fait que certains électeurs sont moins susceptibles de participer à la vie politique, les études montrent que ces mêmes segments de l'électorat sont moins enclins à s'inscrire pour voter. Pour remédier à la situation, de nombreuses autorités électorales ont voulu encourager à s'inscrire les citoyens des groupes ayant historiquement des taux de participation inférieurs. Les autorités électorales cherchent généralement à augmenter l'inscription de ces électeurs grâce à des campagnes d'inscription ciblées, qui peuvent varier considérablement selon les moyens créatifs grâce auxquels les autorités tentent d'atteindre ces groupes difficiles à rejoindre. Mais même les campagnes ciblées les plus dynamiques ne parviennent guère à faire en sorte que tous les électeurs soient inscrits.

Il faut aussi examiner le désir de l'électorat difficile à rejoindre de s'inscrire pour voter. Si des membres d'un groupe ne sont pas enclins à s'inscrire, même l'effort d'inscription le plus ambitieux produira des taux d'inscription inférieurs chez ce groupe par rapport à l'ensemble de l'électorat. En conséquence, il est courant que l'inscription ciblée vise à inclure une certaine éducation politique pour réduire cette réticence et offrir des raisons positives pour amener l'électorat à choisir de s'inscrire. Ces campagnes font souvent appel à des symboles et à des images qui sont considérés de façon positive par le groupe visé, invoquent l'importance du processus démocratique ou mettent en lumière le pouvoir qui découle de l'expression d'une préférence politique (par exemple, avec des slogans comme « Ayez du poids », ou « Faites-vous entendre », qui ont été utilisés par plusieurs autorités électorales).

De meilleures pratiques pour l'inscription des jeunes

L'une des stratégies d'inscription ciblée les plus souvent mises en œuvre par les autorités électorales consiste à s'efforcer d'accroître l'inscription des jeunes électeurs. Les jeunes sont souvent considérés comme l'un des segments les plus importants de l'électorat à cibler, pour plusieurs raisons.

  • Les jeunes comptent en général l'un des taux les plus faibles d'inscription des électeurs.
  • Les jeunes sont parmi les segments les plus mobiles de la population : ils déménagent souvent pour faire des études ou simplement dans le cadre d'un mode de vie qui repose sur le désir de voyager, de changer d'emploi, etc.
  • Souvent, ils ne se perçoivent pas vraiment comme membres à part entière d'une communauté politique ou n'ont pas d'intérêt important dans leur collectivité (par opposition, par exemple, aux propriétaires ou aux parents d'enfants dans le système scolaire).
  • Souvent, ils n'ont pas formé des habitudes de participation politique.
  • Comme ils représentent, dans une large mesure, les futurs citoyens d'une démocratie, leur participation active est liée au succès même du régime politique.

C'est notamment pour cela que l'augmentation de la participation politique et de l'inscription des jeunes électeurs est souhaitable. C'est dans ce contexte que le directeur général des élections du Canada a annoncé récemment des initiatives visant à augmenter l'inscription des électeurs chez les jeunes du Canada note 1. Il existe divers moyens de mettre sur pied une initiative d'inscription ciblée des jeunes : certains ont été adoptés au Canada et d'autres valent la peine d'être examinés par l'autorité électorale du Canada. La section suivante décrit un certain nombre de telles stratégies de ciblage.

Inscription provisoire


Le directeur général des élections du Canada, Jean-Pierre Kingsley, a dévoilé des mesures visant à s'attaquer à la baisse du taux de participation électorale chez les jeunes lors d'un symposium sur la participation électorale au Canada, qui a eu lieu à l'Université Carleton à Ottawa, le 21 mars 2003.

Une méthode évidente pour augmenter l'inscription des électeurs qui arrivent à l'âge de voter serait de prolonger la période d'inscription en offrant aux futurs électeurs la possibilité de figurer sur une liste électorale provisoire un an à l'avance. Grâce à cette méthode, qui est appliquée en Australie et en Nouvelle-Zélande ainsi que dans certains États américains, les jeunes remplissent un formulaire d'inscription à 17 ans. L'autorité électorale les fait passer automatiquement de la liste provisoire à la liste électorale lorsqu'ils atteignent l'âge de la majorité (ou l'âge de voter).

Le registre provisoire comporte un certain nombre d'avantages non négligeables. D'abord l'autorité électorale et les personnes qui approchent de l'âge de voter disposent d'une période plus longue pour communiquer entre elles. On estime qu'environ 2 % de l'électorat atteint l'âge de voter chaque année. Il est raisonnable de supposer que, pour un scrutin donné, une très grande proportion des personnes qui deviennent admissibles au vote dans les trois mois (par exemple) de l'élection ne figureraient pas dans le registre des électeurs. Par conséquent, environ 0,5 % de l'électorat (c'est-à-dire ceux qui arrivent à 18 ans dans ces trois mois) devrait s'inscrire pendant la période de révision ou le jour du scrutin. Un registre provisoire permettrait à ces mêmes nouveaux électeurs de disposer d'une année complète pour s'inscrire au registre, ce qui diminuerait probablement l'activité d'inscription pendant la période de révision. De plus, la répartition du travail sur une plus longue période réduirait l'activité accrue de l'autorité électorale pendant la période de révision et faciliterait du coup la gestion du personnel. Les données fournies par l'Australian Electoral Commission (AEC) indiquent qu'environ 16 % des personnes de 17 ans figurent sur la liste provisoire et, dans l'État de Victoria, 27 % des personnes de 17 ans y figurent note 2. Il est révélateur que la Victoria Electoral Commission envoie une carte d'anniversaire et un formulaire d'inscription aux personnes pour leur 17e anniversaire, aspect sur lequel nous reviendrons plus loin note 3.

Incitations à l'inscription scolaire

On inclut de plus en plus dans le cadre des activités ciblées d'inscription des jeunes une campagne pour les campus universitaires et collégiaux. Une nouvelle méthode utilisée en Australie qui s'appuie sur la liste provisoire des électeurs de 17 ans consiste à conclure des ententes avec les écoles secondaires pour les activités d'inscription. L'autorité électorale verse un petit montant par étudiant à l'école, d'après le nombre d'étudiants de l'école qui figurent sur la liste électorale. L'avantage de cet arrangement, jumelé à l'existence d'une liste électorale provisoire, est que l'effort d'inscription peut avoir lieu dans les écoles secondaires, en plus des universités et des collèges. L'école secondaire est plus avantageuse parce que la fréquentation de l'école secondaire est nettement supérieure à celle des écoles postsecondaires et, par conséquent, la campagne ciblée a une portée plus large. De plus, il est possible dans les écoles secondaires d'intégrer une campagne d'éducation politique à un programme d'éducation civique offert à tous les étudiants, ce qui ne peut tout simplement pas se faire dans les établissements d'enseignement postsecondaire. Sans l'existence d'une liste électorale provisoire pour les personnes de 17 ans, l'incitation à s'inscrire dans les écoles secondaires serait beaucoup moins efficace, puisque dans une grande proportion, les étudiants ne seraient pas en âge de voter.

Un certain nombre d'autorités électorales ont élaboré du matériel d'éducation politique expressément pour accroître l'inscription chez les jeunes. Dans son examen des pratiques de l'AEC, l'Australian National Audit Office a recommandé que l'AEC collabore avec les autorités scolaires pour élaborer du matériel didactique visant à augmenter la proportion des jeunes électeurs inscrits note 4. Élections Canada a conclu récemment un partenariat avec l'initiative La câbloéducation pour encourager les jeunes à préparer des messages d'intérêt public qui font la promotion de la participation de leurs pairs.

Même avant l'établissement d'une liste électorale provisoire et l'intégration d'activités d'inscription dans les écoles secondaires, de nombreuses autorités électorales avaient entrepris des activités d'inscription dans les campus universitaires et collégiaux. Comme la plupart des universités ont des clubs politiques et proposent également une « semaine des clubs » chaque année (habituellement au début de l'automne), on pourrait par exemple solliciter la participation de ces clubs aux efforts de publicité des initiatives d'inscription des électeurs. Bien que cela s'inscrive avantageusement dans le cadre d'une activité déjà prévue, le problème est que les efforts déployés par un club particulier pourraient être inspirés autant par le désir d'un avantage partisan que par un sens d'esprit civique garant de possibilités égales de s'inscrire pour tous les jeunes qui y sont admissibles. Une autre solution, qui est probablement meilleure, consiste à tenir ces événements séparément des clubs politiques, chaque année ou au cours de la période de révision précédant une élection. Bien que cette stratégie ait des conséquences évidentes en matière de dotation en personnel pour l'autorité électorale, certaines autorités électorales l'ont trouvée suffisamment efficace pour en justifier la dépense supplémentaire.

Cartes d'anniversaire

L'autorité électorale peut apprendre de diverses façons quand un électeur atteint l'âge de voter – au moyen par exemple de fichiers de données partagés avec une administration des transports en commun, une autorité fiscale ou une autre autorité publique. Dans certains cas, on utilise l'information pour produire un envoi postal aux électeurs arrivant à l'âge de voter, envoi qui peut aussi comprendre du matériel d'éducation politique et, probablement, un formulaire d'inscription de l'électeur. Cette approche personnalise la communication avec l'électeur, lui offre de l'information importante à titre de citoyen et facilite le processus d'inscription. Comme premier contact avec un nouvel électeur admissible, cette stratégie est très rentable et pourrait être utilisée avec une liste électorale provisoire (une carte est envoyée aux électeurs à leur 17e anniversaire) ou une liste régulière (une carte est envoyée à 18 ans). Le directeur général des élections du Canada a annoncé en mars 2003 qu'il enverra une carte de vœux ou un certificat aux électeurs à la suite de leur 18e anniversaire. Il les félicitera d'avoir atteint l'âge de voter et les encouragera à s'inscrire.

La Victoria Electoral Commission envoie une carte d'anniversaire aux électeurs à leur 17e anniversaire, les félicitant d'avoir le droit de s'inscrire sur la liste électorale provisoire et leur mentionnant qu'ils seront placés automatiquement sur la liste électorale lorsqu'ils atteindront 18 ans. Le 30 juin 2002, 16 % des personnes de 17 ans en Australie figuraient sur la liste provisoire, comparativement à 27 % à Victoria. À l'échelle nationale, 56 % des Australiens de 18 ans étaient inscrits, comparativement à 68 % de ceux de l'État de Victoria. Par conséquent, cette initiative semble avoir entraîné une augmentation de l'inscription d'environ 10 % des personnes admissibles note 5.

Inscription en ligne des électeurs

La disponibilité d'ordinateurs personnels ayant une très grande capacité de mémoire, jumelée à des liens de réseau de plus en plus fiables à très large bande de transmission de données, et l'accessibilité accrue aux ordinateurs à la maison, à l'école et dans de nombreux lieux publics (cafés Internet, bureaux des gouvernements, etc.) signifient qu'on peut maintenant avoir un système d'inscription électronique des électeurs, ou les éléments clés d'un tel système, alors qu'on ne le pouvait pas il n'y a que dix ans. Le Canada compte parmi les pays les plus « branchés » du monde quant à l'usage des ordinateurs, ce qui en fait un des endroits les plus indiqués pour introduire l'inscription en ligne des électeurs. Comme les jeunes citoyens ont tendance à utiliser Internet davantage, les systèmes d'inscription en ligne des électeurs devraient nous permettre d'augmenter sensiblement l'inscription chez les jeunes.

Divers pays offrent une gamme d'options pour l'inscription en ligne des électeurs. À une extrémité, Elections New Zealand offre le système d'inscription électronique le plus direct et interactif, à www.elections.org.nz. L'électeur peut recevoir de l'information sur le processus d'inscription, vérifier et modifier ses renseignements pour l'inscription, s'inscrire pour la première fois ou s'inscrire de nouveau après avoir quitté le registre pendant une certaine période.

En Australie, bien que les formulaires d'inscription de tous les États soient accessibles sur le site Web de l'AEC note 6, l'électeur doit d'abord imprimer et remplir le formulaire, puis l'envoyer au bureau d'inscription de l'État ou du district par la poste ou par télécopieur, ou présenter le formulaire en personne. En plus de l'étape supplémentaire qui consiste à imprimer le formulaire et à l'envoyer par la poste, il faut d'après les formulaires d'inscription australiens qu'un électeur admissible à s'inscrire fasse attester le formulaire rempli par un témoin. Cette dernière exigence alourdit énormément l'inscription en ligne, en particulier parce que c'est la signature du témoin qui tient lieu de garantie. Par ailleurs, contrairement au cas de la Nouvelle-Zélande, l'AEC ne permet pas aux électeurs de vérifier leur inscription en ligne. Bien que la liste électorale soit considérée comme un document public, elle n'est pas accessible en ligne, mais plutôt au bureau principal de l'État ou dans les bureaux divisionnaires de l'AEC. En outre, pour vérifier s'il est inscrit, c'est l'électeur lui-même qui doit présenter une demande, par écrit et sous sa signature. En Australie, l'importance attachée à la sécurité de la liste électorale et l'application de procédures strictes visant à dissuader les fraudeurs éventuels ont limité l'exploitation de l'inscription en ligne.

Dans une de ses premières initiatives, la nouvelle Electoral Commission du Royaume-Uni a également versé les formulaires d'inscription des électeurs sur Internet note 7. Comme dans le cas de l'Australie, le formulaire doit être imprimé et rempli, puis signé par l'électeur – mais non par un témoin – et envoyé au bureau d'inscription du district. Il n'existe aucune disposition permettant à l'électeur de vérifier en ligne l'information relative à son inscription. En outre, le temps de traitement des renseignements pour l'inscription est relativement long (sept semaines). Une des principales raisons pour lesquelles l'inscription en ligne n'est pas complètement interactive est que le registre électoral est éminemment décentralisé. Si la proposition de l'Electoral Commission relative à un registre électronique national est retenue, on reconsidérera probablement le système d'inscription en ligne qui se limite à rendre les formulaires accessibles plutôt que d'offrir l'inscription interactive complète. L'annonce récente de l'initiative d'inscription ciblée des jeunes par Élections Canada laisse entrevoir un processus échelonné. La première phase, semblable au cas australien et au cas britannique, consistera à offrir des formulaires téléchargeables sur le site Web d'Élections Canada. De plus, Élections Canada s'est engagé à trouver les moyens de mettre en œuvre l'inscription en ligne complète. On peut s'attendre à ce que cette dernière initiative contribue le plus à l'augmentation de l'inscription des jeunes.

Événements spéciaux


Le 6 avril 2003, plusieurs milliers de jeunes ont assisté à l'activité « Rush the Vote », à Ottawa, mettant en vedette de nombreux artistes, groupes et intervenants qui les ont encouragés à s'engager dans des causes politiques et sociales.

Une approche particulièrement nouvelle pour rejoindre les jeunes électeurs consiste à organiser des événements qui attirent ce groupe d'âge et à y intégrer des activités d'inscription même si les jeunes y participent pour d'autres raisons. On procède ainsi en Nouvelle-Zélande. L'autorité électorale parraine des concerts et des festivals lors desquels l'animateur et les artistes encouragent les participants à remplir les formulaires d'inscription des électeurs qui sont fournis par l'autorité électorale à des kiosques ou tables. On n'a pas d'information sur le coût par inscription de cette initiative, mais lors d'une communication personnelle, un fonctionnaire de la Nouvelle-Zélande a estimé qu'elle est « très efficace ». L'autorité électorale pourrait pour varier offrir de parrainer en partie l'organisation de spectacles visant les jeunes, en échange d'une reconnaissance de sa contribution et de la possibilité que les organisateurs, l'animateur et les artistes fassent la promotion de l'activité d'inscription.

Conclusion

Les jeunes de nombreux pays manifestent depuis longtemps des taux inférieurs de participation aux activités politiques conventionnelles de soutien du régime politique comme l'élection. Cette tendance s'explique de nombreuses façons – la plus grande mobilité résidentielle, l'absence d'habitudes électorales établies et un attachement plus faible à la collectivité, entre autres. Il est probable que cette tendance persistera, ce qui ne signifie toutefois pas qu'on doive être complaisant. Des arrangements administratifs adaptés qui réduiraient les écarts de l'inscription des électeurs et de la participation politique bénéficient tant à l'électeur qu'au régime politique. Même si l'autorité électorale ne peut pas éliminer les écarts dans les taux de participation des différents groupes de la société, elle pourrait les atténuer en appliquant de meilleures pratiques.

NOTES

Note 1 Voir « Le directeur général des élections du Canada annonce des mesures pour redresser le déclin de la participation électorale des jeunes » [communiqué en ligne], Élections Canada (21 mars 2003), www.elections.ca.

Note 2 Données fournies par l'Australian Electoral Commission, « Youth Enrolment Statistics: Enrolment by Age as a Percentage of Population », le 30 juin 2002.

Note 3 Données fournies par l'Australian Electoral Commission, « Youth Enrolment » (aucune date).

Note 4 « Australian Electoral Commission: Integrity of the Electoral Roll », [rapport en ligne], Australian National Audit Office, Canberra, 2002, www.anao.gov.au.

Note 5 Données fournies par l'Australian Electoral Commission, « Youth Enrolment Statistics, 2002 ».

Note 6 Formulaire d'inscription en ligne : www.aec.gov.au/content/what/ enrolment/forms.htm.

Note 7 Voir www.electoralcommission.gov.uk/ your-vote/rollingreg.cfm.


Note : 

Les opinions exprimées par les auteurs ne reflètent pas nécessairement celles du directeur général des élections du Canada.